Après les incidents face à l'OL le 17 décembre dernier, le Paris FC a écopé de cinq matches de suspension de son stade de Charléty. Une sanction que le club parisien va tenter de réduire, ce jeudi.
Presque deux mois après les tristes incidents en tribunes qui ont émaillé le 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et l'Olympique lyonnais (lire ici), le club parisien va tenter de défendre son cas. En effet, c'est ce jeudi (11h) en visioconférence que le PFC sera auditionné par la commission supérieure d'appel de la Fédération française de football (FFF).
Une possible perte estimé à 100 000€
La formation parisienne qui est actuellement 3e de Ligue 2 et à la lutte pour une accession en Ligue 1, va tenter réduire sa sanction notamment concernant sa suspension de terrain. Le Paris FC a vu son stade Charléty suspendu pour cinq rencontres. Une sanction qui aurait comme conséquence une perte estimée à 100 000€ par les dirigeants parisiens.
Le club de la capitale a été débouté par la Commission Supérieure d’Appel. Cette dernière a confirmé les sanctions de la commission de discipline, en l'aménageant. Les cinq matchs fermes sont désormais prévus comme suit : trois à huis clos à Charlety et deux matchs à l'extérieur (un match contre le Havre AC déja purgé).
Concrètement, le PFC, jouera son match contre l’AC Ajaccio, co-leader du championnat, au Mans le lundi 7 février et les matchs contre l’US Quevilly, le FC Sochaux et le Chamois Niortais sans la présence de ses supporters.
« Le Paris FC prend acte de la décision de la Commission Supérieure d’Appel qui confirme la sanction de cinq matchs, relative au terrain », a écrit le club de Ligue 2.
Toutefois, les Parisiens se sont attaqués à la FFF et à la LFP dans la suite de leur communiqué. Ils déplorent « le caractère disproportionné de la sanction qui affecte les joueurs, le staff et le Club tout entier, évoquent « des problèmes de gouvernance qui affectent le football français » et s’insurgent contre le « manque d'équité ».
« Le Paris FC ne manquera pas de soulever, en temps et en heure, les problèmes de gouvernance qui affectent le football français. Ces problèmes se traduisent aujourd’hui par des décisions en matière disciplinaire parfaitement inéquitables, quand on analyse le traitement d’incidents récents dans les stades.
Le principe d’équité dans le déroulement des compétitions, en l’occurrence le championnat de Ligue 2, normalement sous l’autorité de la Ligue Professionnelle de Football, est aussi clairement bafoué », a martelé le club classé 3e de L2.
Foot sur 7.