L’OL fait son retour à la compétition en 2024 ce dimanche 7 janvier contre Pontarlier (14h30). Ce match de Coupe de France doit lancer l’équipe vers l’objectif maintien.
Rarement, voire jamais, l’OL aura été dans cette situation dans son histoire récente. 15e à la trêve hivernale, il doit repartir sur de nouvelles bases en 2024, tout en gardant la dynamique des trois dernières sorties (trois victoires). Cela passera entre autres par un bon début d’année, et donc par un succès contre Pontarlier en 32es de finale de Coupe de France.
Lancé dans une opération maintien, l’Olympique lyonnais doit d’abord franchir cet obstacle sur sa route. Un duel qui se jouera à Besançon, dans l’antre de Léo-Lagrange. “Ce premier match va nous plonger dans l’ambiance de la coupe. A Besançon, face à toute une région, puisque l’ensemble des Franc-Comtois, dont je fais partie, seront ralliés à cette cause-là. Mais malheureusement, il y aura un traître parmi eux et j’espère être celui-ci”, a déclaré dans un sourire Pierre Sage.
Pierre Sage connaît ce type d'adversaire
Face au pensionnaire de National 3, les Rhodaniens auront sûrement besoin de leur entraîneur, toujours au statut d’intérimaire, et qui maîtrise plutôt bien ces équipes semi-professionnelles. “Je connais assez bien cette adversaire, c'est un club que j'ai déjà rencontré. La logique reste la même, c'est une formation qui met beaucoup d'engagement, qui a une bonne organisation, elle est capable de créer des surprises, elle l'a déjà fait par le passé, a observé Sage. Il y a toujours cette logique de ne jamais baisser les bras. À nous de faire en sorte que la rencontre soit la plus positive pour nous, et ce, le plus rapidement possible pour que qu’ils ne prennent pas confiance au fur et à mesure. Ça doit être une partie difficile pour eux.”
En face, le CAP vivra un moment rare, lui qui n’a affronté qu’à une seule reprise un membre de l’élite dans son histoire. “C’est fantastique pour le club. Montpellier (en 2018, défaite aux tirs au but), c'était un match où on recevait une Ligue 1. Avec l’OL, on passe un niveau au-dessus. On reçoit un grand d’Europe même s’il y en a eu moins ces dernières années. Mais ça reste un club sept fois champion de France, a rappelé dans nos colonnes Jean-Luc Courtet, le coach des Pontissaliens. C’est quelque chose de marquant, car ma génération de joueurs a grandi avec un Lyon dominant. On passe une étape supérieure au niveau du club, parce qu'on va pouvoir dire qu’on a joué devant 10 000 personnes contre le grand Olympique lyonnais.”
La Coupe pour gagner en confiance ?
Si l’on se place dans la peau de l’OL, cette compétition, sous réserve de franchir les deux-trois premiers tours, peut aussi être une manière de gagner en confiance pour le championnat. Mais ne comptez pas sur Pierre Sage pour fixer un objectif. “Prenons les affiches les unes après les autres. En Coupe de France, on n'a pas le choix. Si tu veux atteindre la marche suivante, tu as surtout intérêt à bien négocier la précédente, a glissé le Jurassien. On n'a pas de vision sur un quart de finale, une demie, une finale. On n'est pas, aujourd'hui, dans une situation où on a suffisamment de garanties pour avoir des objectifs très élevés. Nous sommes conscients de ce qu'on est capables de faire, tout le monde doit vivre à ce rythme-là.”
Chez les joueurs, on reste prudent, mais on a envie aussi de capitaliser sur ce tournoi à part pour enclencher un cercle vertueux après des mois de galères. “La première partie de saison a été compliquée à cause des nombreux changements, mais on a bien terminé la fin d’année. On est sur une bonne dynamique et on espère continuer d’aller de l’avant. La trêve est terminée et on veut donner de la continuité et de la confiance en nous. C’est une rencontre de coupe et il faut la victoire, c’est tout. Si on gagne ces parties, ça permet de prendre confiance pour le championnat, a affirmé Diego Moreira. On sait qu’on n’était pas la meilleure équipe jusqu’ici. Il nous faudra de la confiance en nous, mais pas se dire qu’on va aller à Besançon et qu’on va gagner, que ce sera facile. Il faut savoir d’où on vient et rester humble.”
L'OL avec tous ses titulaires disponibles
Preuve d’ailleurs que ce duel contre Pontarlier est pris très au sérieux et doit servir pour la Ligue 1, le staff lyonnais n’a pas l’intention d’envoyer une “formation B”. Au-delà des absents, et ils seront nombreux (Lovren est suspendu, Nuamah et Baldé sont à la CAN, tandis que Caleta-Car, Mata, Diawara sont incertains et que Lepenant est blessé) les titulaires habituels seront alignés. De quoi aussi préparer le déplacement au Havre dimanche le dimanche 14 janvier (17h05), crucial dans la course au maintien. “Tant qu'on est très clairs sur le fait que c'est la partie présente qui compte et que dès qu'elle est finie, on se concentre sur la suivante, je pense que ce n'est pas énergivore”, a clamé l’entraîneur rhodanien.
Avec de toute manière un rythme d’une affiche par semaine pour le moment, on ne peut pas dire que l’OL ait tapé dans les organismes. Donc priorité à coupe ce week-end, avant de rebasculer sur le train-train quotidien de la L1, où la situation sera bien différente.
" Éviter le piège " c'est une évidence ! En coupe de France trop d assurance c'est la souffrance ! Seules l'expérience et la brillance conduisent à l'espérance...
A Besançon il faudra continuer de mettre les pendules à l'heure et ne pas jouer la montre.
Je compte les heures sur ma Rolex avant ce rdv : l'heure est grave!
Bon dimanche à tous!
Les doigts dans le nez.
Quelqu'un sait quand se jouera le 16eme de final si l'on passe ce tour svp ?
@LinkPretender le week-end du 20-21 janvier
Merci
La coupe doit être un objectif majeur cette saison.
Sous JMA elle a été bien trop denigrée car soi-disant pas assez sexy ou lucrative, et cela a certainement contribué à la perte de l'envie de gagner dans le club.
Les tours suivants seront bien plus durs...
D'autant plus qu'il n'y a eu aucune surprise sur ce tour il me semble, donc il reste du lourd.