Pour la dernière à domicile de Joël Bats et les 30 ans des Bad Gones, Anthony Lopes s’est montré ultra décisif contre l’OM (2-0), dimanche soir.
Il n’y avait qu’à voir la manière dont il l’a fêté, pour comprendre que la soirée d’Anthony Lopes se résumait bien plus qu’à une victoire contre l’OM (2-0). Dimanche, le grand artisan du succès lyonnais est resté de longues minutes sur la pelouse du Groupama Stadium, après le coup de sifflet final. Avant qu’il ne s’en aille à Montréal, le Portugais a offert un dernier bain de foule à Joël Bats. L’occasion était décidément trop belle, les Bad Gones fêtaient aussi leurs 30 ans. Bras dessus, bras dessous, les yeux rougis, le dernier rempart lyonnais, lui l’ancien ultra, ne pouvait assurément rêver mieux, pour dire au revoir à son mentor. « Je perds plus qu’une personne, qu’un entraîneur des gardiens, qu’un mentor..., confiait le joueur formé l’OL, ému. Outre le fait que c’était l’anniversaire des Bad Gones, je perds mon papa au sein de l’Olympique lyonnais. Ce n’est pas n’importe quelle personne. C’est quelqu’un d’entier. On termine de la plus belle des manières. » Un dernier clean sheet, six parades décisives et un succès capital : quelle manière !
Ultra décisif
Il y a des joueurs que la pression inhibe. Une fois n’est pas coutume, Anthony Lopes a montré qu’il ne faisait pas partie de ceux-là. Avec les 30 ans des Bad Gones, la dernière de Joël Bats à domicile et cet Olympico, le Portugais avait pourtant de bonnes raisons céder face à la quatrième meilleure attaque de Ligue 1. Au lieu de ça, le vice-capitaine lyonnais a maintenu son équipe à flot dans une partie qui aura vu l’OL ne frapper que deux fois au but en première période. Et rentrer aux vestiaires en menant 1-0. Encore à la fin du match, l’analyse était simple. « La différence se fait sur les gardiens de but, aujourd'hui on voit Anthony Lopes qui est décisif et Steve Mandanda qui n'est pas bon, ce qui fait aussi que Marseille perd ce match », a avoué l’international français, auteur d’une bévue sur l’ouverture du score de Nabil Fekir (6e).
Par deux fois, donc, Anthony Lopes s’est illustré pour permettre à l’OL de sauver les apparences, avant la pause. Ni la tête d’Adil Rami (14e), ni la reprise de Lucas Ocampos (37e) n’ont fait plier le gardien de but lyonnais, auteur de parades exceptionnelles. « Antho a été décisif et c’est lui qui nous a permis d’être devant au score à la mi-temps, reconnaissait Bruno Genesio, à l'issue de la partie. Il l’a aussi été en fin de match avec quelques autres arrêts décisifs dans les arrêts de jeu. » Après avoir été sauvé par son poteau sur une frappe de Morgan Sanson (73e), le portier rhodanien s'est illustré une dernière fois dans les arrêts de jeu, écœurant l’ancien Montpelliérain (90e+4) et Luiz Gustavo (90e+3, 90e+4), en l’espace de quelques secondes. « Il y a des matches où tu te sens très grand dans la cage et où tu prends un maximum de place dans la cage », expliquait le dernier rempart de l'OL. Élu homme du match, Lopes, comme un symbole, a offert son trophée à Joël Bats. Un dernier hommage de la part du Portugais, qui dans la lignée de Grégory Coupet ou Hugo Lloris, restera, encore de l'autre côté de l'Atlantique, le « poulet » de celui qui laissera une trace indélébile à l'Olympique lyonnais.
Il était imbattable hier soir , un Lopes des grands jours qui a rendu par cette perf un bien bel hommage à son mentor .
Avoir un tel gardien , c'est un atout majeur pour l'OL ,dans la continuité des grands gardiens ayant officié à l'OL comme Greg , Hugo Lloris , pascal Olmeta , Yves Chauveau ...
Fifa, donnez-lui une carte informe! Depuis le debut de la saison mérité
Au dela de ses formidables arrets, une nouvelle fois, notre défense est au abonnés absents !
C'est de l'impro totale notre équipe !
Sur les corners, c'est flagrant, personne ne sait qui prendre, sortir ou pas !!!
Genesio, foutez vous au boulot pendant la trève!
Super article, les stats d'Antho Lopes sur ce match d'hier sont très impressionnantes. Génial, Il dois continuer comme ça. Bravo à lui, les enseignements de Jo Bats ont finis par payer. Jo Bats peut être vraiment très fière de son poulet. Antho Lopes perd bien plus qu' un entraineur, il perd son deuxième père.