Lyon reçoit Nice, samedi, pour jouer le dernier match de l'année et prendre ses trois points pour rester dans le haut du tableau. C'est aussi le retour de Claude Puel à Gerland. Un match particulier.
Heureusement que la fin du monde n'a pas eu lieu… la veille de l'affiche OL-Nice. Pour cause : samedi, l'ancien entraîneur mal-aimé de l'OL, Claude Puel, retrouve la pelouse de Gerland pour la première fois depuis son départ, à l'été 2011. Parti sans le moindre titre au palmarès des Gones, il revient à la tête d'une équipe niçoise invaincue depuis le 27 octobre."Autant vous dire qu'on lui réserve un accueil très, très chaleureux !", ironise Noémie, 22 ans, supportrice du côté des Bad Gones. Moi je verrais bien une banderole du genre : Regarde ce qu'a fait Rémi Garde en un an et regarde ce que tu as fait, toi, en trois ans." Au virage Sud, "on n'a pas prévu de banderole particulière même si les plus jeunes auraient voulu, indique Christophe, porte-parole du groupe de supporters Lyon 1950. Contre Claude Puel, on a jamais été trop virulents. On était contents de le voir partir. Mais samedi, on va plutôt jouer l'indifférence". C'est pire.
"Pas de rancunes, simplement une mémoire réactivée"
L'ancien coach de Lyon n'est pas seulement parti sous les huées des supporters, il est aussi en bisbille avec son ancien président, Jean-Michel Aulas, à qui il réclame pas moins de 5,5 millions d'euros en indemnités de licenciement. L'affaire sera jugée le 14 février. On imagine une poignée de main glaciale, les intéressés jouent plutôt la carte de l'apaisement. Quand l'un, Claude Puel, parle de "match comme les autres", l'autre, Jean-Michel Aulas, promet : "Je lui serrerai la main, si j'ai à le croiser, comme je serre la main de tous les entraîneurs passés ou pas par Lyon". Sans rancunes ? "Il n'y a pas de rancunes simplement une mémoire réactivée"…
Les Lyonnais ont aussi une revanche à prendre sur les Niçois
Mais pour les hommes de Rémi Garde, le match de samedi ne sera pas, c'est sûr, un match comme les autres. Solides leaders du classement durant le mois de novembre, l'OL a perdu ses cinq points d'avance après le match nul face à Nancy (1-1) et la défaite à Paris (1-0). Passionné dans les tribunes, le face à face contre Nice le sera encore plus sur la pelouse. Car les Lyonnais ont aussi une revanche à prendre sur les Niçois. "Le match perdu chez nous contre Nice, la dernière journée de la saison passée (3-4), est un très mauvais souvenir que j'aimerais évacuer", confie Rémi Garde. "On a perdu nos trois derniers matchs contre eux, dont le dernier en Coupe de la Ligue fin octobre, insiste Assia, 24 ans, rencontrée à la boutique de l'OL. La vengeance est un plat qui se mange froid !". Oui, heureusement que la fin du monde n'a pas eu lieu… la veille du match de toutes les passions.
Crédit photo : @Gwendoline Le Goff / Panoramic
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