Dans les colonnes des Echos, le président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas évoque la crise qui secoue le football français.
Plombés par le refus de Mediapro de verser son échéance du 5 octobre (172 millions d'euros), les clubs de football professionnels sont dans l'expectative. Interrogé par les Echos, Jean-Michel Aulas a livré son avis. "Comme toutes les activités économiques, le foot français souffre mais il n’est pas menacé de faillite. Il est affecté comme tous les secteurs en raison de la crise économique et sanitaire, qui impacte l’activité", estime le patron de l'OL.
"Affecté par des maux qui lui sont propres"
"Mais il est aussi affecté par des maux qui lui sont propres. En étant les seuls à arrêter notre championnat la saison dernière lors du premier confinement, nous avons privé les clubs d’une partie de leurs recettes, poursuit-il. Et les difficultés d’un diffuseur, Mediapro, qui n’est pas en mesure de tenir ses engagements financiers créent un problème spécifique de plus.
"Une partie de la croissance qui risque d'être effacée"
Jean-Michel Aulas se montre tout de même optimiste. "Mais n’oubliez pas qu’avant et après la crise, le foot restera une activité économique dont le taux de croissance est très supérieur à la moyenne, assure-t-il. Les droits télé qui avaient bondi de 50 à 60 % seront peut-être partiellement revus à la baisse, mais c’est juste une partie de la croissance qui risque d’être effacée."
Et de conclure : "Nous ne sommes pas à l’aube d’un gigantesque retour en arrière."
Lire aussi : "On pourrait imaginer trois divisions professionnelles"
Pour aller un peu plus loin
https://www.leprogres.fr/sport/2020/12/03/le-pole-de-loisirs-d-ol-vallee-ouvrira-en-fevrier
Le ninkasi devrait cartonner
L'OL fait marcher le commerce local, c'est une très bonne chose !
Son successeur, il aura quoi à faire ?
Pas grand chose, les pieds en éventail 🙂
C'est toujours compliqué la relève d'un grand capitaine, dans tous les domaines.
Le fiston a déjà décliné l'offre, mais il sera actionnaire principal au CA. Alors bon courage au successeur !
OLV ,
L'exemple de Montpellier est des plus parlant .
Laurent a eu beaucoup de chance que son père Loulou, soit né avant lui.
Nicollin père a tout reconstruit là bas, alors que le club allait disparaitre avant et pendant La Paillade.
Son style de management, très différent de celui de son fils , a installé le club durablement en ligue 1, et lui a même permis d'interrompre la série Qatari.
L'avenir nous dira si le fiston est à la hauteur de ce super président, totalement hors du moule.
Ils ne l'ont pas interrompue, juste reportée, Paris n'avait pas encore commencé sa série de titres l'année où MTP est champion.
Le yogi,
Exact, puriste en rhétorique, mais ça ne change pas la tonalité de mon com.
Mais tu as raison, j'écris toujours " de mémoire" , et parfois je me plante.
Ça nous joue tous des tours, à moi le premier parfois ! 😉
Mais juste pour dire que la machine parisienne était pas encore le panzer que c'est aujourd'hui et qui s'est rodé sur plusieurs saisons. A l'époque c'était Pastore et Nênê les vedettes du club, c'était quand même un cran en dessous de l'armada d'aujourd'hui. Hormis un Maxwell ou un Motta en bonne forme, aucun n'aurait eu sa place dans l'équipe actuellement.
Ah ! Il me tarde un jour de retourner à Lyon...
Curieux que O&L ne reprenne pas cet autre extrait d'interview de JMA que l'Equipe publie aujourd'hui.
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Jean-michel-aulas-ol-favorable-a-une-nouvelle-repartition-des-droits-tele-et-trois-divisions-professionnelles/1201720.
Franchement, avec une ligue 3 ,ça va etre difficile de vendre des abonnements,déjà la ligue 2 a du mal ...
Oui effectivement.
