L'OL a dominé le football français dans les années 2000 et le PSG semble parti pour faire la même chose lors de cette décennie 2010. Le match de ce dimanche soir est l'occasion de comparer les deux équipes.
C'est ce qu'à fait Peguy Luyindula à nos confrères du Parisien, lui qui a évolué dans les deux clubs durant sa carrière. "Si c’est celui de Houllier (2005-2007), je pense que le PSG ne le battrait pas car il était plus abouti, il avait une plus grande expérience collective commune. C’est une équipe qui savait gérer les événements et ses adversaires. Une équipe avec des individualités prestigieuses n’est pas forcément supérieure à une autre plus collective."
Mais il tient à ajouter une nuance. "Après, si vous me reposez la question dans cinq ans, je ne vous dirai peut-être pas la même chose si le PSG a, d’ici là, gagné tous les titres."
Ludovic Giuly aussi a évolué dans les deux clubs, et pour lui cela ne fait aucun doute : le Grand OL était plus fort. "Cela aurait pu faire un très grand match. D’un côté un milieu avec Mahamadou Diarra, Essien ou le Portugais Tiago et de l’autre Thiago Motta, Matuidi et Verratti, j’aurais aimé voir ça ! Maintenant, comparer une équipe qui n’a qu’un seul titre de champion de France à une autre qui les a amassés pendant sept ans, c’est trop tôt. C’est le palmarès sur plusieurs années qui donne la valeur d’un groupe, tempère Giuly au Parisien.
Il ajoute qu' "individuellement, les Parisiens sont supérieurs à pas mal de Lyonnais des années 2000. Mais eux formaient un groupe parfaitement huilé. Il y avait beaucoup de complémentarité, notamment sur les paires arrière latéral-milieu (Abidal-Malouda et Réveillère-Govou). Au PSG, cela flotte quand même encore un peu."
Le mot de la fin revient à Rémi Garde, qui prend de la distance sur le sujet. "C’est compliqué de comparer deux équipes à deux époques différentes. On est dans une configuration totalement différente car Lyon avait des joueurs qui venaient du championnat de France, ce qui n’est pas le cas de Paris."
Les admirateurs de Gomis et des buts (ils en verront ce soir mais pas forcément du côté qu'ils espèrent) n'apprécieront pas ces déclarations sur le groupe collectif.