Impliquées dans cinq buts à l’OL en mars, Eugénie Le Sommer et Melchie Dumornay sont nommées pour le titre de joueuses du mois. Les deux Lyonnaises sont en concurrence avec Korbin Albert (PSG).
Une première place au classement verrouillée, une attaque de feu et une défense imperméable. Pourtant, depuis le début de la saison, l’OL féminin est loin de truster les récompenses individuelles en Première Ligue. Si Lindsey Horan (désormais Heaps) avait raflé le premier trophée de joueuse du mois cette saison en championnat, les cinq autres récompenses ont échappé aux Lyonnaises, depuis. Ce n’est pas faute d’avoir eu des prétendantes, mais les votes ont avant tout plébiscité des joueuses du Paris FC (Clara Matéo par deux fois, Kessya Bussy) puis Sakina Karchaoui en février. Le mois de mars sera-t-il le bon pour les Fenottes ? Avec deux représentantes, les chances d’y parvenir augmentent forcément, même si Korbin Albert espère bien jouer les trouble-fêtes face à Eugénie Le Sommer et Melchie Dumornay.
Dumornay co-meilleure buteuse du championnat
Toutefois, on ne voit pas comment le titre de meilleure joueuse de mars pourrait échapper à l’une des deux attaquantes de l’OL. Même si elle n’est plus une titulaire en puissance, Le Sommer s’est illustrée avec quatre buts et une passe en quatre matchs disputés sur le mois écoulé. De belles statistiques pour celle qui a franchi le cap de 200 sélections avec les Bleues. Néanmoins, elle aura fort à faire avec sa coéquipière Melchie Dumornay. Auteur de trois buts qui lui ont permis de recoller à Matéo en tête des buteuses, l’Haïtienne y a ajouté deux passes décisives. De quoi revenir à une longueur de Gaëtane Thiney, qu’elle croisera ce samedi soir (21h), à l’occasion d’OL - Paris FC.
HS : Amandine Miquel (entraîneure de Reims jusqu'à l'an dernier) désormais Coach de Leicester City décrypte les différences entre Arkema Première Ligue et Women's Super League :
https://www.coeursdefoot.fr/event/-interview-exclu-amandine-miquel-leicester-city-l-angleterre-a-pris-une-longueur-d-avance-sur-la-france-/
Bonjour.
En ce qui concerne la présence du (ou de la) coach sur le banc, je suis d'accord avec elle. Ce n'est pas en changeant d'entraîneur(e) tous les 2 ou 3 ans qu'il est possible de s'inscrire dans la "construction d’un vrai projet sportif pérenne" (je reprends ses propres termes).
A chaque fois, les joueuses doivent s'adapter à un nouvel entraîneur, car c'est rarement le cas dans le sens contraire. Un juste milieu ne serait-il pas plus profitable à tout le monde ?
Il suffit de voir ce que Sandrine Soubeyran arrive à faire avec son équipe, qui pour l'instant ne fait pas partie des mieux lotie côté financier. Cela fait des années qu'elle est là et cela se ressent dans la progression du PFC féminin.
Amandine Miquel je l'aurai bien vue prendre la succession de notre duo Sonia-Camille.
Et pour l'EDF féminine c'est pareil, un sélectionneur (ou une sélectionneuse) qui dure dans le temps ce serait plutôt mieux aussi.
Sinon, entre Eugénie et Melchie pas facile de choisir 🤔
Les entraîneurs de l'Ol féminin n'ont guère dépassé 2/3 ans si ce n'est au début (4 et 6 ans).
Les deux lyonnaises à la première place voilà ce qui me semblerait plus juste...