OL : se remettre dans le bain

Pour sa reprise en championnat, l'OL a livré une prestation solide, validée par une victoire 2 à 0 face à Sochaux. Mais il reste encore du travail pour arriver à un rythme de croisière. Les Gones ne sont pas encore au point.

Lyon avait fini le mois de décembre sur de bonnes dispositions sur le plan du jeu. Moins à propos du résultat. Convaincu que la chance va tourner, il pose le onze de départ type sur sa première feuille de match en championnat de l'année 2014. A savoir Anthony Lopes dans les cages, Bedimo et Miguel Lopes sur les côtés, la paire Bisevac - Umtiti dans l'axe, le losange estampillé OL avec Gonalons - Fofana - Grenier et Gourcuff en pointe haute, ponctuée par le duo Lacazette - Gomis devant.

Jouer face à un bloc défensif compact

Dans les 10 premières minutes, les Lyonnais travaillent le bloc sochalien en faisant passer le ballon d'un côté à l'autre et vice versa, en passant pas le milieu à chaque fois. Ce ballon avance jusqu'à la surface, mais il manque le dernier geste. Le jeu est surtout horizontal. Peut-être est-ce le fait de la reprise, mais la verticalité qu'on avait constaté fin 2013 ne se retrouve pas tout de suite. Souvent, Grenier et Gourcuff trouvaient directement les attaquants dans les pieds.

Contre Sochaux, face à un bloc compact, ce sont surtout les latéraux qui ont été sollicités par les 2G. Les statistiques montrent cette tendance par ailleurs (73 ballons de moyenne pour Bedimo et Lopes). Mais arrêtés au moment de centrer, ils repassent par le milieu. Pourtant, les tentatives au but sont nombreuses (11 en première période), mais aucune n'est cadrée jusqu'à la 50ème ...

Attention aux contres !

L'OL joue très haut, dans le camp de Sochaux, avec une mainmise sur le ballon (66% à la mi-temps, 58% sur tout le match). Mais comme les actions ne vont pas au bout, les pertes de ballons deviennent problématiques. Le pressing sochalien au milieu, surtout pendant le premier acte, et l’agressivité qui va avec, donnent des sueurs froides à Rémi Garde. En effet, à la récupération du ballon, les hommes d'Hervé Renard trouvent directement Bakambu ou Jordan Ayew.

Sur une passe, le losange rhodanien est éliminé. Des attaquants véloces et un jeu rapide suffisent donc à inquiéter l'arrière-garde lyonnaise. De plus, sur chaque coup de pied arrêté, on sent que la défense lyonnaise n'est pas du tout à l'aise, surtout quand le ballon arrive au point de penalty. Les trois coup-francs des 45 premières minutes ont mis à contribution Anthony Lopes. A voir sur la durée, dès mercredi face à l'OM ...