"Supporters, fans de l'OL, est ce que vous êtes là ?» Ce traditionnel appel du speaker de Gerland n'a jamais pris autant de sens qu'en ce moment. Et pour cause, un élan de défaitisme envahit le peuple lyonnais semaine après semaine, et cette sinistrose grandissante a bien sûr gagné le blog.
Sectes, cliques et clans divisent peu à peu les supporters là où l'union fait pourtant bien la force. Jean-Michel Aulas, Ederson ou encore Gérard Colomb ont bien compris le danger d'une telle gangrène et appellent à une union sacrée autour de l'équipe pour les neuf derniers matchs de championnat. Car quand tout semble perdu, que le jeu n'y est plus, que la vista et le talent non plus, il reste le soutien. Infaillible et sans condition, il doit devenir une arme dans cette ultime ligne droite.
Certes, la cassure entre certains supporters et Claude Puel semble irrévocable, mais la fracture totale avec l'équipe n'est pas pour autant une nécessité. L'OL nous a régalé pendant près de dix ans et traverse une période de creux, à nous cette fois-ci d'élever notre niveau pour jouer notre rôle de douzième homme si important en ces temps difficiles.
Ce Lyon là a déjà suffisamment de pression pour lui rajouter la crainte d'être sifflé par ses propres supporters à Gerland ce dimanche. Bien entendu, nous sommes en droit d'attendre mieux, mais l'heure des comptes n'est pas encore arrivée. C'est dans l'adversité que l'on reconnaît les grands publics et Gerland doit prouver sa valeur face à Lens, Montpellier, Marseille et Caen en faisant comprendre à l'équipe qu'elle peut toujours compter sur ses fans. Supporters, fans de l'OL, serez-vous là ?
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