Organigramme flou, équipe supprimée… C’est l’incertitude à l’académie féminine de l’OL 

Si les résultats ont suivi encore cette saison avec des victoires et des titres, c’est actuellement l’incertitude qui règne à l’académie féminine de l’OL. La formation lyonnaise pourrait en prendre un coup.

Les U13 et U19 qui remportent le titre de championnes de France, la réserve qui a bien tenu son rang en D3 pour sa première année au niveau national, et d’autres victoires des U17 par exemple… La saison qui vient de s’achever a encore une fois rappelé que l’OL féminin était le meilleur club français, chez les professionnelles et les jeunes. Mais, au moins pour l’académie, on ne sait pas si cela durera. 

En effet, selon nos informations, c’est actuellement le flou qui règne au sein de la section féminine du centre de formation lyonnais. Située à Meyzieu, comme les garçons, cette dernière vit une période "incertaine", pour reprendre les mots soufflés en interne. Il faut dire que des changements vont avoir lieu à l’intersaison et qu’ils pourraient avoir des conséquences sur l’avenir de cette branche du club. 

Commençons par la suppression d’une équipe pour l’exercice 2024-2025. La catégorie concernée n’est pas connue, mais une source nous a indiqué qu’il se pourrait que d’autres tranches d’âge soient impactées dans les saisons qui vont suivre. D’après les règlements fédéraux, les participants à la D1 doivent seulement disposer d’une formation U19 au niveau national, ou d’un groupe U19, U18 ou U15 en région ou en district. En théorie, l’OL peut donc se passer de tous ses effectifs, sauf d'un, qu’il engagerait dans la compétition souhaitée. 

Pourquoi cette décision ? Car il semble que Michele Kang mise avant tout sur un modèle américain, basé avant tout sur la post-formation et sur le recrutement. "Pour elle, une académie doit avoir un retour sur investissement, or, aujourd’hui, elle ne rapporte pas d’argent, elle en coûte", nous dit-on au sein de l’Olympique lyonnais. La propriétaire des vice-championnes d’Europe veut donc trouver un moyen pour réduire les frais de la structure. 

Rappelons que depuis la cession de la section féminine de l’OL par John Textor le 8 février dernier, la femme d’affaires doit s’acquitter du financement de la section féminine du centre de formation, une somme dont Michele Kang aimerait davantage se servir pour améliorer l'effectif professionnel. Une dépense dont "elle ne voit pas l'intérêt", explique une source. Alors qu'elle veut s'émanciper de la partie masculine du club en déménageant pour avoir son stade et son centre d’entraînement, est-il possible que l’académie suive ? Ce n’est pour l’instant pas dans les cartons, mais il est possible que ce soit le sens de l’histoire à l’avenir. 

Sur la suite, beaucoup s’interrogent, puisque l’organigramme n’est pas encore établi et que peu d’informations sont données aux employés. "C’est une découverte au jour le jour. On ne sait pas trop où on va. Il faut rester prudent car ça peut aller très vite. Les directives ne sont pas toujours claires et certaines", insiste-t-on en interne. La question du futur(e) entraîneur(e) du groupe professionnel et de son staff sera l’autre grosse question de l’été. De cette nomination dépendront plusieurs choses. La passerelle existera-t-elle toujours entre la formation et les professionnelles pour permettre aux Fenottes de voir émerger des talents venus du centre ? Ce sera à scruter.

Il faut dire qu’avec Sonia Bompastor, les "grandes" n’étaient jamais bien loin. Ancienne directrice chez les jeunes, elle a conservé jusqu’à son départ pour Chelsea un regard particulier sur les équipes à Meyzieu, même si dernièrement, c'était un peu moins le cas avec les prérogatives de plus en plus importantes qu’elle a eues à remplir. Elle restait tout de même attentive à ce qui se passait, et n’a pas hésité à envoyer à deux reprises la réserve pour des affiches de D1 en fin d'exercice, contre Guingamp (succès 2-1) et Bordeaux (défaite 2-1).

Quel impact cela aura-t-il sur ces footballeuses en herbe ? Pour l’instant, aucun a priori. Les joueuses ne sont pas trop inquiètes, elles le voient toujours comme le club phare et ça ne va pas changer grand-chose pour elles. En revanche, les parents prennent conscience que l’OL évolue dans un sens qui n’est pas celui qu’ils espèrent. Sur le plan des compétences, l’institution lyonnaise "commence à être un peu rattrapée, nous confie-t-on. Il y avait déjà une baisse constatée depuis quelques saisons, et peut-être que l’arrivée de Michele Kang va accélérer cela."

