Dimanche (20h45), l’OL évoluera avec un coach intérimaire à sa tête avec Jean-François Vulliez. L’ancien directeur de l’Académie a souhaité s’entourer d’anciens de la maison pour impulser un certain élan avant de passer le flambeau au nouveau staff.
Ils n’ont pas les diplômes requis pour s’asseoir sur un banc de touche en Ligue 1, pourtant, c'est à eux qu’a été confiée la mission d’assurer l’intérim entre Laurent Blanc et le nouvel entraîneur qui devrait être Fabio Grosso. Dimanche (20h45), Jean-François Vulliez, Jérémie Bréchet et Sonny Anderson prendront place sur le banc de l’OL aux côtés de Rémy Vercoutre. Un quatuor qui sent bon l’écusson lyonnais même si le coach Vulliez n’a finalement jamais porté le maillot de l’OL. Mais après plus d’une décennie à la tête de l’Académie, le Haut-Savoyard se considère comme un Lyonnais.
Comme à la bonne époque sous Rémi Garde ou Bruno Genesio, l’ADN OL a été choisi pour assurer la transition dans cette tempête médiatique. Miser sur la maison pour une mission d’urgence, un choix par défaut certes, mais qui a ses avantages. "Quand j’ai su que je faisais l’intérim, j’ai tout de suite décidé de prendre Jérémie (Bréchet) et Sonny (Anderson) pour faire le staff avec Rémy (Vercoutre). C’était un staff qui était immédiatement opérationnel pour entraîner toute cette semaine. Le but était d’avoir un staff complémentaire en termes de spécificité."
Reprendre de la confiance avant de donner les rênes
Mardi, en retrouvant les terrains d’entraînement de Décines, les joueurs de l’OL qui n’étaient pas en sélection n’ont pas forcément été dépaysés malgré le départ de Blanc. Vulliez était déjà dans le staff précédent, Bréchet a entraîné plusieurs joueurs de l’Académie en réserve tandis que Sonny Anderson gravite au centre d’entraînement plusieurs fois par semaine. Depuis mardi, les trois font équipe à plein temps afin de redonner aux Lyonnais "de la confiance". Avec un point en quatre matchs, ce n’est clairement pas le bilan d’une formation qui a pour objectif de jouer l’Europe la saison prochaine.
Ce n’est plus le but à très court terme, mais contre Le Havre dimanche, l’OL se doit de poser les fondations d’un renouveau, qui est attendu depuis des mois, mais qui n’arrive pas. Avant de voir débarquer le staff de Fabio Grosso, celui de Jean-François Vulliez s’est donc attaché à mettre de l’ordre dans les têtes plus qu’à révolutionner le quotidien lyonnais. "On a le talent, mais ça s’organise, ça se construit. On ne peut pas tout réinventer en quatre jours, mais on essaie de rendre les joueurs acteurs du projet. Tout est dans la tête. Ce n’est pas une question de physique, de motricité ou de technique. C’est une question de confiance, d’engagement. Une équipe en confiance est capable de prendre des risques."
"Un Lyonnais ne peut pas voir l'OL comme ça"
À l’heure actuelle, l’OL en est-il capable ? Contre le PSG, certaines séquences auraient pu déboucher sur du positif offensivement. Finalement, c’est un naufrage collectif et défensif qui s’est avant tout traduit lors de la 4e journée. En misant sur Jérémie Bréchet et Sonny Anderson, J-F Vulliez a voulu cibler "ces fragilités" du groupe. L’ancien latéral gauche s’occupe logiquement de la partie défensive tandis que "Sonnygoal" se charge de redonner confiance à des attaquants qui n’ont inscrit que trois buts en quatre matchs. "Sonny, j’avais besoin de quelqu’un qui puisse travailler avec les attaquants, avec Alexandre (Lacazette). Qui puisse apporter de la confiance, son expertise, son expérience dans sa carrière pour qu’on puisse marquer des buts dimanche."
Durant la semaine, des spécifiques attaquants ont été travaillés avec l’ancien capitaine de l’OL. Sur le carreau depuis un mois suite à sa suspension, Alexandre Lacazette a hâte d’en découdre, lui qui "a reçu plus de conseils sur le terrain ces derniers jours. Mais on parle toujours avec Sonny de toute façon." Ce trio, avec Rémy Vercoutre, se veut complémentaire, mais il n’a pas vocation à durer et pourrait déjà être dissout dès lundi. Seulement, dans ce "match de Coupe" comme décrit par le coach intérimaire, plus que la lumière, c’est la fierté lyonnaise qui va être mise au cœur des débats contre Le Havre. "On est dans la tempête, mais le potentiel existe pour ne pas voir l’OL, ce club qui a une histoire, des valeurs, une identité, rester comme ça. Tous les membres du staff ont un passé commun avec les valeurs lyonnaises. Un Lyonnais ne peut pas voir l’OL comme ça."
Sur ce point, ce ne sont pas les supporters qui diront le contraire.
Il n'y aura rien de nouveau.
l'OL va sombrer dans les abysses.
Si tu sortais un peu pour te changer les idées et arrêter de broyer du noir (au sens figuré évidemment)
nice à battu le PSG à domicile en pratiquant un beau football, surtout en dominant le PSG tout le long du match vivement que les coachs français soit virés, et qu'arrive cette vague de coach audacieux qui n'ont peur de rien qui ne se renient pas ,et en plus pratique du beau football avec du pressing le jeux en une touche dans les intervalles enfin du football, que disparaissent à tout jamais ces agences de voyages qu'on prenaient pour des équipes de football qui ne savent rien faire d'autre que garer le bus ,avec ses pauvres coachs qui nous faisaient croire que jouer contre le PSG c'est comme se suicider, ces coachs qui avant le match vous disent c'est le PSG que pouvons nous faire ??. J avais presque les larmes aux yeux ça m a fait voir quel point Lyon est faible, d'une autre part j'étais soulager que Lolo white ne soit plus là je me suis même dît seigneur merci de nous avoir libérer de ce sophiste grotesque qui prêchait la médiocrité sur le banc ...
On a vu récemment contre notre équipe favorite le beau football pratiqué par Nice...
Plutôt que l'analyse fantaisiste proposée par "le demon mbargkus" je propose l'idée d'un match hier soir qui montre bien la complexité de cette L1 (et du foot en général...), et la perplexité totale que cela peut procurer...
Il ne faut pas s'enflammer, je pense qu'en fin de saison tu pourras analyser le foot niçois avec ce coach, la saison commence et il est vrai qu'elle commence bien pour eux avec ce coach inconnu et sans grosse expérience .
Tant mieux pour eux d'avoir taper le PSG, mais il vaut mieux juger sur la saison entière !
Nul
Et si tu nous expliquais tes gros malheurs, Olyonnais?
Enfin des paroles positives, parce que Blanc qui parlait de l'environnement négatif autour de l'équipe, y contribuait grandement ces deux derniers mois avec ses déclarations... tout ça avec la comédie des 2 présidents ne favorisait pas non plus la sérénité !