Incontestablement, Steed Malbranque s'est imposé à l'OL depuis son arrivée l'été dernier. Le milieu de terrain, 32 ans, a marqué les esprits lors de cette première partie de saison. La rédaction d'Olympique-et-lyonnais.com a choisi de l'élire joueur de l'année 2012. Etes-vous d'accord avec notre choix ?
Nous publions ici l'intégralité du portrait paru dans le magazine Lyon Capitale daté de novembre 2012.
Steed Malbranque, l'indispensable taiseux de l'OL
C’est à coup sûr le bon coup du mercato de l’été pour l’OL. Depuis son retour à Lyon, le milieu de terrain Steed Malbranque éclaire le jeu lyonnais tout en gardant une part de mystère en dehors du terrain. Portrait d’un taiseux, passionné par son sport, qui a retrouvé la joie de vivre dans son club de toujours.
“Je préfère les natures humaines qui ressemblent aux lacs gelés à celles qui ressemblent aux marais. Les premiers sont durs et froids en surface mais profonds, tourmentés et vivants en dessous. Les seconds sont doux et spongieux d’apparence, mais leur fond est inerte et imperméable*.” Cette citation pourrait avoir été écrite pour évoquer la personnalité quelque peu complexe de Steed Malbranque. Étincelant depuis son retour au sein de son club formateur, le natif de Mouscron (Belgique) ne laisse rien apparaître en dehors du rectangle vert.
“Je suis heureux”
Si on se fie aux apparences – il est vrai bien souvent trompeuses – on serait tenté de croire que l’ancien joueur de Fulham n’est pas épanoui. Guère expressif, il ne laisse rien paraître de ses pensées ni de ses émotions. Une posture qu’il a toujours adoptée. “C’est son caractère. Steed, c’est un taiseux. C’est quelqu’un d’extrêmement méfiant”, indique Robert Valette, son formateur à l’OL au milieu des années 1990. “Je suis très heureux, confie Steed Malbranque qui accepté de nous rencontrer juste avant un entraînement matinal. Je suis content d’être de retour à Lyon, une ville que j’apprécie, de retrouver mon club formateur.” Une joie sincère et naturelle, selon Rémi Garde : “Contrairement à ce que certains peuvent imaginer, il n’est pas triste et pas renfermé. C’est quelqu’un d’authentique, qui n’a jamais construit sa carrière médiatiquement et sur des faux-semblants.” C’est le moins que l’on puisse dire.
Véritable passionné de ballon rond, fan d’Enzo Scifo, Steed Malbranque apprend le métier de footballeur à Lyon. À 18 ans, le 21 février 1998, il dispute son premier match en professionnel face à Montpellier. Trois ans plus tard, il s’exile en Angleterre (Fulham, Tottenham et Sunderland) où il va disputer en dix ans 336 matchs de Premier League. Malgré de bonnes prestations et un comportement exemplaire sur et en dehors du terrain, le milieu offensif reste dans l’ombre. Le monde du football français l’ignore. “La France l’a oublié pendant dix ans, regrette Robert Valette, admettant toutefois qu’outre-Manche Steed Malbranque n’a jamais évolué dans une écurie ul- tramédiatisée. “Au-delà des qualités du footballeur, il faut savoir être dans le bon club au bon moment. Imaginez, si Steed avait évolué à Arsenal, forcément qu’il aurait été plus exposé.” Pas sûr, cependant, qu’il aurait joué le jeu médiatique. “Je suis plutôt réservé lorsque je ne connais pas les gens, souffle le numéro 17 de l’OL. Ce n’est pas parce qu’on est footballeur qu’on doit toujours parler. Il ne faut pas oublier le principal : être bon sur le terrain.”
“La France l’a oublié”
Touché par les fausses rumeurs sur sa vie privée Le football, rien que le football. Comme pour mieux fuir les questions extrasportives. Par exemple les interrogations sur sa vie privée qui vont surgir de manière incongrue à son retour en France. À l’été 2011, Steed Malbranque signe à Saint-Étienne. Ne prenant pas de plaisir aux entraînements, peu à l’aise au sein d’un vestiaire stéphanois festif et animé, il décide, quelques semaines après son arrivée, de rompre son contrat. Une décision qui suscite une certaine incompréhension et déclenche une série d’articles de presse colportant deux rumeurs : un fils gravement malade et un racket exercé par son père. “J’ai été déçu, car les médias ont raconté n’importe quoi ! On a dit que j’avais quitté Saint- Étienne car mon fils était malade, alors que je n’ai pas de fils. C’est très grave. Ça a été assez dur à vivre, se remémore-t-il. C’est pour cela que je n’aime pas trop parler dans la presse, car vous racontez souvent des bêtises. Déjà, à la base, je ne parle pas beaucoup. Cet épisode, ça ne m’incite pas à m’exprimer.”