Sur le court terme, le travail des saisons précédentes porte encore ses fruits. "On a encore deux ou trois bonnes années, puis ça pourrait chuter", juge une source ayant un œil averti sur la formation. Globalement, on constate une régression, qui ne se remarque pas forcément de l’extérieur, car "les résultats suivent encore", nous décrit-on. Les Fenottes peuvent en plus compter sur une forte attraction vis-à-vis des jeunes, donc le recrutement n’en pâtit pas pour le moment. Mais pour la suite, c’est l’incertitude qui est le maître-mot du côté de l’académie féminine.

21 commentaires
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    King-Lacazette - mar 18 Juin 24 à 8 h 11

    Finalement Kang n'est peut-être pas aussi bien que cela

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      Kelshak - mar 18 Juin 24 à 8 h 13

      Mais elle présente bien.

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    2. Olympien First
      Olympien First - mar 18 Juin 24 à 8 h 57

      Tout en appréciant les premières impressions données par la nouvelle patronne de l'OL Féminin, j'avais tout de même émis quelques réserves et souligné la nécessité d'attendre un peu avant de lui accorder pleine confiance.

      Ces réserves ont malheureusement progressivement atteint un niveau plus élevé. Pas encore égales à celles émises sur Textor qui elles ont d'emblée été très hautes (et qui depuis n'ont pas diminuées bien au contraire, malgré une saison "sauvée" en mode miracle, miracle qui au vu des nouveaux éléments qui apparaissent a bien peu de chances de se répéter).

      Cette volonté de faire du trading en délaissant le Centre de Formation est bel et bien une politique essentiellement financière. D'autant que former des jeunes rapporte probablement moins, mais n'est pas nécessairement déficitaire si la formation est de qualité et permet également des ventes de joueuses (ou joueurs) à un prix suffisant pour couvrir tous les coûts de la formation et même faire quelques bénéfices. Surtout cela contribue à offrir à des jeunes de la région une perspective éducative et sportive de qualité.

      On voit bien de quoi il s'agit, l'un des méfaits de la "mondialisation", en privilégiant des pré-formations à bas coût dans des pays aux normes moins exigeantes.

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        Kelshak - mar 18 Juin 24 à 9 h 03

        Bonjour, je le déplore autant que toi, mais ainsi va le monde...
        On ne devient pas milliardaire grâce à sa bonté d'âme. Certains essaient néanmoins de compenser par quelques bonnes actions, cf le "2." visible sur https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-05-17/qui-est-michele-kang-milliardaire-americaine-et-nouvelle-patronne-de-l-olympique-lyonnais-feminin-9914dfd7-4926-4a62-b089-9e0df6c47f32.

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    Philippeb - mar 18 Juin 24 à 9 h 18

    Je sais je suis un des seuls à regretter Aulas ici puisque la rhétorique reprise en boucle c'est "qu'il a mené le club à la faillite en ayant la folie des grandeurs avec son stade et son Arena, etc, etc".
    Moi je regrette son modèle qui essayait de dégager des moyens financiers complémentaires au service du foot. C'était très difficile puisque concurrencé par des investisseurs qui mettent de l'argent à fonds perdus et font monter les salaires des joueurs.
    Il faut se rendre à l'évidence, le foot féminin est un sport secondaire en France, et Aulas lui donnait les moyens de progresser avec l'argent et la notoriété du foot masculin et en le structurant de la même manière.
    Avec son départ arrivent des américains, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, qui raisonnent court terme. Ce ne sont plus des bâtisseurs mais des exploitants.
    Si la France a la meilleure équipe de foot masculine du monde c'est grâce à la formation des clubs ( et, oui, aussi à la poigne de fer de DD qui sait gérer ces gamins capricieux !).
    Si le meilleur club de foot féminin du monde abandonne sa formation qu'est ce que va devenir le foot féminin français ?

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      Jarod777 - mar 18 Juin 24 à 10 h 59

      Nous sommes au moins deux sur cette ligne, même si on m'a récemment dit dans le forum que je racontais de grosses âneries..

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        Kelshak - mar 18 Juin 24 à 11 h 08

        Jarod777, c'est parfois ce qui arrive lorsqu'on tombe sur quelqu'un qui n'accepte pas qu'on ne pense pas comme lui.

    2. Olympien First
      Olympien First - mar 18 Juin 24 à 17 h 14

      Rassure toi @Philippeb, au moins sur ce point tu es loin d'être le seul qui partage cet avis et ce regret concernant Aulas, même si il est de bon ton de cracher dans la soupe après s'en être repu durant des décennies (enfin, pour ceux qui ont un peu plus de trente ans 🙂 et qui n'ont pas découvert l'OL dans sa période légendaire des années 2000).

