Adversaire du jour de l'Olympique lyonnais féminin, le VfL Wolfsburg est une équipe habituée des joutes européennes.
Avec R.B, notre envoyé spécial à Reggio Emilia.
Ce soir (18h), la finale de la Ligue des champions féminine oppose Wolfsburg à Lyon. Si ces dernières se retrouvent régulièrement en haut de l'affiche, les Allemandes ont elles aussi l'expérience du haut niveau, et possédent une joueuse récemment nominée pour le Ballon d'Or, Ramona Bachmann.
Troisième finale de Ligue des champions en quatre ans
En Allemagne, le football pratiqué y est l'un des tous meilleurs d'Europe. Tant chez les hommes, avec le Bayern Munich, que chez les femmes, avec le FFC Francfort ou encore Wolfsburg. Connu en France pour avoir battu l'OL féminin en finale de la Ligue des champions en 2013 (0-1), les performances de cette équipe allemande ne s'arrêtent pas là. En effet, le groupe de Ralf Kellermann va disputer ce soir sa troisième finale en 4 ans, après avoir été éliminé en demi-finale face au PSG la saison dernière. Tout comme l'OL, le club de Basse-Saxe a d'ailleurs remporté deux fois la compétition, en 2013 et 2014. Pour parvenir jusqu'en finale, les vices-championnes d'Allemagne ont jusqu'ici battu Chelsea, Brescia et Francfort, le tenant du titre.
Un club qui mise sur l'efficacité et l'impact physique
Aujourd'hui, les Lyonnaises s'estiment revanchardes. Face à une équipe les ayant empêché de remporter trois fois de suite la Ligue des champions, les joueuses de Gérard Prêcheur souhaitent "imposer leur jeu." Car si Lara Dickenmann juge que le football allemand se base sur "l'efficacité", afin de s'imposer peu importe la manière, Wendie Renard renchérit : "On connaît très bien la mentalité allemande, ce sont des joueuses qui ne lâchent rien. On est dans une finale de C1, cela va se jouer dans l'impact physique, estime la capitaine lyonnaise. Ce sera à nous d'être solide dans les premières minutes, conclut-elle."
