Jean-Michel Aulas et Tony Parker lors d'un match de l'ASVEL
Jean-Michel Aulas et Tony Parker lors d’un match de l’ASVEL (Photo by FRANCK FIFE / AFP)

OL : Tony Parker évoque sa relation avec Jean-Michel Aulas

Depuis l'entrée au capital de l'ASVEL de l'Olympique lyonnais cet été, Jean-Michel Aulas et Tony Parker se sont fortement rapprochés. Récemment, le président de l'OL a affirmé qu'il voyait en l'ancien basketteur son possible successeur à la tête de l'Olympique lyonnais à l'horizon 2023. Dans So Foot, le patron de l'ASVEL a évoqué ce lien qui l'unit au dirigeant rhodanien.

Tony Parker est devenu en 2014 actionnaire majoritaire de l'ASVEL. Dans ce rôle de dirigeant, il a permis à l'équipe villeurbannaise de revenir sur le devant de la scène française en glanant deux titres de champions de France en 2016 et 2019. Son nom revient désormais avec insistance pour prendre la succession de Jean-Michel Aulas à la tête de l'Olympique lyonnais. Dans So Foot, l'ancien meneur des Spurs évoque sa rencontre avec le président de l'OL.

"C’était il y a quinze ans. On a été présentés lors d'un événement EA Sports, par l’intermédiaire de Thierry Henry. C’est comme ça que notre amitié a commencé. On avait pas mal d’amis en commun, on est restés en contact, on a commencé à se voir chaque année. Il était toujours là aux galas de ma fondation, raconte le MVP des finales NBA de 2007. En 2009, j’ai pris des parts du club de l’ASVEL en tant qu’actionnaire minoritaire et en 2014, quand j’ai repris la majorité, il était toujours disponible pour moi, pour me donner des conseils et m'aider à faire grandir le club. C’est depuis l’an dernier qu’on a décidé de se rapprocher encore plus, en sachant que la fusion entre l’OL et l’ASVEL peut faire avancer les projets de manière globale."

Ils se sont rencontrés en 2005

A la tête du club rhodanien depuis 1987, Jean-Michel Aulas possède une expérience certaine, qu'il partage volontiers avec son cadet. "Pour moi ça n’a pas de prix. D’après moi, il est le meilleur président des trente dernières années tous sports confondus. C’est un exemple dont je m’inspire et je pense que je peux apprendre encore beaucoup de choses à ses côtés", déclare Tony Parker.

"D’après moi, Jean-Michel Aulas est le meilleur président des trente dernières années"

Malgré leur différence d'âge, 34 ans séparent les deux hommes d'affaires, ils se rejoignent sur beaucoup d'idées afin de faire grandir leur club respectif. "C’est notre façon de penser qui nous rend assez proches. Je pense qu’on est tous les deux des personnes positives, qui aiment aller de l’avant, qui veulent faire bouger les lignes, explique l'ancien international français. On a une vision de l’avenir assez similaire : comment construire un staff, quelles personnes mettre en place, quelle stratégie adopter pour faire avancer les projets. Il a toujours été visionnaire et j’essaye – toutes proportions gardées – de faire la même chose avec mon club de basket."

Les deux entités se sont rapprochées cet été. L'Olympique lyonnais possède désormais 31,67 % des parts du capital du club de villeurbannais. Ces derniers jours, le patron de l'OL a cité de manière élogieuse le nom de Tony Parker, il voit en lui son possible successeur à l'horizon 2023. "Pour moi, c’est un honneur d’être considéré comme tel et qu'il pense à moi pour ce poste-là. Bien sûr, je me rends compte de ce que ça implique et du travail qu’il y a derrière. Je sais que j’ai beaucoup de choses à apprendre. Mais si un jour, il me demande de prendre sa succession, ça ne se refuse pas."

7 commentaires
  1. Avatar
    Gi69OL - ven 10 Avr 20 à 12 h 51

    Tony P semble avoir une tête bien remplie, ce serait un + indéniable à l'international, et il pourrait emmener le club vers l'inaccessible étoile, why not !!

  2. Kim Kallschtroumpf
    Kim Kallschtroumpf - sam 11 Avr 20 à 9 h 43

    Un immense compétiteur, une carrière extraordinaire, une reconversion intelligente et bien menée. TP président ça me donne la banane.

  3. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - sam 11 Avr 20 à 11 h 55

    Moi aussi. Il est temps et même déjà bien en retard de passer à autre chose

    1. Avatar
      cavegone - sam 11 Avr 20 à 18 h 18

      commence déjà par changer de disque 😉 😛

      1. JUNi DU 36
        JUNi DU 36 - sam 11 Avr 20 à 21 h 26

        Peux pas il est rayé 😉

  4. Toitoi
    Moimoioumoi - dim 12 Avr 20 à 10 h 12

    Article intéressant sur notre club de la part d'Eurosport sur "L'exigence, le modèle, Aulas, Juninho : ce qu'il reste du grand Lyon des années 2000" :

    "Si l'Olympique Lyonnais n'est, sportivement, plus à la hauteur des résultats qu'il a décrochés lors de la première décennie des années 2000, le club vit encore, aujourd'hui, à travers un héritage laissé par la bande à Juninho.
    Il fut un temps, pas si lointain, où Lyon était une machine de guerre. Ceux qui ont la mémoire courte, ou qui sont tout simplement trop jeunes pour en avoir les pleins souvenirs ont pu revivre, sur notre site, tout au long de la semaine, la grande épopée lyonnaise de la première décennie des années 2000.