      Bref, le temps long dira bien qui était le plus lucide et avisé... Ce qui ne signifie pas que tout était parfait, mais pour tomber dans la philosophie de comptoir (bien souvent pleine de bon sens), qu'est-ce qui est parfait dans ce bas-monde?

      Et puis bon, les temps changent, et tôt ou tard, pour ce qui est des responsabilités, il faut bien passer la main et d'adapter aux nouvelles exigences qui ont le sait dépendent pour une bonne part du contexte qui lui évolue en permanence et sans grande visibilité, parfois même à très court terme.

      Ce qui est sûr pour moi, c'est que cette américanisation outrancière du club n'est pas vraiment signe de progrès, et ressemble plutôt à une gestion de financiers avides de profits sous couvert de bonhomie joviale bien mise en valeur médiatiquement dès que l'occasion se présente. Une bière par-ci, une tape dans le dos par là, et roule ma poule, le poker menteur s'installe.

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        Aristide - mar 18 Juin 24 à 17 h 34

        Bien d'accord...
        La vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain.
        Pour essayer de tenir son rang en L1 malgré l'hégémonie installée du QSG, à l'époque OL Groupe, les 3 investisseurs donc, ont décidé de construire leur stade ET de se diversifier.
        Beaucoup ont salué positivement ces décisions audacieuse et novatrices.
        Mais les difficultés, en particulier le retard du stade et la faillite Mediapro... (difficile d'anticiper le Covid et l'arrêt de foot)... ont grandement fragiliser les finances.
        Tous ceux qui applaudissaient la clairvoyance du moment, ont retourné leur veste, les déçus des performances sportives s'ont venus pour la deuxième couche... et comme d'habitude les médias en ont rajouter un max, sous prétexte de sacraliser davantage le QSG.

        Aujourd'hui Eagle Football s'adapte et fait au mieux dans sa gestion... nous verrons plus tard si ce "nouveau" modèle était le bon.
        Tant que la réussite sportive sera au top, Textor sera considéré comme un cador, en cas d'échecs répétés, toutes les critiques et invectives, aujourd'hui adressées au seul JMA, lui seront alors balancées en peine tronche !
        L'humain, surtout celui qui n'entreprend jamais rien, est ainsi : il n'existe que dans l'insatisfaction... ponctuelle pour les plus réfléchis et permanente pour les éternels "yakafokon" 😜

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      King-Lacazette - mar 18 Juin 24 à 18 h 25

      Je vais parler seulement pour moi.

      Aulas ce qu'il voulait construire je trouvais que c'était bien car cela permettrait a OL Groupe de faire entrer du cash en dehors du foot.

      Sauf que OL Groupe n'avait pas les moyens de financer tout ça sans passer quasi exclusivement par de la dette + 2 actionnaires démissionnaires + crise MediaPro + Covid.
      Malgré cela il a continuer a investir via de la dette pour construire de l'immobilier et pour le sportif il y avait plus grand chose.

      Ce que je lui reproche donc c'est d'avoir continuer a investir dans l'immobilier sans avoir les ressources financières pour le supporter et en continuant a être compétitif sur le plan sportif mais je pense aussi que la vente de la LDLC Arena est une connerie sur le long terme.

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      1. isabielle
        isabielle - mar 18 Juin 24 à 18 h 51

        Difficile pour un entrepreneur - qui fini par se retrouver seul... par abandon "forcé" de ses co-décideurs - de lâcher un projet lancé, avec des engagements signés auprès des entreprises de construction et des travaux de gros oeuvres déjà avancés... le plus souvent, les dédits sont plus onéreux encore que la poursuite des travaux avec frais bancaires non budgétés...
        Là aussi je parle seulement pour moi... qu'aurai-je fait à sa place ?

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    brad - mar 18 Juin 24 à 9 h 25

    Peut être qu'en partageant le cout des infrastructures que Textor doit louer, pourquoi pas ne pas le partager avec d'autres sections sportives de la région autres que le football, cela n'empêchera pas Kang d'avoir son propre stade pour l'équipe 1ére. Après ; toutes les académies privées de foot font payer à hauteur de X aux parents pour des stages à l'année, hélas même les passions enfantines se monnayent. Puis la FFF veut rattraper le retard en terme de professionalisation, aussi un budget alloué aux posts formation ne serait pas de trop pour le créneau de l'amateurisme au monde professionnel. Ce serait dommage pour le bel outil qu'est Meyzieux.

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    seb66 - mar 18 Juin 24 à 10 h 29

    Pour l'instant l'académie "filles" coûte sans rapporter, puisque l'on ne vend pas les joueuses qui ne sont pas intégrées en tant que Pro.
    Mais avec la création de la ligue féminine professionnelle cela va peut-être changer.
    Evidemment l'académie féminine ne va pas rapporter rapidement 50 millions comme pour la masculine avec Barcola - et tant d'autres - mais 1 million par an ça doit quand même se trouver en "vendant" d'anciennes élèves...