Mais l'idée reste à creuser, et a au moins le mérite d'exister.
Pas plus stupide, en tous cas, que celles de Eyraud, et de tous les autres prez qui ne proposent rien du tout, et se contentent de critiquer systématiquement ce que dit et fait JMA....
Ça arrive ...
Si c'est pour créer 3 divisions professionnelles de 16 clubs et avec des play offs je dis banco !
Rien ne vaut des matchs à élimination directe, et encore plus des "finales" pour le titre ou un podium,. Les meilleurs souvenirs c'est pas Lens ou Monaco dans des matchs qu'il est inutile de rappeler puisqu'ils sont devenus mythiques ?
Personnellement j'aime bien le format des championnats actuels où c'est l'équipe la plus régulière qui finit champions, avec toutes les équipes qui ont la chance de se rencontrer. Je trouve que ca donne un peu plus de valeur au titre.
Les matchs à élimination directe c'est bien, mais je préfére avoir les 2, et il y a déjà la coupe de France (+ les coupes européennes) pour ça.
Franchement ce que fait le PSG en posant les milliards pour acheter une équipe pour écraser les autres, ça donne de la valeur au titre ?
Quand ils sont qualifiés en mars ou avril et qu'ils lèvent le pied en faussant la fin pour les autres, je ne vois pas bien en quoi ça donne de l'intérêt
JMA a tjrs eu l'avance et sur ce coup aussi, il y a 2 déjà il avait parlé d'une société privée pour gérer les droit TV (tout le monde de en parle maintenant en France, l'Italie y passera pour ses droits domestiques et l'Allemagne pour les droit Internationaux ....)
Son projet OL vallée idem: d'autres essayé de s'inspirer : FC Metz (projet en cours, ou Nantes qui en rEve)
Metz ils ont la chance d'avoir un stade près du centre et une agglomération moins importante, mais vraiment je trouve leur stade très beau (plus petit mais à l'anglaise tradi, j'adore)
Comme je n'aime pas les révolutions, un championnat (comme en rugby ou le 6ème peut être champion), je suis contre
C'est dommage de refuser les améliorations par principe
Juni_forever c'est le profil du vrai grognard à la française ^^ (je dis pas ça méchamment hein !)
Pour tous ceux intéressés par les questions économiques en cette période trouble, je vous conseille ce sublime edito de l'Institut Rousseau, écrit notamment par le brillantissime Gaël Giraud : https://www.institut-rousseau.fr/dette-publique-qui-gardera-les-gardiens/
Extrait :
"Ils n’ont pas rongé leur frein bien longtemps, les gardiens obsessionnels de la dette publique. Et ils ne sont pas prêts à accepter que le bel édifice de la dette patiemment bâti et consolidé depuis près de cinquante ans s’effondre d’un coup à cause d’un virus. Rappelons qu’aujourd’hui, 40 % de notre dette publique correspondent au seul remboursement des intérêts que nous acquittons aux marchés financiers. Si nous avions conservé le circuit du Trésor, légué notamment par François Bloch-Lainé, et qui a permis de reconstruire la France d’après-guerre en une génération, au lieu d’inscrire dans le marbre du Traité de Maastricht (qu’il faudra réviser tôt ou tard) l’assujettissement de la souveraineté d’un État aux caprices irrationnels des « marchés », nous n’aurions pas ou peu d’intérêts à payer sur notre dette. Celle-ci pourrait aujourd’hui s’élever à environ 72 % du PIB, au lieu des 120 % qu’elle va franchir en 2020. Ce ratio n’a, certes, aucun sens économique puisqu’il superpose un stock (la dette) sur un flux (le PIB) mais, depuis des décennies, il sert d’alibi à l’idée fausse que nous dépensons trop et qu’il est temps de vivre à la hauteur de nos (modestes) moyens.
