Victime d’une rupture des ligaments croisés le 4 septembre 2015 lors de Portugal-France (0-1), le Franco-Algérien a retrouvé officiellement les terrains le 8 avril 2016 lors d’un Montpellier-OL (0-2). Huit mois après son retour, le gaucher rhodanien peine à retrouver son niveau et ses sensations. Dans un entretien paru ce matin dans le magazine trimestriel Planète Lyon, il fait le point sur sa situation.
Quatrième de Ligue 1, éliminé de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Ligue, l’Olympique Lyonnais a réalisé une première partie de saison plutôt décevante compte tenu de ses objectifs. Décevant, c’est également l’adjectif qui pourrait qualifier la première partie d’exercice 2016-2017 de Nabil Fekir. Avec seulement 4 buts inscrits en 21 matchs disputés, le joueur de 23 ans n’est pas au niveau des attentes à la fois du club et des supporters. « En ce moment, je ne suis pas bon sur le terrain » concède-t-il de manière très lucide.
Quasiment 16 mois après sa rupture des ligaments croisés du genou droit, celui qui compte 7 sélections en équipe de France ne semble toujours pas avoir repris la pleine possession de ses moyens. Plus lent qu’auparavant, moins juste techniquement, Fekir n’est plus le même joueur qu’avant sa blessure. Un surpoids a d’ailleurs été évoqué comme possible raison de son rendement insuffisant. Une thèse que l’intéressé réfute totalement. « Ce n’était et ce n’est pas tout le cas, comme l’a confirmé le médecin du club récemment. Aujourd’hui, je pèse 76 kg, ce qui correspond à mon poids de forme que j’avais il y a deux ans. »
« Le coach ne me parle pas souvent »
Quoi qu’il en soit, le gaucher n’est plus considéré comme indispensable à l’équipe par Bruno Genesio, qui n’a pas hésité à lui faire débuter certains matchs clés comme face à Paris ou face à Séville sur le banc. « Je ne m’attendais pas à un retour aussi compliqué. Maintenant je respecte les choix du coach, il n’y a pas de problème. Je dois prouver que je mérite de jouer davantage » lâche le Lyonnais de naissance. Tantôt utilisé sur un côté, tantôt utilisé en soutien d’Alexandre Lacazette ou tantôt aligné à la pointe de l’attaque, Nabil Fekir n’a, pour le moment, pas trouvé sa place dans cette équipe lyonnaise. Mais cette situation n’est pas une fin en soi pour lui. « Depuis que je pratique le football, on ne m’a jamais fait de cadeau. Je continue à travailler car seul le travail paie » déclare-t-il déterminé.
Malgré une situation plutôt délicate, le joueur ne semble pas beaucoup échangé avec son entraîneur. « Il ne me parle pas souvent. Quand je suis revenu de blessure, il m’a simplement dit qu’il comptait un peu sur moi et qu’il allait me faire jouer. Personnellement, je n’ai pas besoin qu’il me parle » admet-t-il. Un comportement un peu suspect de la part de Bruno Genesio quand on sait l’importance de la psychologie et des mots dans le football surtout en plein cœur d’une période de doute. Une période que le Franco-Algérien pourrait bien avoir laissé derrière lui tant il a paru davantage à son aise lors de ses dernières sorties sous le maillot rhodanien, comme en témoigne son but et son entente avec Lacazette contre Angers (2-0). Restons toutefois prudent puisque le joueur de 23 ans avait réalisé un match plein face à Montpellier à l’automne sans confirmer par la suite.
« J’aimerais découvrir un autre football…mais pas dans l’immédiat »
En tout cas, celui qui est sous contrat avec l’Olympique Lyonnais jusqu’en juin 2020 semble déterminé à réaliser une bien meilleure deuxième partie de saison. « J’espère simplement avoir plus de temps de jeu » concède-t-il. Avant peut-être un départ ? Cela ne semble pas à l’ordre du jour. « Je suis bien à Lyon et je me vois bien rester ici jusqu’à la fin de mon contrat. L’OL est un très grand club. Puis vu mon rendement actuel, je n’ai pas de propositions d’autres grands clubs » avoue Fekir.