    Notre goût presque génétique pour la périodisation a fini par nous faire admettre que ce temps-là était révolu. "C'est une histoire de cycles, nous a justement confié François Clerc lorsqu'on l'a interrogé sur les raisons du déclin du grand OL. L'adversité devient plus forte, il y a des joueurs qui vieillissent, d'autres qui partent. Et le renouvellement, parfois, n'apporte pas tout ce que tu voudrais."

    Mais en 2020, ne reste-t-il vraiment plus rien des années fastes du club rhodanien ? Détrompez-vous. La bande à Juninho a bel et bien laissé un héritage. A vrai dire, il est beaucoup moins perceptible sur le terrain qu'en dehors puisqu'il est, en grande partie, entretenu par les supporters. Certains évènements, plus ou moins récents, ont permis de le mettre en exergue. Et si l'on devait le décrire en un mot, "exigence" serait le bon.

    Les accomplissements de la machine lyonnaise d'hier ont profondément influencé les supporters d'aujourd'hui. Il n'y a rien de surprenant à cela : près d'un tiers d'entre eux ont entre 25 et 34 ans. Ceux-là ont vécu la grande histoire de l'OL alors qu'ils étaient relativement jeunes. Leurs premiers grands souvenirs se sont construits autour de sept titres consécutifs de champion de France, de Trophées des champions, de Coupe de France et de Coupe de la Ligue, ainsi que de joutes européennes.

    Il est évidemment difficile – voire impossible – de quantifier le lien de cause à effet. Mais il y a, très certainement, une relation entre ce passif et l'appréciation des résultats actuels par les supporters lyonnais. Entre Rhône et Saône, on ne se contente plus de podiums de Ligue 1 alors que certains rivaux comme Marseille, Monaco ou Saint-Etienne se réjouiraient volontiers de qualifications régulières pour la Ligue des champions. Aucun de ces trois clubs n'a quelque chose à envier au palmarès de l'OL mais, puisque leurs grandes heures sont plus lointaines, l'exigence a fini par se tarir.

    A Lyon, elle porte non seulement sur les résultats, mais aussi sur la philosophie. Si vous en doutez, rappelez-vous de l'énorme engouement qu'avait suscité le retour de Juninho, alors qu'il n'y avait, à l'époque, aucune certitude concernant ses compétences de directeur sportif. Ou alors, souvenez-vous du mandat de Bruno Genesio à la tête de l'équipe. Le technicien n'avait chuté du podium qu'à une seule reprise en quatre ans (pour une quatrième place) mais il a quitté le club sous la pression d'un peuple insatisfait du jeu prôné et produit. Jean-Michel Aulas, lui, avait longtemps défendu son bilan.

    Ces dernières années, le président rhodanien s'est lui-même attaqué à cette exigence. "La génération qui a vu Lyon triompher sait que concurrencer le PSG, c’est se mettre en danger pour le futur. Mais évidemment, tout est possible sur les jeux vidéos et les réseaux sociaux", nous confiait-il en décembre dernier.

    C'est une forme de paradoxe : Aulas est évidemment à l'origine de cet héritage, puisqu'il a construit ce club et sa grande époque de toutes pièces. Aujourd'hui, et jusqu'à preuve du contraire, il en est même le garant. Sur les succès des années 2000, il a bâti un modèle. Celui d'un club à la fois propriétaire de son stade - dont le projet est né en 2007 - en bonne santé économique, et reconnu sportivement. Mieux, il a déjà imaginé un avenir dans lequel il cèdera définitivement les clés du camion à Juninho qui a incarné, plus que n'importe qui, la machine rhodanienne.

    Certes, il manquera toujours un maillon essentiel de la chaîne tant que l'OL ne retrouvera pas les sommets qu'il a tutoyés entre 2002 et 2008. Mais tout ce qui a découlé de ces quêtes-là compte encore aujourd'hui, qui plus est en plein cœur d'une crise sans précédent pour le foot français. Quand elle sera passée, il sera de nouveau temps de préparer le passage de relais, pour faire perdurer l'héritage.

    https://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2019-2020/l-exigence-le-modele-aulas-juninho-ce-qu-il-reste-du-grand-lyon-des-annees-2000_sto7724810/story.shtml, où les plus nostalgiques d'entre vous trouverez un lien pour d'autres lectures sur le passé :
    "Episode 1 - Genèse d'une ambition : 1999, fin de siècle et début d'une nouvelle ère à l'OL
    Episode 2 - "Penalty sur Nilmar", l’éternelle injustice de la machine de guerre lyonnaise
    Episode 3 - "0-0 à domicile, 1-1 à la 88e mais la suite…" : San Siro, Inzaghi et le grand soir qui se dérobe
    Episode 4 - 2007 : La supériorité de l'OL lui donne le tournis, les dribbles de Mancini aussi
    Episode 5 - Adieux de Juninho, message de Lisandro et quart à Bordeaux : drôle de saison et paradoxale demie".

  5. s.k
    s.k - mar 14 Avr 20 à 12 h 02

    honnêtement il a l’air d’avoir la tête bien faite
    Carrière etc il nya rien à dire moi qui suit aussi un fan de basket gros respect à Tony Parker franchement 0 faire des fois il a joué a un niveau très haut en NBA a un moment c’était même le meilleur meneur de NBA donc le haut niveau et tout ce qui va avec il connaît
    Après niveau dirigeant aussi ok voit bien que l’Asvel revit depuis qu’il est aux commandes
    Son seul point noir est peut être son album de rap pour ceux qui s’en rappellent
    En tout cas c’est le seul qui sort du lot et je pense que ce n’est pas pour rien le fils a Aulas ne semble pas intéressé il s’agit d’un boulot à plein temps donc l’option Tony me paraît vraiment crédible

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