De retour à un haut niveau depuis un mois, Corentin Tolisso retrouve la Coupe d’Europe avec l’OL, sept ans après. Le milieu se souvient encore de la dernière épopée avec son club formateur en 2017, qui lui a laissé quelques regrets.
De notre envoyé spécial à Glasgow.
Corentin, vous l’attendiez ce premier déplacement européen de la nouvelle époque ?
Corentin Tolisso : Oui, c’est sûr, c’est de bon augure, c’est bon signe. Retrouver l’Europe qu’on a déjà sentie la semaine dernière à domicile et où ça s’est très bien passé, ça fait plaisir. C’est notre déplacement de la saison ici à Glasgow, j’espère que ça va se passer aussi bien que la semaine dernière. On s’attendait à un très gros match, mais on est prêt.
À titre personnel, qu’est-ce que ça fait de retrouver l’Europe avec l’OL ?
Ça fait extrêmement plaisir, la dernière fois, c’était en 2017 avec l’Ajax à Décines mais c’était une belle ambiance là-bas malgré la défaite. Que ce soit avec l’OL et le Bayern Munich, j’ai connu des grosses ambiances. J’ai joué au Celtic avec le club bavarois et je sais que c’est une belle ambiance ici aussi. C’est un stade qui est réputé pour son atmosphère, donc ça fait plaisir de pouvoir rejouer dans ce genre de stade et dans ce genre d’ambiance.
"Jeudi, ce sera du 50-50"
Les Rangers se sont mis dans la peau du Petit Poucet, vous endossez cette étiquette de favori ?
Si je ne dis pas de bêtises, ils étaient dans le chapeau du dessus ou dans le même que nous. Ça va être un gros match et je ne pense pas qu’ils seront dans le rôle du Petit Poucet. C’est du 50-50. Les deux équipes ont bien commencé cette campagne européenne, ont gagné en championnat durant le week-end. Ils ont l’avantage du terrain en jouant à domicile, donc je ne pense pas que ce soit aussi facile. On a mal commencé notre saison, on s’améliore de match en match, mais l’objectif est de faire un très gros match et de gagner. Mais ces chances sont les mêmes.
Quelles sont les grandes ambitions dont parlait Pierre Sage vous concernant ?
Vous ne m’en voudrez pas, mais je vais les garder pour moi (sourires). Je me sens bien depuis la reprise, depuis que le coach m’aligne. C’est bien pour moi, pour l’équipe. Le plus dur n’est pas de faire quatre matchs et puis c’est tout, mais d'être sur le long terme, très long terme. Quatre matchs, c’est bien, mais il faut continuer sur ce même rythme, que je ne baisse pas mes ambitions et objectifs. Je suis content d’être à ce niveau, mais je le serai encore plus si j’arrive à le garder dans le temps.
"On aurait pu gagner la Ligue Europa en 2017"
À quoi vous attribuez ce changement par rapport à la saison dernière ?
Je me suis très bien préparé, que ce soit physiquement, mais aussi mentalement. Je savais qu’avec ce retour en Europe, on allait enchaîner les matchs et donc qu’il fallait être prêt physiquement et mentalement. Je me suis énormément entraîné depuis le début de la reprise, que ce soit avec le groupe ou tout seul, car j’avais cette envie de retrouver mon réel niveau. Il faut que je continue et ne pas se satisfaire de ces quatre matchs. Ça fait deux ans que je suis revenu, ça fait deux ans que ce n’est pas forcément le grand Corentin Tolisso pour apporter à l’équipe. J’ai à cœur de l’être.
Vous êtes une équipe imprévisible, est-ce que l’Europe peut aider à avoir plus de certitudes ?
C’est notre équipe, ça fait partie de nos axes de progression, à être plus régulier dans un match et non pas 25 minutes, par-ci, par-là. Mais ce problème, on l’avait déjà la saison dernière. Il faut qu’on soit bien plus régulier, qu’on arrive à trouver cette tranquillité. Je suis preneur.
Qu’est-ce qui a changé entre le Tolisso de 2017 et celui de 2024 ?
Je pense que je peux apporter mon expérience tout simplement. Le temps a fait que j’ai connu de belles épopées avec le Bayern Munich en Ligue des champions. Mais l’expérience qu’on a connue lors de la dernière année avec l’OL, c’était vraiment extraordinaire. On aurait pu aller en finale et gagner la Ligue Europa. Ça ne s’est pas fait, malheureusement. Aujourd’hui, j’ai sept ans de plus, je réfléchis différemment, j’aborde les matchs différemment, je veux apporter mon expérience. C’est mon rôle dans le vestiaire de parler avec les plus jeunes qui ont moins d’expérience.
Y a plus qu'à !
Il a l'air d'avoir retrouvé le moral. Peut-être un peu trop, même, vu qu'il parle de lui à la troisième personne... En tout cas, ça fait plaisir de le voir en forme.
Il pense comme vous.
Hors sujet
Genesio et les Lillois mènent contre le Real. Je ne suis même pas sûr que le PQSG* ait mené contre le Real malgré leurs milliards. Bruno, coach number one!!!!!
* Bien sûr le vrai PSG a déjà éliminé le Real. Grosse différence avec les bouffons du désert.
Salut Doc.
Le PQSG a déjà mené au score très récemment contre le Réal.
Juste avant que la tempête Benzema frappe la capitale.
Il a tout dit sont niveau physique est due a son entrainement personnel !
Tous hypocrite il prefert soutenir le coach pour etre titulaire que dire la verite sur la fraude pour retrouver un vrai coach et sauver l OL !
"avoir à cœur" c'est un peu la nouvelle expression favorite des footeux non ? Il me semble qu'on entend ça à chaque itw notamment pendant les matches, vous ferez gaffe 😅
Avec le fameux "de bon augure pour la suite".
Les deux me donnent à chaque fois envie de sortir le sac à vomi.
En tout cas, très heureux de voir Tolisso enchaîner, et enchaîner les bonnes performances. Un réel plaisir.
J'ai toujours cru en Tolisso...au moins autant que je croyais en Tiago Mendes !
Le challenge que lui a donné pierrot c'est de revenir en bleu pour le mondial , possiblement .
Mais avec dédé c'est mission impossible je pense , quoiqu'il aime bien les joueurs qui vont au mastic et il l'aimait bien à une époque .