La rivalité entre l'OL et l'OM n'est plus à démontrer, mais ce sont désormais deux amis qui sont sur les bancs respectifs. Ils se vouent chacun une certaine admiration.
L'Olympico aura un accent italien dimanche (20h45) lorsque Fabio Grosso et Gennaro Gattuso se serreront sobrement la main avant de rejoindre respectivement le banc de touche de l'OL et de l'OM. Au vu de la situation des deux clubs (les Phocéens sont huitièmes et n'ont remporté qu'un seul de leurs six derniers matches de Ligue 1, tandis que les Gones sont derniers sans aucune victoire au compteur), il n'est pas dit qu'une grande accolade joyeuse soit de vigueur.
Pourtant, les deux hommes se connaissent bien. Ils sont même amis depuis leur passé commun de joueur, ponctué par le titre mondial de 2006 avec la Nazionale. "Quand on partage des moments aussi forts qu'une victoire en Coupe du monde, ça tisse des liens c'est sûr", a commenté Gennaro Gattuso lors de sa conférence de presse de samedi avant de lui souhaiter "beaucoup de succès".
Fabio Grosso a "une grande technique"
Fabio Grosso avait ouvert le bal la veille. Non sans cacher son admiration et sa joie de retrouver une vieille connaissance : "Je suis content de le revoir, de l'embrasser, mais chacun essaiera de gagner son match. Sa carrière parle pour lui, il fait une grosse carrière. Je lui souhaite encore mieux pour le futur."
Depuis son arrivée sur le banc de l'Olympique lyonnais en septembre dernier, l'ancien défenseur du club n'a pas remporté le moindre de match. Ce qui n'empêche pas son adversaire du week-end de se méfier. "Je connais la mentalité de Grosso, un entraîneur jeune que je connais bien. Ils ont joué avec beaucoup de systèmes différents, c'est difficile à lire. Mais sur sa mentalité avec l'OL, c'est l'idée de contrôler le ballon, de mettre en danger son adversaire. Il a une grande technique, est curieux même s'il parle peu", a-t-il tenu à préciser. Même si les bons comptes font les bons amis, les deux équipes ont besoin de points et ne se feront aucun cadeau.
"Mais sur sa mentalité avec l'OL, c'est l'idée de contrôler le ballon, de mettre en danger son adversaire" : belle langue de bois, mettre en danger son adversaire étant le but de tout entraîneur.
Hors sujet, j’avais pas fait gaffe que Troyes avait toujours Kisnorbo comme entraîneur !
2 victoires en 35 matchs depuis qu’il a pris l’équipe !
Je me souviens, quand il était arrivé à Troyes l’an passé pour remplacer le vilain Irles (qui avait osé mettre Mbappé sur le banc en u15 à Monaco), certains journalistes qui le trouvaient génial...
Il y aura 2 champions du monde LOL