Sur la relation difficile qu’il entretient depuis de longues années avec son père, Steed ne dira pas un mot. “Son père a toujours été exigeant, très sévère avec lui. Il voulait qu’il soit le meilleur de partout”, explique Robert Valette. Steed Malbranque s’est donc forgé une solide carapace, histoire de mieux se protéger. Loin du star-system footballistique, il préfère passer du temps avec la famille qu’il a fondée. Son cocon à lui. “Je ne fais pas de soirées, je ne suis pas branché people. J’ai une vie calme, une vie simple, justifie-t-il. J’emmène mes filles à l’école, je partage beaucoup de choses avec elles. C’est quelque chose de très important pour moi.”
"Il respire, il sent le jeu"
Rémi Garde : “Il respire le jeu, il sent le jeu” Avant de signer son contrat professionnel d’une durée d’un an, Steed Malbranque s’est entraîné avec l’équipe CFA. Sans broncher. Un court séjour où il a marqué les esprits. “Dans le vestiaire, il était calme et réservé, mais il dégageait une telle sérénité sur le terrain, se souvient l’attaquant Zakarie Labidi. Son attitude est une bonne leçon d’humilité. Malgré son expérience et son vécu, il était exemplaire, en ne cessant de travailler à l’entraînement.” Déterminé à retrouver le foot de haut niveau, Malbranque a vite trouvé ses marques à l’OL. Organisateur, récupérateur, passeur..., il est assurément la bonne pioche du mercato estival lyonnais. Rémi Garde : “Steed est un joueur intelligent : il respire le jeu, il sent le jeu. Il a une force de caractère énorme, il se donne les moyens pour réussir.” Des louanges justifiées au regard de son excellent début de saison. Mais qui ne feront certainement pas tourner la tête du principal intéressé.
Se faire oublier...sauf sur un terrain
Au moment de l’interroger sur ses principales qualités, ce dernier est gêné aux entournures. “C’est dur comme question”, lâche-t-il. Alors on insiste. Que peut-il apporter à cette équipe de Lyon ? “Ma combativité. J’ai cette habitude de ne rien lâcher sur un terrain et de tout donner.” Des caractéristiques de jeu qui ont trouvé écho, chez lui, à Lyon. À tel point qu’au sein du club cer- tains souhaiteraient déjà le voir prolonger (1). “C’est un peu tôt pour se projeter dans l’avenir, répond le joueur. Après, bien sûr, ça serait bien de continuer l’aventure ici.” En attendant, à défaut d’alimenter les gazettes, Steed Malbranque est devenu une pièce maîtresse du jeu lyonnais. De quoi penser à l’équipe de France ? “Non, je n’y pense pas, confie-t-il. Au regard de mon âge [il a 32 ans, Ndlr], c’est compliqué. Le sélectionneur [Didier Deschamps] essaie de construire un groupe pour la Coupe du monde au Brésil. Il est plutôt axé sur des joueurs plus jeunes.” Décidément, Steed Malbranque a le don pour se faire oublier. Sauf sur un terrain !
Razik Brikh
(1) Depuis la publication de cet article, Steed Malbranque a prolongé son contrat d'une saison.
* Dans les forêts de Sibérie, de Sylvain Tesson, Gallimard. Prix Médicis essai 2011.
Crédit photo : JB Autissier / Panoramic
Si Gomis devait partir (le club a sans doute prévu cette éventualité) il faudra un remplaçant. Ce n'est pas plus simple. Quitte à changer de système offensif... Le coach ne cherche pas forcément le même format de joueur.
Je suis d'accord pour Monzon, il faut attendre car ce n'est pas facile de s'adapter dans un groupe comme celui de l'OL. J'avais déjà défendu Dabo qui, les premiers temps de son arrivée, était copieusement vilipendé.
Shinobu Ohno en route pour Lyon !
La star japonaise va s'engager dans les prochaines heures avec l'OL féminin. Un renfort de poids pour l'attaque lyonnaise.
L'OL féminin est sur le point de réaliser le premier gros transfert du marché hivernal. La star japonaise Shinobu Ohno va s'engager dans les heures qui viennent avec le sextuple Champion de France. L'attaquante a officialisé sa décision lors d'une conférence de presse au Japon : "Je suis très heureuse de pouvoir rejoindre ce grand club qu'est l'Olympique Lyonnais, et je peux vous assurer que je ferai de mon mieux pour répondre aux attentes du club et des supporters. Je ferai également mon maximum pour que l'OL gagne plus de titres. Je tiens à adresser à tout le monde mes plus sincères remerciements."
Shinobu Ohno est depuis plusieurs années l'attaquante vedette de la sélection japonaise, avec laquelle elle a remporté la Coupe du Monde 2011 et la médaille d'argent aux JO de Londres, l'été dernier. Vainqueur du dernier championnat du Japon avec l'INAC Kobe, Shinobu Ohno s'est inclinée face à l'OL lors de la finale du Mondial des Clubs, en novembre. Sa prestation a néanmoins séduit Patrice Lair et son staff, qui avaient déjà eu l'occasion d'étudier son profil en vidéo.
Très rapide et adroite balle au pied, Ohno peut évoluer sur tout le front de l'attaque, et en position de n°10. À 28 ans, elle possède déjà l'expérience du haut niveau avec 101 sélections et 38 buts inscrits avec le Japon. Shinobu Ohno retrouvera à l'OL sa compatriote Ami Otaki.
