Après la piètre prestation des lyonnais face à Toulouse, Claude Puel a décidé lundi d'organiser une réunion de dernière minute suivie d'un entraînement à huis clos. Au cours de cette entrevue, Puel aurait soufflé dans les bronches des ses joueurs en soulignant leur pauvreté de jeu et leur manque d'envie. Une situation qui atteste d'un certain trouble au sein du vestiaire lyonnais.
A l'image de Bastos et Cissokho, certains lyonnais n'ont peut-être pas consciemment lâché leur entraîneur, mais ne pas appliquer les consignes et rendre les armes comme l'a admit le latéral de l'OL sur RMC hier témoigne d'une certaine démission des joueurs. Et en allant plus loin dans l'analyse, on pourrait même se demander si au-delà d'avoir lâché Puel, certains joueurs n'ont pas simplement lâché l'OL. Il faut bien admettre que l'avenir de plusieurs olympiens est encore flou et que si l'on reprend la composition d'équipe alignée à Toulouse, on s'aperçoit qu'à presque chaque ligne, des incertitudes perdures. Delgado, Bastos, Källström, Cissokho et Diakhaté sont clairement visés par le plan d'abaissement de la masse salariale annoncé par Jean-Michel Aulas. Peut-être plus préoccupés par leur avenir que par celui du club, ces derniers n'affichent en tout cas pas la même rage de vaincre ni détermination que Lisandro par exemple, qui lui a confirmé hier qu'il serait toujours à l'OL l'an prochain.
Le malaise est donc profond. Lundi, Aulas a avoué que le discours de Claude Puel ne passait toujours pas auprès de ses joueurs. Plusieurs d'entre eux doutent encore que leur avenir sera lyonnais et la plupart des cadres se sont brouillés au moins une fois avec leur entraîneur. Bref, le climat dans le vestiaire doit être orageux. La réponse doit maintenant venir du terrain, et la réception de l'OM dimanche ne permettra aucun faux-pas.
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