Après une semaine chargée à Gerland, qui a vu Nice et la Fiorentina venir réveiller les doutes « Perrinesques » de la défense de l’OL, les hommes de Claude Puel se déplacent demain au Havre, à la recherche d’une victoire et d’un peu de répit.
L’histoire des confrontations entre l’OL et le HAC n’est pas fait pour nous rassurer puisqu’en 14 rencontres à Deschaseaux, Lyon y a perdu huit fois, pour six victoires. Même si les deux dernières visites rhodaniennes ont été couronnées par des succès, cette 6ème journée de ligue 1 ne se présente pas comme une partie de plaisir.D’abord par la qualité de l’équipe de Jean Marc Nobilo, qui a réalisé de très belles rencontres depuis le début de saison. Malgré une victoire, deux nuls et deux défaites, les coéquipiers de Lesage ont effectué de belles prestations, face à des équipes telles que Nice (1-0), Marseille (0-1) ou Nancy (1-2). Les normands auront à cœur de régaler leur public dans ce qui sera sans doute pour eux le match de l’année.
Du côté de Claude Puel, malgré les tentatives rassurantes du discours, on doit s’interroger. D’abord sur l’aspect physique, et les difficultés d’enchaîner trois matches consécutifs en une semaines, ce qui sera une première pour cette saison 2008-09. L’OL a l’habitude de ces semaines chargées, mais doit retrouver une rigueur et une efficacité dans l’enchaînement des rencontres, que l’on a pas beaucoup vu l’an passé : « Enchaîner la LDC et un déplacement chez un promu, c’est le propre d’un club qui joue le haut niveau. Le Havre voudra profiter de nos efforts. A nous de répondre présents, comme toujours ».
Le second point d’interrogation pour l’entraîneur lyonnais réside dans le choix des hommes. Entre les blessés, les méformes, et le classique turn-over, ceux qui pourront deviner la composition d’équipe lyonnaise demain soir ne doivent pas être nombreux . Sans Fabio Santos, Keita, Grosso et Delgado blessés, avec une défense à bâtir, ou re-bâtir, le technicien lyonnais est encore à la recherche de son équipe-type. Sans céder au pessimisme ambiant, qui n’a d’ailleurs pas lieu d’être puisque l’OL est encore invaincu, et plein de promesses : « Le chantier, c’est le collectif. Lorsqu’on prend un but, c’est une succession de petites erreurs et elles concernent le collectif. Il y a des erreurs individuelles et des déséquilibres. Il n’y a pas de système déterminant pour nous et cela ne dépend pas des joueurs sur la pelouse. Alors, on a gagné contre Nice en terminant en 4-4-2 comme pour le nul de mercredi soir après avoir commencé en 4-4-3. Un jour, ce sera peut-être l’inverse. »
Un déplacement qui ne sera pas un havre de paix pour l’OL. Les lyonnais doivent gagner, pour garder leur avance sur leurs poursuivants, et tout autre résultat serait perçu comme une contre-performance. Pas l’idéal. Mais l’OL a l’habitude.
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