Interrogé par RMC sport, le président lyonnais a estimé qu’il est difficile de suivre le rythme parisien en termes d’investissement, sans se mettre en difficulté.
Pour certains, le Paris Saint-Germain est la locomotive de la Ligue 1. Mais une locomotive qui avance parfois bien vite. Au vu des investissements consentis par les Parisiens cet été, difficile pour les autres clubs de suivre la cadence sans se mettre en danger. Alors que l’Olympique de Marseille a beaucoup investi en 2017, le club phocéen se retrouve aujourd’hui sur le radar de l’UEFA. L’instance européenne se penche en ce moment sur les dépenses des Marseillais, dans le cadre du fair-play financier. Interrogé à ce sujet par RMC sport, le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, a estimé que ces dépenses étaient nécessaires pour rester compétitif : « Je ne connaissais pas cette information, mais je suis à moitié surpris, car Marseille travaille très bien et investit beaucoup. En France, on a un très grand club qui investit beaucoup, Paris, et on essaie tous de lui courir après. Et c’est vrai qu’on se met parfois en difficultés. Le fair-play financier est donc là pour éventuellement mettre de la régulation dans tout cela. »
Aller vers l’équilibre compétitif
Par ailleurs, Jean-Michel Aulas espère qu’à l’avenir des décisions seront prises pour rééquilibrer la compétitivité des clubs : « Je pense aller vers ce qu’a évoqué le président de l’UEFA, Alexander Ceferin, dans ce qu’il appelle l’équilibre compétitif. C’est-à-dire définir un certain nombre de règles qui permettent à tout le monde de pouvoir participer à la compétition, mais sans avoir à perdre trop d’argent ». Une régulation qui pourra peut-être permettre un peu plus de suspense sur le plan sportif en championnat. Actuellement, le Paris Saint-Germain possède 11 points d’avance en tête de la Ligue 1. Même s’il a chuté contre son dauphin lyonnais dernièrement (2-1).
