Malgré l’élimination en Coupe de France, Laurent Blanc ne veut pas laisser tomber le championnat. Avec les défaites de Lille et Nice samedi, l’OL veut encore croire à un destin européen.
Et si l’OL réussissait le tour de force de gagner deux de ses trois matchs de cette semaine "excitante" tout en ayant trouvé le moyen de se tromper d’objectif ? Il faudra patienter jusqu’en milieu d’après-midi ce dimanche pour le savoir. Mais dans cette semaine qui devait permettre au club lyonnais de pourquoi pas renouer avec un succès final dans une coupe, il pourrait bien avoir perdu le seul match qu’il ne fallait pas. Une victoire dominicale contre Rennes (13h) ne fera pas passer la pilule de l’échec nantais mercredi en Coupe de France. C’est un fait et il faudra un certain temps aux supporters pour ravaler leur déception. Dans le vestiaire lyonnais, il y a bien de la "frustration et de l’énervement" de ne pas avoir répondu présent dans cet objectif prioritaire mais "c’est fait, c’est du passé maintenant, il reste neuf matchs de championnat pour finir de la meilleure des façons et y croire encore", avouait vendredi Corentin Tolisso.
Lille et Nice entretiennent cet utopique espoir
Comme dit samedi, l’auto-persuasion a fait son retour entre Rhône et Saône désormais que la Coupe de France a été galvaudée par une "purge collective" comme l’ont fait remarquer les Bad Gones dans leur communiqué de boycott. Quand les supporters attendent qu’un ménage soit fait à tous les étages, de la direction aux joueurs, le club lyonnais s’accroche encore et les résultats du week-end ne peuvent que lui donner raison. Laurent Blanc a appelé son groupe à "être professionnel jusqu’au bout" et les défaites de Lille à Angers (1-0) et de Nice contre le PSG offrent à l’OL une bouée de secours dans cette fin de saison. En gagnant contre Rennes dimanche au Parc OL, les Lyonnais ne seront bien évidemment pas guéris.
Seulement, la 5e place ne serait plus qu’à cinq longueurs. Un joli fossé encore qui ferait toujours autant regretter certains échecs à domicile en 2023 (Clermont, Strasbourg, Brest, Lorient) mais qui entretient la lueur chez les joueurs, pourtant incapables de faire ce qu’il faut depuis 29 matchs en Ligue 1 et un soir de Coupe de France où tout le monde les attendait au tournant. "Il faut tout donner, il faut qu'on y croie, a réclamé le milieu de terrain. Il nous reste neuf matchs, on a encore des adversaires directs à jouer : Nice, Reims, Rennes, qui sont devant nous. C'est sûr qu'il va falloir absolument gagner dimanche pour espérer atteindre cette place européenne." Ne reste plus qu'à savoir comment l'OL réussira à se saborder tout seul.
Pas de chamboulement dans l'effectif
Le grand ménage de printemps à Décines attendra encore un peu. Quand en coulisses, une passe d’armes semble se dessiner entre John Textor et Jean-Michel Aulas, sur le terrain, le statu quo est de mise. Laurent Blanc, qui "ne sait pas s’il sera toujours dans le projet futur", ne va pas chambouler tout d’un coup. Les résultats du week-end le pousse, au moins publiquement, à continuer de croire à la Ligue Europa Conférence. Un sacré pas en arrière dans les ambitions lyonnaises alors que la Ligue des champions était visée.
Dans cette opération remontada qui serait lancée dans le vestiaire lyonnais, les indésirables comme Houssem Aouar et Moussa Dembélé ont toujours leur place. Sont-ils toujours impliqués dans le projet ? Blanc y répond à la positive, bien que la réalité du terrain montre le contraire. Néanmoins, à l’heure de se lancer dans un nouvel objectif, l’OL continue donc de miser sur ce qui ne fonctionne pas depuis des mois. Comme si les erreurs d’un passé proche n’avait encore pas été assimilées. Un constat qui ne se limite pas qu’au rectangle vert du Parc OL.
Game over.
Pour rebondir, il va falloir du nouveau. Sinon, on ne progressera pas! Beaucoup de nos concurrents oint du investir et construire leur projet, nous sommes distancés.
Sans gros changements on ne rattrapera pas le retard accumulé sur Marseille, Monaco, Rennes voire même Lens, Lille, Nice… sans bien sûr oublier Paris, notre 8e place est tout à fait logique.
Arrêtons de prétendre être meilleurs qu’une concurrence mieux gérée, et plus performante. Le sport de haut niveau c’est la concurrence. L’utilisation de notre budget est juste inefficace, autrement dit nos gérants sont donc défaillants (3e budget, 10e place, constant évident!) et sont bien entendu sont les premiers responsables..: et dont sûrement ceux à changer. C’est le genre de constat sur lequel les les journalistes devraient exiger des explications!!
La langue de bois des joueurs est lassante. Celle des dirigeants est inacceptable, et ne devrait pas être tolérée par les journalistes, qui selon moi manquent cruellement d’inquisition dans ce cas de figure- pour eux aussi la soupe est sûrement bonne ???
Bon article.
Voyons si faire toujours la même chose permet un résultat différent.
Sachant que si résultat différent (victoire) il y a, nous en voudrons encore plus aux joueurs, qui auront attendu la fin de la saison pour faire leur métier et laissé passer un titre qui s'offrait presque littéralement à eux.
Il nous faudra, cet été, en l'absence de changements majeurs à la direction et dans l'équipe, réussir à intégrer l'idée que l'OL est un club qui n'est plus destiné à terminer aux places qualificatives pour l'Europe.
Si nous y arrivons, nous souffrirons moins, en tant que supporteurs, et le classement des deux dernières saisons sera plus facilement accepté.
Salut Moimoi.
Je ne sais pas si cela aurait été une bonne chose de se qualifier pour l'Europe, car quand on voit la saison qu'on fait sans cette coupe je me dit qu'il vaut mieux attendre de retrouver une meilleure stabilisation et un nouveau projet avec une nouvelle politique spotive dans le club.
Mais si on que les choses changent il va falloir que Textor et ses potes américains fassent avancer le processus, qu'ils forcent le trio de feu à laisser la place à des gens compétents. Tant que ce ne sera pas le cas on va ramer grave...
Salut Juni,
Si Textor ne change rien cet été, alors je changerai l'un de mes loisirs : je viendrai moins (voire plus du tout) ici et ferai autre chose durant les matches de l'OL.
C'est difficile de couper en saison, mais l'entre deux permettra de le faire plus facilement.
Cette défaite à Nantes et le match qu’il ne fallait pas perdre de ces 10/12 dernières années.
Nous avons eu des déconvenues ( la 4eme place à la 38 journée après la défaite contre Nice, West Ham, la 1/2 contre l’ajax…) mais aucune n’ont eu de telles conséquences sportives et certainement économiques que celle de cette semaine.
J’en veux terriblement aux joueurs et à lolo qui n’a pas su gérer un simple pressing. C’est pourtant pas très compliqué d’un point de vue coaching.
Pour les dirigeants, cette défaite acte la mauvaise situation depuis quelques années, disons pour faire court depuis l’entrée dans ce nouveau stade. Une situation mauvaise qui couvait et qui s’exprime au grand jour
Dans n’importe quelle entreprise, après un tel échec les responsables sont sanctionnés.
Apparemment pas chez nous.
Mais non, pour Aulas il faut espérer en l'avenir avec notre merveilleuse équipe.