OM - OL : "attaque de hooligans", "images révoltantes", les politiques s'en mêlent

Il y a de plus en plus d'incidents dans ce pays mais ce sont toujours des "faits divers" et des "minorités". Exemplification de comment les éléments de langage médiatique tuent l'analyse et empêchent de résoudre les problème en obscurcissant le diagnostic.

Constater que Marseille est une ville communautaire dans laquelle l'enrichissement culturelle n'a pas mené à la paix escomptée, c'est raciste parce qu'on accuse la majorité des actes isolés d'une minorité. Régulièrement on attend parler des affaires de "balles perdues", il y a quelques temps il y a eu cet enfant puis cette étudiante qui se sont fait liquider par les gangs.

Aller plus loin dans l'analyse en affirmant que c'est la perversion de la macronie menteuse et manipulatrice qui occasionne une résurgence forte de la violence, d'un coup on devient complotiste et aigri d'après la bien-pensance.

Les flics ne sont pas capables de protéger un bus mais se font plaiz en allant matraquer des manifestants et leur mettre des amendes. On laisse faire les racailles et on punit les gens honnêtes. La justice encourage tout ça en laissant tranquille des pédophiles comme Morandini ou des assassins comme Palmade mais s'acharne sur des journalistes comme Soral parce qu'il osé dire d'une femme qu'elle était une "grosse lesbienne".

Le cas de l'A69, pour prendre un autre exemple. Les arguments de ses défenseurs sont trop outrageusement ridicules qu'à un moment les gens se disent que le débat rationnel et contradictoire, c'est fini. Ils basculent dans le postmodernisme à se dire que les discours ne sont pas des vecteurs de vérité mais de violence et donc répondent par la violence -- et comment leur donner tort tant le foutage de gueule est outrancier ?

Le mensonge détruit les sociétés car il met dos au mur : face au mensonge, il ne reste que la violence pour résoudre les problèmes, aucun accord possible n'étant possible par le dialogue. Mais voilà, la macronie va condamner fermement, relayée par les médias bien-pensants, puis ils vont prendre ces évènements comme excuse pour encore restreindre les libertés et ainsi justifier par avance tous les actes violents contre eux.

Le plus grand philosophe politique de l'histoire nous enseigne des leçons très justes pour comprendre ce qui se passe. Selon Machiavel, il y a deux catégories de gens : ceux qui exercent le pouvoir et ceux qui le subissent. Machiavel dit encore que l'homme qui a une arme ne doit pas obéir à celui qui n'en a pas. Eh bien voilà, de plus en plus de gens refusent d'obéir et décident de s'armer, et pendant ce temps les bobos parisiens se lamentent sans jamais oser dénoncer le principal coupable de cette situation : la macronie et ses ancêtres spirituels depuis Sarko qui ont dépouillé l'État de sa force, qui ont saccagé la justice, qui ont transformé la police en une milice oligarchique.

Pourtant, on aurait les outils intellectuels pour comprendre ce qui se passe si on daignait jeter dans la caniveau le marxisme, là où est sa place, et qu'on faisait de la sociologie selon les fondements de la discipline : un fait social s'explique par un autre fait social. L'augmentation des incidents violents s'explique par des conditions sociales (et pas seulement par des conditions matérielles, comme le prétendent les misérabilistes de gauche) : immigration de masse de populations africaines barbares, mensonge généralisé d'une classe politique corrompues jusqu'à la moele, droit européen qui protège la racaille et punit les gens honnêtes, police en déliquescence qui ne vaut rien de plus qu'une vulgaire milice, discours de haine anti-France et discours victimaires, etc.

Quand on arrête d'être un animal castré comme le sont les journalistes français, on n'a aucun mal à analyser la situation et comprendre les problèmes. Le discours sur la minorité occulte le fait social en prétendant que c'est un fait individuel, comme si ce n'était pas la hausse de la délinquance et de la criminalité qui était généralisée dans ce pays. Non, on continue à psychiatriser les racailles car, en bon libéraux que nous sommes, la société n'existe pas, seul l'individu existe, et quand il y a un acte barbare comme hier soir on tremble à l'idée de dire que le problème va au-delà de l'individu, que c'est un problème social, que c'est un choix de société que de favoriser la violence et que la classe politique est coupable de ce choix, au nom du doux commerce qui pacifie les relations humaines !