L’obligation de se financer sur les marchés présente un double avantage pour les partisans de l’austérité et de la financiarisation de l’économie : elle alimente les profits bancaires (et les dividendes de leurs actionnaires) et fait gonfler la dette elle-même, renforçant l’idée que, décidément, nous sommes impécunieux. À la place du circuit du Trésor, l’État a livré aux banques privées, via l’agence France Trésor, le soin de gérer notre dette publique sur les « marchés ». Résultat : 60 % de notre dette sont détenus par des non-résidents, ce qui met la France à la merci du bon vouloir des fonds de pension et des gérants d’actifs étrangers. En Italie, seuls 30 % de la dette publique sont détenus hors de la péninsule, et 5 % au Japon. Aujourd’hui, la dépense publique contribue à hauteur de 22% du PIB français (et non 56 % comme cela est répété à tort aussi bien par le Président de la République que le gouverneur de la Banque de France, qui, l’un comme l’autre, trahissent leur biais idéologique lorsqu’il s’agit de lire les comptes publics). Elle est stable depuis les années 1980 et il est grand temps que l’État prenne ses responsabilités en finançant la reconstruction sanitaire, écologique et sociale de notre pays. M. William Dab, l’ancien directeur général de la Santé, alerte d’ores et déjà sur notre incapacité industrielle à produire en masse le vaccin contre la COVID lorsque celui-ci sera disponible. Qu’attendons-nous pour financer l’investissement dans ces industries ? Il est vrai que nous sommes déjà à cours, à l’automne 2020, de vaccins… contre la grippe. Et qu’au lieu de sauver des vies, le gouvernement français semble vouloir à tout prix convaincre nos concitoyens que l’urgence est de réduire les services publics."
C'est fondamental de savoir cela aujourd'hui, l'instrumentalisation de la dette publique par nos dirigeants, qui sortent le chiffre prétendant que notre dépense publique est source de 56% du PIB ; cela est totalement faux. Notre dépense publique est en comparaison de 56% du PIB, mais notre dépense privée est de 200% du PIB. Dans les faits, la dépense publique contribue à hauteur de 22% du PIB, ce qui est tout sauf communiste (contrairement à ce que certains aiment faire croire).
Pour en savoir plus : https://www.youtube.com/watch?v=-8j8xgkZxuE (autour d'une heure)
Tout cela sert seulement à la domination de notre économie par les marchés financiers (depuis que le crédit du trésor qui a permis la reconstruction post 2nde GM a été aboli : le pays a été régénéré en une génération grâce à l'investissement public alors qu'il était détruit et avec une dette publique bien plus grande que maintenant) et la destruction de nos services publics, au profit de quelques oligarques.
le problème de la planche à billet que semble prôner cette édito ce sont les dévaluations successive qui peuvent entrainer la ruine de l'état et de la nation. Le systeme actuel à le mérite d'imposer une discipline budgetaire a l'etat qui je le rapellle dépense notre argent qui n'est pas infini récolté au travers de nos impôts !!!
Cependant vous avez raison sur les intérêt ce sont prêt de 40 ou 50 milliard qui pourrais servir a construire des hôpitaux, des route, des logement, payer des retraite,. Donc il faut régler cette dette abyssal une fois pour toute grâce a la fameuse planche a billet, l'euro est tellement fort que ça nous avantagera un peu nos exportation puis s'astreindre a voté chaque année des budget en équilibre et ne plus fabriquer de dette incommensurable en planifiant toujours les remboursement de chaque emprunt ce qu'essais de faire le gouvernement pour la dette covid... peut être pas tres judicieux car on devrais plutôt taxer les labo qui se gave sur la crise pour rembourser cette dettes covid. Mais le principe est bon je depense ce que j'ai et quand j'emprunte je sécurise un financement pour rembourser en gros ce qu'on fait tous dans nos vie.
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Retour au foot parce que, il y a plus de chance de vois L'OL gagner la CL que nos dirigeant renoncer a payer des intérêt juteux a tout leur petit amis milliardaires qui ne saurait quoi faire de tout ces milliard si l'état ne les empruntait pas.