C'est donc l'Espagne qui a été sacrée hier soir Championne du Monde de football. Un titre Historique pour la Roja qui réalise ainsi le doublé Coupe du Monde/Euro. Mais plus que la victoire d'un pays, c'est la victoire du jeu qui est à saluer.
Face à des Battaves, peu être trop intimidés par l'événement, l'Espagne a une nouvelle fois pris le jeu à son compte et confisqué un ballon sans cesse en mouvement. Face à une telle domination, les Oranjes ont fini par craquer, mentalement dans un premier temps. Van Bommel puis De Jong auraient tous deux mérités d'être expulsés avant la demi-heure de jeu. Le match était haché mais néanmoins intense et malgré une forte domination espagnole, les pays-Bas se montraient dangereux dans l'axe principalement. Robben très en vue hier soir aurait même pu punir la Roja de son manque de réalisme à l'heure de jeu puis à la 83e minute. Deux actions énormes conclues par une deux interventions magistrales de Casillas. Décriés toute une année, le portier Madrilène prouvait son statut en sauvant son équipe et son pays.
0-0 à la fin du temps réglementaire, la prolongation ressemblait alors à un résumé des 90 minutes passées : une avalanche d'offensives espagnoles et de nombreuses fautes des Battaves. Mais cette fois-ci les Oranjes allaient voir rouge puisque Heintiga était prié de rejoindre les vestiaires à la 109e minute. Réduits à 10, les Pays-Bas finirent par craquer, logiquement. Iniesta, bousculé et malmené durant toute la partie faisait chavirer l'Espagne à 4 minutes du coup de sifflet final. Une récompense pour le jeu pratiqué par cette équipe à la touche si Catalane. Iker Casillas n'en finissait plus de pleurer avant d'aller, enfin, soulever sa Coupe du Monde et embrasser ce trophée d'or si mérité.
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