Ciprian Tatarusanu gardera les buts lyonnais lors de la finale de la Coupe de la Ligue ce vendredi (21h05) contre le PSG. Une aubaine pour le gardien roumain qui n'a eu que peu de temps de jeu depuis son arrivée à Lyon. Le joueur de 34 ans a évoqué sa situation, ce vendredi, dans les colonnes de L'Équipe.
Avec l'Olympique lyonnais, Ciprian Tatarusanu n'a disputé que 6 matchs toutes compétitions confondues. Pourtant à son arrivée, il pensait garder la cage lyonnaise plus souvent.« Personne ne m'a dit que je venais à Lyon pour être numéro 2 », a-t-il déclaré dans le journal L'Équipe. Cependant, le gardien ne regrette pas d'être venu. « C'est mieux de venir et de ne pas réussir que de ne pas venir et de nourrir des regrets. Et regardez, je dispute la finale, si on la gagne, ce sera une très bonne année », a-t-il ajouté.
De ce fait, le portier lyonnais n'exclut pas un départ cet été. « Bien sûr que je veux jouer, mais ce n'est pas facile avec cette période. Le mercato n'est pas encore ouvert, je suis un joueur de l'OL, j'ai encore deux ans (de contrat). Dans le foot, on ne sait jamais ce qui peut se passer. On verra cet été », a-t-il confié.
Parce qu'il a également dit d'autres choses importantes que ces quelques mots :
"C'était une année bizarre, mais j'ai aussi beaucoup appris. C'est la première fois que je ne joue pas, et ce n'est pas facile, honnêtement, mais je respecte toujours les choix des entraîneurs".
"Quand j’ai parlé avec Florian Maurice, il m’avait dit que j’avais une chance de débuter comme tous les autres. Comme j’ai une grosse confiance en moi, j’ai accepté cette proposition. Et je me suis entraîné chaque semaine pour jouer. J’ai lu que vous avez écrit que c’était une situation explosive. Non, ce n’était pas comme ça du tout ! Greg a fait son travail, Lopes, aussi, mais à la fin il n’y en a qu’un qui joue.
Mes propos ? Mais c’était normal ! Si un joueur vient à Lyon et vous dit : 'Je viens pour être numéro 2', vous en pensez quoi, vous, en tant que journaliste ?".
“Mbappé est un grand joueur mais il y a plein d’autres qualités au PSG. Leur jeu va certainement changer un peu sans lui, sans sa vitesse. On doit s’adapter. Une finale, c’est particulier, il peut tout se passer. Saint-Étienne s’est retrouvé à dix après 30 minutes. Ça change bien des choses. Alors…”.
"C’est un match spécial. Je ne suis pas nerveux, ce sera une belle soirée. J’espère qu’à la fin Lyon soulèvera la Coupe et qu’on fera une belle célébration…
Si j’analyse les attaquants adverses ? Oui, bien sûr. En plus, je regarde beaucoup de matches. Neymar ? On aura besoin d’être concentrés sur lui, mais, là aussi, il n’est pas seul. En tout cas, j’ai hâte de disputer ce match, et encore plus que d’habitude après cette longue interruption…”.
Intéressant de lire que les médias ont extrapolé la situation. C est monnaie courante et pourtant il est rare d entendre des journalistes faire leur mea-culpa pour désinformation. Une profession bien étrange qui ne mesure pas toujours le pouvoir qu elle détient. Les leaders d opinions que sont les consultants de rmc notamment peuvent détruire une carrière sans même sourciller...
Etant littéraire, c'était un métier qui m'avait tenté, mais c'est une voie assez bouchée, il n'est pas facile d'y faire son trou - les journalistes sont pour beaucoup des pigistes - et ce qui me dérangeait surtout est la difficulté de pouvoir être neutre : entre les lignes éditoriales et les consignes données par les rédacteurs en chefs sur ce que doit contenir les articles, il est difficile d'écrire quoi que ce soit qui ne soit pas orienté, pour une raison ou pour une autre...
Surfer sur le courant du moment, délivrer des bobards et des approximations aux gens alors que je ne suis pas d'accord pour le faire, c'est un peu difficile pour moi, pour qui un journaliste se doit d'être objectif et honnête, et espérer pourvoir l'être aujourd'hui me fait presque rire en écrivant ces mots.
Oui faire du story telling c est s assurer des clics, un peu dans la mouvance des séries. On ne sait plus qui nourrit qui entre la fiction et la réalité