Malgré l’instauration d’une formule sur la base de play-offs, le titre de champion de France se jouera entre l’OL et le PSG vendredi prochain (21h). Un énième rendez-vous cette saison entre les deux cadors du foot féminin français.
Il y avait eu 26 points d’écart entre l’OL et Reims lors de la saison régulière. Il n’y a pas eu 26 buts de différence dimanche au Parc OL, mais pour la troisième fois de la saison, les Rémoises sont reparties avec une valise bien remplie de leur opposition contre les Fenottes (6-0). À écouter Amandine Miquel, la coach rémoise, cette demi-finale n’était finalement pas l’objectif visé et cela pose encore un peu plus la question des play-offs et de sa mise en place. La FFF et le diffuseur Canal Plus voulaient du suspense, ils se retrouveront avec un nouveau duel entre l’OL et le PSG.
Pour les audiences, cela ne devrait pas être un problème, mais l’effet de surprise attendu avec cette formule n’a pas eu lieu samedi et dimanche pour les demi-finales. "Ça laisse peu de surprises finalement par rapport à cette nouvelle formule, c’est de nouveau une finale entre Paris et l’OL, a donné l’impression de regretter Sonia Bompastor dimanche. Mais en tout cas tout ce que l’on a fait durant toute la saison nous servira forcément vendredi prochain pour aborder cette finale."
"Le PSG sera certainement revanchard"
Tenant du titre, l’OL défendra donc sa couronne à domicile face à son meilleur ennemi qu’est le club parisien. Sur un match, tout est possible et les onze points de différence lors de la saison régulière ne compteront plus vendredi (21h) au Parc OL. Pour la sixième fois en 2023-2024, les deux locomotives du foot féminin en France vont croiser le fer et il y aura certainement un esprit de revanche du côté du PSG après l’élimination en Ligue des champions. "Ce sera une compétition différente, un autre contexte. Je pense qu’elles seront revanchardes. Maintenant, c'est sûr que de les avoir éliminées d’une compétition, ça doit leur trotter dans la tête. C’est 90 minutes et les tirs au but directement, donc tout est possible. On s’attend à tous les scénarios."
La demi-finale contre Reims a eu le mérite de faire travailler les joueuses lyonnaises et leur coach a pu apprécier le sérieux fourni, en étant "rigoureux sur l’aspect défensif" et en "travaillant dans les 30 derniers mètres" à l’image des deux missiles de Daniëlle van de Donk et Amel Majri. Ne reste plus qu’à répéter ces efforts vendredi à la maison pour un 17e titre.
Allez pas de blague mesdames. Torchez-nous cette formule pourrie.
Moi ça me fout les boules de vouloir surenchérir un titre que les fenottes ont survolé durant 24 matchs de par leur expérience et maitrise , staff inclue !
... t'es pas l'seul brad... y'en a un max que ça gonfle ce système de play-off ...
C'est pas nouveau en plus, au début des années 2000 il a duré 3 ou 4 saisons... et ce n'est pas pour autant que le foot féminin a été plus visible à l'époque...
L'engouement du public a commencé 10 ans plus tard avec les résultats de l'EDF en CDM 😜 ... pour se poursuivre avec les titres Européens de nos Fenottes.
Je crains toujours, qu'à l'avenir se soit une compétition européenne (calquée sur celle des USA) qui fera vraiment évoluer ce sport... les championnats domestiques ne remplissent pas régulièrement les stades et n'attirent que mollement les sponsors (sauf pour quelques grands clubs Anglais ou Espagnols)
En France, les confrontations OL/PSG finiront par lasser le consommateur... et les fans ne sont pas encore assez nombreux pour aller voir tous les autres matchs programmés à des heures indues pour un spectacle familial ! 😕
Je le remets ici puisque ça concerne l'OL féminin :
Lu sur "le Progrès".
Depuis qq temps, des négociations auraient été entamées entre le LOU et Michèle Kang pour que l'OL féminin évolue à ... Gerland.
Devant la difficulté à trouver un lieu pour un stade de 12000 places cette solution serait envisagée.
Cette info a peut-être été évoquée par qq ici déjà ?
Merci Janot,
Gerland fait figure de candidat idéal en termes d’identité et d’accessibilité.
Par contre, j’ai du mal à imaginer qu’on puisse partager une pelouse entre Top14 et D1..
.... et les vestiaires ?
Un lieu de vie adapté n'est-il pas aussi nécessaire ?
Les rugbyman sont des êtres très respectueux de leurs lieux de vie et de ceux avec qui ils les partagent 😁