    Ce qui, dès le départ, m'a chagriné dans la méthode Kang, c'est qu'elle ressemble à celle de Textor.
    Etre propriétaire de plusieurs clubs, ne me plaît pas.

    N'oublions pas que l'esprit de L'Ol féminin vient pour une bonne part de l'Académie et des valeurs qui y sont enseignées.

    Et si Bompastor était partie, non pas uniquement en raison de l'opportunité de vivre une expérience différente, mais parce qu'elle a senti le vent tourner...?

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    1. isabielle
      isabielle - mar 18 Juin 24 à 11 h 12

      Salut seb, salut à tous...
      👍... pour Sonia, c'est pas faux !
      Quand au fonctionnement basé sur le business de la seule post-formation, il fallait s'y attendre : tous les Anglo-saxons fonctionnent comme cela depuis toujours !
      Maintenant c'est notre modèle lyonnais qui va être impacté à court terme, pour les jeunes gones comme pour les jeunes fenottes... j'avais déjà cette crainte avec l'arrivée d'un boss américain, mais voilà que cela semble se préciser.
      Les grands centres de formation seront un jour privés et payants malheureusement... comme pour le tennis ! 😡

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    Floyd - mar 18 Juin 24 à 10 h 55

    Si ce n'est des inquiétudes internes et un avenir soi-disant flou, il n'y a rien de bien concret dans cet article, attendons de voir les choses qui seront vraiment mises en place dans les mois et années à venir. Après, l'argent est le nerf de la guerre, certaines clubs coulent, d'autres survivent, il faut gérer le club le mieux possible pour à la fois rester compétitif, tout en restant dans les clous financièrement. C'est un équilibre à trouver, il y aura peut-être des sacrifices à faire.

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      seb66 - mar 18 Juin 24 à 10 h 59

      Cela dépend des sacrifices !!!
      L'Académie ne serait pas un sacrifice mais un reniement et la fin de l'OLF.

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        Floyd - mar 18 Juin 24 à 11 h 08

        Je ne pense pas que ce serait l'académie entière qui serait sacrifiée, ça ne passerait pas, mais peut-être à certaines niveaux, enfin on verra, c'est difficile de parler de quelque chose qui n'est de l'ordre que de l'hypothétique pour le moment.

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        Floyd - mar 18 Juin 24 à 11 h 11

        Après, dans ses différentes déclarations, Michele Kang semblait plutôt voir l'académie d'un bon oeil :

        "L’identité lyonnaise, chez les filles comme chez les garçons, passent par la formation. Y a-t-il une volonté de conserver ce savoir-faire ?

        Oui, nous voulons continuer à travailler avec OL Groupe en ce qui concerne l’académie où l’on est très performant aujourd’hui. C’est aussi grâce à cela que nous avons l’une des meilleures équipes du monde. On va s’appuyer sur cette réussite et capitaliser là-dessus pour investir davantage."

        ou

        "« C’est une très bonne chose pour les jeunes filles de s’entraîner avec les garçons. On va peut-être aussi essayer d’investir encore plus dans la formation afin d’avoir plus de filles au sein de l’Académie. "

      3. isabielle
        isabielle - mar 18 Juin 24 à 11 h 24

        Ce qui est inquiétant pour l'instant, c'est l'incertitude.
        Nous savons tous, que la communication est destinée à rassurer en façade, mais que les stratégies et autres plans d'actions, ne sont jamais médiatisés.
        Ce n'est que lorsque les choses se mettent en place que l'on découvre les bienfaits, où les méfaits des "nouveaux décideurs".
        Ne connaissant pas leurs réels objectifs chiffrés, à moyen ou long terme, nous sommes dépités à chaque découverte... et notre patience est mise à rude épreuve.

  6. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - mar 18 Juin 24 à 12 h 43

    Attention ne pas oublier que les académies ont poussé comme des champignons ces dernières années mais ce sont retrouvés face à des murs financièrement, que ce soit avec de l'argent privé ou public, certaines municipalités eux aussi ont baissé leurs aides. Ça coûte cher une académie, surtout pour ceux qui sont en internat.

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    seb66 - mar 18 Juin 24 à 12 h 47

    @Floyd

    Ne supprimer que certains niveaux ?
    Tu vois une école primaire sans CE1, sans CM1, une école de musique avec un niveau sur deux ?
    Cette histoire me rappelle les déclarations d'un PDG de Radio-France, qui trouvait que sa Maîtrise - extraordinaire quant à son niveau et à son esprit - coûtait sans rien rapporter !

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