Icône de la cause LGBT dans le sport, Megan Rapinoe, meneuse de l’OL Reign, se demande pourquoi plus de sportives que sportifs font leur coming-out.
Megan Rapinoe n'a pas la langue dans sa poche et elle l'a encore une fois rappelé. Ne comptez pas sur la joueuse de l'OL Reign pour faire dans la langue de bois notamment quand il s'agit de sujets sociétaux. A Lyon, les grossesses d'Amel Majri et de Sara Björk Gunnarsdottir ont permis de soulever la question de la maternité chez les joueuses. L'Américaine, elle, va plus loin dans son combat pour la cause LGBT dans le sport. Elle avait donné un aperçu de son tempérament au public français durant la Coupe du monde 2019 féminine en s'en prenant à Donald Trump.
La championne du monde en titre avec Team USA s'est exprimée sur l'émission Youtube "The HangOUT" sur les raisons pour lesquelles les athlètes ne franchissent pas le pas du coming out, surtout dans la sphère masculine. "On nous demande sans cesse : 'Pourquoi les athlètes masculins du sport de haut niveau ne sont-ils pas plus nombreux à faire leur coming-out ?' Tout simplement parce qu'ils ne se sentent pas en sécurité", a expliqué Rapinoe.
Rapinoe : "Les hommes ont peur des répercussions"
La footballeuse elle-même est devenue une icône du mouvement et n'a jamais caché sa relation avec Sue Bird, la populaire basketteuse de la WNBA. Cependant, la décision de la joueuse d’OL Reign de rendre publique son homosexualité est un cas peu suivi dans le monde du sport, où beaucoup de personnes préfèrent encore se cacher par peur du qu'en-dira-t-on ou par crainte d'être suspendues.
"Ils ont l'impression qu'ils vont être malmenés par les supporters, qu'ils vont être renvoyés de leur équipe, insultés ou autre. Ce n'est pas sûr, et tant que ce ne sera pas sûr, nous ne verrons pas de footballeurs masculins 'sortir de leur cachette'."
En attendant que la saison de NWSL ne reprenne avec l'OL Reign, Megan Rapinoe ajoute que pour les femmes, "c'est plus facile et c'est plus sûr. Nous avons beaucoup de camaraderie entre nous et les personnes qui s'expriment, ce qui rend les choses plus faciles pour tout le monde."
Il est clair qu'il est plus "facile" d'être lesbienne que gay, en général. Et les soutiens sont trop peu nombreux pour les sportifs qui souhaitent effectivement faire leur coming-out. Et dans l'univers du foot en particulier.
Ca dépend pour qui.
Regarde par exemple pour un homme, il est plus facile de devenir gay que lesbienne.
(désolé mais c'est vendredi)
On s'en balek, ce sont des trucs personnels.
Encore faut-il en avoir 😆 😳
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Au niveau de la performance physique, il est plus normal que des filles se rapprochent du physique des garçons que le contraire. Il y aura bientôt, de toute façon, un débat de conscience dans le sport féminin qui ne fait que récemment apparaître, en ce qui concerne les sports qui demandent de la testostérone. À quand des sports typiquement féminins ?
Quelle virago !