Camille Abily à l'entraînement avant OL - Juve
Camille Abily à l’entraînement avant OL – Juve (crédit : David Hernandez)

OL : pour Abily (OL), Aulas "était déjà visionnaire"

Joueuse marquante dans l'histoire de l'OL, Camille Abily a rendu hommage à Jean-Michel Aulas en soulignant son implication pour le football féminin avant tout le monde.

Après avoir prolongé il y a quelques mois en tant qu'ajointe à l'OL féminin, Camille Abily est désormais engagée jusqu'en 2025 avec le club lyonnais. Toutefois, son aventure en capitale des Gaules a commencé il y a 17 ans, lorsque l'Olympique lyonnais décidait de recruter la joueuse de Montpellier. Au cours d'un entretien accordé à So Foot, elle a révélé la volonté qu'avait déjà Jean-Michel Aulas de faire de l'OL, une place forte du football féminin au début des années 2000. "Il y avait une envie du président de construire une équipe de très haut niveau pour gagner la Ligue des champions. Dans ses paroles, c’était déjà une envie et une volonté", a-t-elle affirmée.

"Autant investi sur le plan humain que financier"

Avec ses deux passages en tant que joueuses (2006-2009, puis 2010-2018) et son parcours d'entraîneuse (depuis 2019), Camille Abily a pu voir évoluer l'OL féminin de sa genèse à aujourd'hui. Elle a raconté avoir remarqué dès le début l'investissement de JMA pour sa section féminine. Comme d'autres avant elle, elle a aussi souligné comment cet homme né à l'Arbresle avait été le précurseur d'un certain nombre de choses.

"Le président Aulas était déjà passionné, et pour nous, c’était magnifique d’avoir une personne comme lui. C’est quelqu’un qui était investi aussi bien sur le plan humain que financier, il a fait des efforts pour qu’on ait de meilleures conditions d’entraînement, pour voyager. Il avait des ambitions et il était là pour faire grandir sa section féminine, il était déjà visionnaire" 

9 commentaires
  1. Cac40
    Cac40 - sam 13 Mai 23 à 20 h 43

    Si quelqu'un a un abonnement l'équipe, aurait il l'amabilité de copier l'article de Duluc sur la première semaine de Textor ?

    1. isabielle
      isabielle - sam 13 Mai 23 à 20 h 49

      OK mais en plusieurs tranches, car c'est long !

  2. isabielle
    isabielle - sam 13 Mai 23 à 20 h 51

    @ Cac40

    Deux principes se sont exercés conjointement, cette semaine, à l'OL : la nature a horreur du vide, et la plupart des vestes sont réversibles. Le changement d'ère et de pouvoir, inéluctable à partir du moment où Jean-Michel Aulas avait vendu son club, le 19 décembre, entré dans sa phase la plus violente, lundi, à l'aube, avec le communiqué officialisant la destitution de l'homme qui était président depuis le 15 juin 1987. Il y a eu la violence visible, cet adieu expédié avec autant de chaleur qu'un avis de redressement fiscal, et il y a eu la violence cachée, tout au long d'une semaine particulière, la première semaine calme de Jean-Michel Aulas en cinquante-cinq ans.

    Au coeur d'une phase de sidération, durant laquelle la lecture de centaines de messages et ses réponses ont occupé son temps et son esprit, l'ancien patron de l'OL a régulièrement témoigné à ses correspondants de son émotion et de son lien indéfectible à l'endroit du club, des joueurs et joueuses. Comment va-t-il vivre sans lui, sans eux, et sans elles ? En restant encore un peu au contact, par exemple, et en surfant sur l'ambiguïté du titre de président d'honneur avec quelques bénéfices (les frais, une voiture de fonction, une loge au stade qu'il a construit, un hommage autant qu'une aumône) qui lui ont été accordés, en marge d'un accord l'obligeant à la confidentialité : il pourra parler des 35 premières années, mais pas de la semaine dernière.
    Samedi, déjà, il était à Orléans pour assister à la finale de la Coupe de France féminine, que les joueuses de l'OL avaient décidé de gagner pour lui (2-1). Président d'honneur de l'OL, vice-président de la FFF, futur président de la Ligue professionnelle féminine, peut-être, il avait le choix entre les casquettes pour justifier sa présence. Dimanche, à Clermont, où l'OL jouera pour rester en course pour la cinquième place (qualificative pour la Ligue Europa Conférence), il sera encore là, et seul son titre de président d'honneur justifiera qu'il soit du déplacement, sans que l'on puisse imaginer le degré de proximité qu'il choisira ou qui lui sera accordé.

  3. isabielle
    isabielle - sam 13 Mai 23 à 20 h 53

    @Cac40
    L'effectif, lui, a vécu une semaine presque normale. Les Lyonnais historiques ont été plus marqués que les autres par la soudaineté et la violence du basculement, mais après le match dingue contre Montpellier, dimanche dernier (de 1-4 à la 59e à 5-4), ils ont beaucoup évoqué, aussi, l'idée de finir fort la saison. Le scénario les a électrisés, dimanche, et il en restait quelque chose, dans la semaine, ce que soulignait Dejan Lovren, vendredi : « J'avais déjà vécu Liverpool-Dortmund et Liverpool-Barcelone (*), et ce match entre dans mon top 3. »
    Peu expressif, ce qui correspond à sa nature profonde, ni pour fêter le renversement, ni pour rendre hommage à son président, Laurent Blanc aura dîné en anglais, mardi soir, avec John Textor, même s'il avait révélé que son anglais était « très mauvais » lorsqu'il entraînait le PSG (2013-2016). C'était, surtout, un dîner à trois, puisque était également présent Mark Affolter (55 ans), membre du conseil d'administration d'OL Groupe depuis le rachat, et associé du fonds Ares. C'est Affolter et Ares qui ont assuré le financement de l'achat de l'OL, et c'est donc également auprès d'Ares que Laurent Blanc passait un entretien d'embauche pour la saison prochaine.

    Mais la semaine lyonnaise a aussi vu un concours très serré de retournements de veste, moins surprenants pour quelques salariés récents que pour des fidèles de longue date, y compris parmi la quinzaine de personnes qui étaient en prise directe avec Jean-Michel Aulas. Pour la plupart des 500 autres salariés, le basculement est moins personnel. Mais certains, forcément, s'inquiètent quand ils constatent que Textor a dû vendre la section féminine parce qu'il avait besoin de 50 M€ pour lever l'OPA sur les petits porteurs, qui représentent 12 % de l'actionnariat d'OL Groupe. Mais à chaque jour suffit sa peine : aujourd'hui, l'OL a surtout besoin de trois points.

  4. Cac40
    Cac40 - sam 13 Mai 23 à 20 h 58

    Un grand merci, Isabielle !

    1. isabielle
      isabielle - sam 13 Mai 23 à 21 h 20

      @Cac40 et Poupette
      C'est bon, je peux effacer ?

  5. Avatar
    Poupette38 - sam 13 Mai 23 à 21 h 05

    Merci également 😊

  6. OL-91
    OL-91 - sam 13 Mai 23 à 21 h 26

    Ce qui est inquiétant est que le nouveau propriétaire se conduit comme quelqu'un qui a peur de perdre trop rapidement la main. Un challenge trop gros pour lui.

  7. Toitoi
    Moimoi - sam 13 Mai 23 à 21 h 58

    Merci isabielle. Tu peux laisser pour tout le monde.

    A OL-91 : n'oublions pas que l'OL était trop gros pour lui, à tel point qu'il a dû faire appel à d'autres investisseurs pour l'acheter.

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