Ce vendredi (21h), l’OL joue l’avant-dernier match de sa saison. Un match couperet contre le PSG afin de s’octroyer le titre de champion de France et de se donner de la confiance avant la finale contre le FC Barcelone dans une semaine à Bilbao. Deux rendez-vous à double tranchant.
Elles n’ont pas voulu adopter une stratégie défensive. Ce n’est pas le genre de la maison que ce soit sur le terrain ou face au micro. Mercredi, Sonia Bompastor et Vanessa Gilles ont tout sauf cherché à penser au pire. Pourtant, les deux rendez-vous qui attendent les Fenottes en cette dernière semaine peuvent tout changer. Faire de cette saison un exercice exceptionnel avec une seule défaite au compteur et trois titres ou tout perdre ou presque avec un titre sur deux, voire faire chou blanc. Car c’est bien le mal qui peut guetter l’OL ce vendredi soir (21h) à Décines face au PSG.
Avec la nouvelle formule des play-offs, on remet les compteurs à zéro et sur 90 minutes, les Parisiennes peuvent créer la sensation en faisant tomber l’ogre lyonnais. C’est la magie ou l’incohérence de ce format, suivant du côté où l’on se place. "On a déjà été dans ces situations-là, on a l’expérience de ces moments. C’est un contexte nouveau certes, mais on a l’habitude de jouer des matchs à enjeux avec des titres à aller chercher d’une semaine sur l’autre."
Un ascendant psychologique sur le PSG
À l’heure de préparer la venue du PSG au Parc OL, la formation lyonnaise n’est pas dans l’état d’esprit de se dire que cette fin de saison peut se jouer sur un coup de poker. Comme elles aiment à le rappeler, les Lyonnaises sont sûres de leurs forces pour aller chercher un 17e titre national et une 9e coupe d’Europe. Seulement, ne comptez pas sur Sonia Bompastor pour mettre la charrue avant les bœufs. Du FC Barcelone, l’OL aura tout le temps d’y penser à partir de samedi.
L’objectif premier reste le champion par ordre chronologique et pour la 6e fois de la saison, le PSG se mettra en travers de la route des Fenottes. Avec une différence majeure : cette rencontre permettra d’obtenir un trophée. Alors tous les points positifs sont bons à prendre comme le fait de jouer à domicile (plus de 15 000 spectateurs attendus) ou d’avoir un ascendant psychologique après les matchs de Ligue des champions et aucune défaite sur la saison contre le PSG. "Tous les éléments sont importants dans ce genre de matchs, mais tout le travail réalisé durant la saison nous permet d’arriver sur cette finale avec de la sérénité et de la confiance."
Une fin de saison avant un été mouvementé
Focus "à 100% et même plus" sur cette finale du championnat inédite par le format, bien moins par l’affiche, l’OL ne veut pas penser au scénario du pire. Il y a pourtant cette crainte, d’autant plus que la finale de la Ligue des champions intervient seulement une semaine plus tard. On est loin des deux semaines de préparation qu’il pouvait exister auparavant.
Les Lyonnaises n’ont pas la tête à Bilbao, mais l’aspect mental rentre forcément en compte et une contre-performance ce vendredi contre le PSG peut avoir d’autres incidences que la simple perte d’un titre. Dans le flou qui entoure le futur proche de l’OL sur certaines décisions sportives comme l’avenir de Sonia Bompastor ou structurelles (Gerland comme solution de repli ?), cette fin de saison a une importance à plus d’un titre. Mais c’est mal connaitre les coéquipières de Wendie Renard pour ne pas croire qu’elles seront au rendez-vous de ces matchs capitaux.
Priorité à la LDC mais il faut évidemment cartonner Paris.
Salut Juni,
Oui, c'est la base !
"Mais c’est mal connaitre les coéquipières de Wendie Renard pour ne pas croire qu’elles seront au rendez-vous de ces matchs capitaux." (DAVID HERNANDEZ)
Donc, David croit qu'elles ne seront pas au RDV...
👍 😋 👍 😀 😇