Pour autant son départ, à moyen terme du moins, semble inéluctable. « Je suis un joueur ambitieux, j’aimerais plus tard découvrir un autre football : l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne… Ce sont des championnats qui m’intéressent. Alors pourquoi ne pas partir un jour dans un de ces pays ? Mais pas dans l’immédiat. » Pour ces six prochains mois et potentiellement pour une ou plusieurs saisons supplémentaires, l’OL pourra donc compter sur un Nabil Fekir revanchard, prêt à tout pour retrouver son niveau d’antan et poursuivre son ascension qui a brutalement été mis entre parenthèse un soir de septembre 2015 à Lisbonne. A 23 ans, il a encore toute sa carrière devant lui.
Bonjour à tous,
Fékir à raison, il est motiver et fait tout pour retrouver son meilleur niveau. Mais, après pourquoi ne pas le faire débuter une rencontre? Il pourrait jouer la première mi temps, pour bien revenir. En tous cas, c'est bon si il veut rester et continuer son aventure et sa progression à L'OL. Fékir fait un pas et des signes pour montrer qu'il se sent capable de jouer, ce serait bien que Bruno Genesio réagisse et en face de même.
On voit enfin dans quel état d'esprit est Fekir. Il est bien physiquement, lui manque juste un match référence pour relancer la machine, j'espère qu'il arrivera le plus vite possible. J'espère aussi qu'on le refasse évolué en 4-3-3 et qu'il brille sur son côté droit, sa nous permettrait d'enfin remettre Darder en titulaire, son jeu me manque et manque aussi beaucoup à l'ol. Surprenant tout de même le commentaire sur Genesio...
En gros quand t'es à la cave le coach ne te calcule pas, c'est le commentaire qui revient souvent...
En même temps, en étant réaliste, il faut trouver le temps de lui parler aussi. La plupart des joueurs ne s'éternisent pas à la fin de l'entrainement qui ne dure pas des plombes et des plombes et il y a combien de joueurs dans le groupe ? une trentaine... Mettons que tu leur accorde à chacun 1/2 heure, ça fait 15 heures. Disons que quand t'a réussi à parler 1h30 avec un joueur durant un mois, c'est déjà beaucoup.
Bref la plupart des joueurs disent la même chose. Le coach ne me parle pas beaucoup, mais en fait c'est juste impossible de tailler la bavette toute la journée avec chacun d'entre eux.
Mouais j'imagine les rapports avec un type comme mammana, ça doit être bonjour, au revoir et basta.
Encore un sujet dont on pourrait parler pendant des heures.
Commençons par éliminer ce qui ne devrait pas susciter de polémique : le surpoids de Nabil souvent mis en avant. OLV qui assiste à tous les matchs a réfuté cet argument. Mieux, l'intéressé communique directement à ce sujet: il pèse 76 kg, comme au temps de ses exploits.
Le faire jouer à quel poste? Sur le côté droit en 4-3-3 ou dans l'axe pour soutenir Alex? Nabil est atypique. En l'enfermant dans un système on se priverait d'une grande partie de son potentiel.
Le faire jouer dans l'axe serait pour moi une erreur : l'homme n'est pas un meneur de jeu, c'est un déclencheur.
Quand j'entends qu'à droite, il ne revient pas suffisamment dans son camp pour participer à l'effort défensif, je pense qu'au contraire, il retient du monde en face. Le 4-3-3 serait-il l'apanage des bourrins ? On ne peut que convenir que quand Lyon est en position d'attaque et que Nabil se trouve dans son petit pré carré, c'est panique à bord. Même le piquet de corner se met à trembler. Et il y a motif, Nabil n'a pas besoin de se trouver au côté d'Alex tellement ces deux-là sont complémentaires.
Si Fekir n'explose pas lors de la saison 2014-2015 on peut être sûr à 200% que Genesio ne le fait pas jouer ou très peu jouer. Un peu comme avec Labibi ou Kemen..
Cela confirme encore une fois que Génésio n'est pas un bon coach.
Avec un mec comme Nabil qui doute, il faut au contraire l'entourer psychologiquement pour l'aider à revenir, et surtout expliquer ce qui va et ce qui ne va pas.
C'est le B.A.BA.
Hallucinant d'incompétence.