Sinon, le classement sur le site de l'OL c'est Bafé le joueur de l'année, Steed en 2 et Gonalons en 3 😉
bonne recrue pour les nanas, cette petite japonaise !!
bonjour tout le monde,
c'est bien calme en ce moment . C'est la fin du monde qui doit faire ça ou peut être les vacances de fin d'année à bouffer et faire la fête , lol.
bon pas de nouvelle , bonne nouvelle côté transfert ! j'ai lu des rumeurs du style bastos au brésil, gomis en russie mais rien de bien folichon et pertinent pour l'instant.
lovren sera suspendu 1 match ferme après son rouge contre nice. et on attend tous les joueurs de retour sur le front pour le début de l'année 2013 (gourcuff, grenier, malbranque à 100%, lacazette ...)
pour monzon, il faut lui laisser le temps de faire son trou. et je réitère que ce joueur a un profil d'ailier gauche et pas de défenseur latéral. sa force de frappe, son niveau en défense en ferait un excellent joueur à ce poste. il provoque a envie de jouer de l'avant reste à savoir si il sait bien centrer.
pour gomis, attendons de voir ce qu'il va se passer avant de tirer sur l'ambulance. rien n'est avancé ormis la position de chelsea pour qui il est un second choix. il se sent bien à OL et a un plus petit salaire que lisandro . peut être bien que c'est licha qui va retourner en argentine. enfin, l'un ou l'autre serait une grosse perte de toute manière. Briand en AC !! oh my god ! si vous en aviez marre des vendanges de gomis alors je vous plainds car bryan c'est fois 100 dans ce domaine.
bastos - gomis - lacazette
monzon/guezzal - lisandro/benzia - brian/pléa
sachant que lacazette peut aussi joué dans l'axe et que bastos peut très bien joué à gauche on pourrai avoir si gomis ou lisandro sont vendus:
guezzal-lacazette-briand en second choix.
Je pense qu'il y a de la place pour la vente d'un d'entre eux. sachant qu'aujourd'hi la meilleur offre qu'on pourra avoir impact soit gomis, soit lisandro, soit bastos.
réponse de aulas à caiazozo:
Aulas craque et utilise le PSG pour descendre l'ASSE
Décidément, les marrons sont de sortie pendant la trêve des confiseurs. Si, avant et pendant le derby entre Saint-Etienne et Lyon, les attaques n’avaient pas été très virulentes entre les deux clubs afin d’éviter de faire trop monter la pression sur le match, les hauts-dirigeants des deux entités commencent à se livrer à une passe d’arme médiatique qui fait du bruit. Ce jeudi, Bernard Caïazzo avait envoyé deux missives à l’encontre de l’Olympique Lyonnais sur une alliance avec l’OM pour contrer l’OL (voir article) et ensuite sur la soi-disant pauvreté du club de Jean-Michel Aulas depuis l’arrivée des Qataris au PSG (voir article). Le président lyonnais s’est appuyé sur ce dernier point pour envoyer un tacle bien senti à l’encontre de l’ASSE. En vacances dans les Antilles, un Aulas bien remonté a téléphoné au journal Le Parisien pour envoyer une missive très ciblée, tout en caressant le PSG dans le sens du poil, histoire de rappeler à qui cette critique était destinée.
« Grâce à leurs investissements, les Qatariens ont sauvé le football français. Pas forcément Lyon ou Marseille, des clubs structurés avec des actionnaires solides. Mais ils ont sauvé des clubs moyens comme Saint-Etienne, qui, sans eux, auraient été en difficulté. L’arrivée du Qatar est donc une aubaine et ne pas le reconnaître serait idiot. Bravo donc aux Qatariens, à Nasser al-Khelaifi et à BeIN Sport », a lancé un Jean-Michel Aulas bien décidé à avoir le dernier mot dans cette polémique, et qui n’a clairement pas souhaité faire dans la dentelle en critiquant bien évidemment au passage la gestion financière de l’ASSE.
vous connaissez ce joueur :
Le PSG pense à l’avenir avec Isimat-Mirin
défensuer centrale de valencienne (3 sélections en edf espoir) . ça serait mieux que koné , vous ne croyez pas . Valenciennes en veut 5 M quand même !!
Bonjour le blog
J'connais pas ce joueur Poussin mais 5M c'est déjà rédhibitoire...le VAFC, il font 8 bons matchs, se retrouve en 1ère partie de tableau et ils veulent vendre l'équipe complète a plus de 3M/joueur...pfff...y'en a qui critiquent Aulas mais là on a un champion...
Moi le joueur que je j'aime dans cette équipe et qui doit pas coûter des 100 et des 1000 c'est LeTallec, un bon attaquant pour pas cher. Danic est combattif aussi!
Il mange quoi Mathieu pour Noel ??
Réponse : 2 bûches ( Mathieu Debuches)
Il fait quoi après avoir mangé ??
Réponse : Il chie ( Mathieu Debuchie)
Comment il chie ??
Réponse : Debout ( Mathieu Debouchy )