Depuis samedi soir, on entend partout, Rémi Garde et Jean-Michel Aulas surtout, que l'OL a perdu la finale de la Coupe de la Ligue sur une erreur d'arbitrage. A juste titre. Mais en analysant la première demie heure, cela n'explique pas tout.
Par rapport au match de dimanche dernier en championnat, on note trois changements du côté de l'OL. Exit Ferri, Bakary Koné et Briand, place à Bedimo, Umtiti et Lacazette. Du côté Parisien, ce sont Pastore, Digne, Van der Wiel et Cabaye qui sortent pour Lucas, Maxwell, Jallet et Verratti. On se dit alors que le début de match sera tout autre qu'à Gerland cette fois-ci. Avec son petit Italien au milieu du terrain, le PSG a l'habitude d'une possession à outrance, surtout quand son compère Thiago Motta est à ses côtés. Bizarrement, en analysant les deux matches en parallèle, les trente premières minutes sont identiques. A un détail près.
L'occasion de Cavani, les réponses de Gomis
On se souvient que pour la rencontre de championnat, le club de capitale avait fait un gros début de match, histoire d'oublier Chelsea. Au stade de France, ils ont eu la même réaction pour cette fois montrer que cette défaite à Lyon n'était qu'une péripétie. A Gerland, Edinson Cavani avait repris superbement de la tête un centre de Van der Wiel, et Anthony Lopes avait sorti le grand jeu. Au SDF, c'est Maxwell qui déborde à gauche et sert l'Uruguayen en sautant par dessus le gardien portugais. Le point commun de ces deux actions ? Cela se passe dans le couloir de Mouhamadou Dabo. Coïncidence ou pas, la pression francilienne du début de match est ici concrétisée. Mais comme en Ligue 1, les Gones ne lâchent jamais, et c'est Gomis qui sonne la révolte, avec plusieurs occasions franches, comme à Gerland. Étrangement aussi, un but hors-jeu a été refusé à Paris lors des deux rencontres.
L'apport de Verratti
Les Rhodaniens avaient, à partir de l'occasion manquée de Cavani il y a une semaine, augmenté l'intensité au milieu et le trident parisien peinait sérieusement à construire le jeu. Dans l'enceinte dionysienne, Mvuemba fait un bon début de match en chef d'orchestre, tandis que les trois autres sous l'impulsion de Gonalons mettent de l'agressivité dans les duels. Cependant, Motta n'est plus seul pour faire face à cela. Son complice Marco Verratti le soulage dans la conservation du ballon et la construction du jeu, en atteste cette superbe ouverture pour Cavani après le 1-0. La paire italienne peut aussi se permettre à tour de rôle de montrer aux Lyonnais qu'elle aussi peut mettre des coups. Pas mal de fautes sont sifflées lors à partir de la 15ème, mais seul le jeune milieu parisien écope d'un jaune. Car au-delà du jeu pur, Verratti excelle dans l'art de truquer. Il aime parler à l'arbitre et à ses adversaires. Alors si Motta le rejoint comme il l'a fait samedi soir, le duo devient infernal pour l'arbitre et fais basculer le match. Peut-être que sans tout cela, le penalty n'aurait pas été sifflé ...
J'ai quand même un peu honte de voir les réactions lyonnaises ces dernières semaines: sur ce blog, les dirigeants, entraineur and co...
On a fait que se plaindre et tenir un discours victimaire comme si on aurait gagner haut la main tous les matchs sans erreurs d'arbitrage.
C'est triste et dommage, on est fière de l'équipe qui a tout donné, mais ça ne sert à rien. On ne reviendra pas sur les résultats, on ne sera pas plus avantagé par la suite. Je pense que tout le monde l'a vu et entendu notre propos.
Au lieu d'être l'outsider qui inspire le respects, on finit par être les chouinards qui crient au complot. Et ça, c'est hors de question !
On est incapable d'accepter ce qui s'est passé, et je pense que cette année, on est clairement l'équipe qui s'est le plus plaind dans les médias de l'arbitrage (peut être à juste titre, et encore que ...).
Ce que l'équipe à fait est formidable et de bonne augure pour la saison prochaine. Il ne faut rien lacher et aller de l'avant pour retrouver l'europe la saison prochaine.
Ben Aulas a bien essayer de tendre l'autre joue deux trois fois. Mais vu qu'à chaque coup il en a repris une, il finit par rendre les pains...
Je dis pas qu'on aurait gagné tous les matchs dans lesquels on s'est fait arnaquer mais juste que les erreurs d'arbitrage avérées sont de nature à remettre en cause le résultat final.
Aulas et les autres doivent se faire entendre pour que ça cesse
L'OL, comme chaque club, a subi ou profité de fautes sifflées mais au fur et à mesure, on doit admettre par la force des choses que notre groupe voit la balance peser beaucoup trop d'un côté que de l'autre. Et notamment au cours de matches cruciaux ou déterminants pour les points de championnat ou les éliminations. Avec dernièrement le point culminant contre Monaco. Depuis plusieurs saisons, un réflexe nous fait citer avant même la confrontation les craintes que font planer sur nos têtes les dénommés Lannoy, Fautrel, Turpin, Enjimmi, Duhamel dont le jugement nous a laissés trop souvent perplexes (ma mémoire me les livre sans problème).
Sans parler de complot contre l'OL ,on ne peut hélas que constater que cette saison les erreurs d'arbitrage penchent du côté défavorable à l'OL !
J'ai souvenir qu'à l'époque où l'Ol dominait,beaucoup disait que Lyon était favorisé ,si c'était le cas parfois ,je dirais qu'au fil de la saison ça s'équilibrait mais là ,on est loin de l'équilibre ,très loin .