Les joueurs de l'OL célébrant un but contre les Rangers
Les joueurs de l’OL célébrant un but contre les Rangers (Photo by Ian MacNicol / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP)

Sur fond de 2017, l’OL a une présence au printemps à assurer contre Besiktas

Quand les évènements de 2017 ont forcément ressurgi à l’approche du match, l’OL va se frotter à un nom connu du football européen avec Besiktas. L’occasion de faire un pas de plus vers le printemps.

On aurait pu s’attendre à un torrent de questions sur le sujet, mais finalement, le triste épisode de 2017 a presque été laissé de côté mercredi lors des conférences de presse de Pierre Sage et Saïd Benrahma. Ce dernier a certes été interrogé sur les discussions de vestiaire, mais l’Algérien a assuré qu’il n’avait "été mis au courant que quelques minutes avant (son) passage" devant la presse. On n’est pas forcément obligé de croire le Fennec, mais dans le contexte actuel, il a bien été question de jeu et rien que de jeu avant OL - Besiktas, et c’est tant mieux.

La sécurité sera renforcée ce jeudi soir (21h) au Parc OL, mais plus que la présence policière, Pierre Sage espère surtout que son équipe fera front pour contrer les envies offensives turques. "Les deux équipes se ressemblent beaucoup dans leur manière d’attaquer. Je pense que ça va se jouer dans le rapport de force, c’est-à-dire dans notre capacité à attaquer plus qu’eux et à se montrer plus efficace qu’eux." Si le spectacle ne sera pas forcément en tribunes malgré les 30 000 spectateurs présents, il pourrait bien être sur la pelouse décinoise entre deux formations portées vers l’avant. Ce n’est pas pour déplaire à l’OL, comme on a pu le voir contre les Rangers lors de la dernière sortie européenne lyonnaise.

Avec deux victoires en deux matchs, les coéquipiers se sont mis dans une position plus que confortable dans cette campagne de Ligue Europa. On ne peut pas en dire autant de Besiktas qui joue pour garder ses espoirs de printemps européen après deux revers contre l’Ajax et l’Eintracht Francfort. Ce jeudi soir, les habitudes d’un mois de mars en Europe seront de nouveau au cœur des spéculations rhodaniennes, après deux saisons de purgatoire. Et cela fait un bien fou. "Quand tu dis l'OL, tu sais que c'est l'Europe. Que c'est un club qui est fait pour jouer l’Europe, a avancé Saïd Benrahma mercredi. C'est un grand club. Je n'ai pas encore connu (la Ligue Europa) avec notre stade plein, mais ça va venir."

Face à Besiktas, qui "est quand même un gros club et est deuxième de son championnat", l’OL aura un vrai test à passer, même si ce ne sera pas du calibre de Lille le 1er novembre ou du PSG. Seulement, cela permettra de voir si cette formation lyonnaise a vraiment changé de stature au fil des semaines. Malgré l’enchaînement des matchs, Pierre Sage ne devrait pas effectuer trop de changements. Pourquoi ? Car avec Auxerre, trois jours plus tard, l’entraîneur lyonnais aura une occasion supplémentaire de faire tourner son groupe.

Surtout, en prenant le meilleur contre Besiktas, l’OL ferait un pas supplémentaire vers une qualification pour les barrages de cette Ligue Europa. Avec 9 points en trois matchs, une présence entre la 9e et la 24e place sera assurée à coup sûr. Le strict minimum dans cette campagne, malgré un flou artistique sur cette nouvelle formule et les conditions pour être dans le top 8. "En ayant gagné nos deux premiers matchs, on peut espérer se qualifier le plus vite possible. Mais notre tableau de marche est de gagner le match suivant. On n’a pas trop de lecture, étant donné que c’est un nouveau schéma et une nouvelle formule, a avoué Pierre Sage. Mais on sait qu’avec une troisième victoire, on se donnera un maximum de chances. On réfléchit de cette manière-là."

Quand l’avant-match de cet OL - Besiktas a essentiellement tourné autour des évènements de 2017, les Lyonnais aimeraient pouvoir écrire leur propre histoire en 2024. Avec la volonté de poursuivre une série qui ne demande qu’à s’étendre.

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