L’OL a marqué les esprits contre Francfort (3-2). Toutefois, certaines situations dans le secteur défensif peuvent interroger.
Le succès de l’OL contre Francfort (3-2) a été salué, à juste titre, par l’ensemble des médias et des supporters lyonnais. Le petit bémol, lors de cette rencontre, a été le secteur défensif qui reste perfectible. Néanmoins, compte tenu de l’effectif actuel et de la philosophie de jeu prônée par Pierre Sage, faut-il accepter qu’il y ait ce fameux déséquilibre défensif ? "Il faut l'accepter et éviter de le subir, répond du tac au tac l’entraîneur de l’OL. Il faut à la fois considérer qu’on laisse beaucoup moins de position sous le ballon lorsqu’on est en possession haute et il faut aussi anticiper le fait que nos adversaires sont capables de prendre de la vitesse. Un peu à l’image de ce qu’à très bien fait Francfort."
"L'accepter et éviter de le subir"
Et de poursuivre son argumentation : "Je pense qu’on a été assez performants dans le marquage préventif et dans le contre-pressing de manière à les empêcher à la récupération d’attaquer à chaque fois la profondeur comme ils l’ont fait dans beaucoup de matchs cette saison." Ceci dit, la prestation réalisée jeudi soir par Duje Caleta-Car interpelle sur un joueur souvent titularisé au sein de la charnière centrale. "Si on évolue son match sur le simple premier but qu’on prend, oui, on a une performance qui n’est pas à la hauteur de ce qu’il est capable de faire", avoue sans sourciller Pierre Sage.
Sage nuance pour Caleta-Car
En bon manager, le technicien de l’OL demande à l'environnement extérieur de nuancer son jugement à l'égard d'un joueur expérimenté de son groupe. "Dans son match, il y a des choses qui ont été bonnes. C’est pour cela que c’est toujours difficile de mettre la lumière des projecteurs sur 15 ou 30 secondes de la rencontre et d’isoler cette action (celle du premier but de Francfort, Ndlr) pour évaluer un joueur", insiste Pierre Sage. "Au même titre que c’est injuste, je pense, d’évaluer un joueur quand il fait de bonnes choses juste sur 15, 20 minutes d’un match", ajoute-t-il. On l’aura compris, l’OL n’entend pas se griser avec un déséquilibre défensif qui fait partie intégrante de l’équation.
Avec B. Génésio on prenait des buts mais on en "plantait" 5, avec Nabil, Memphis Mariano, notre jeu était complètement déséquilibré .