Éloigné des terrains pendant six mois au début de la saison 2015-2016, Nabil Fekir a mis du temps pour revenir sur le devant de la scène. Deux ans après, et auréolé d'un nouveau statut de capitaine, il semble avoir tiré un trait définitif sur cette blessure. Mieux, il semble être encore plus fort qu'avant. Zoom sur le retour progressif au premier plan de l'international français.
Nous sommes le 4 septembre 2015. Nabil Fekir, à l'occasion de sa 5e sélection avec les Bleus, fête sa première titularisation contre le Portugal lors d'une rencontre amicale jouée à Lisbonne. Dès l'entame du match, suite à un mauvais mouvement, le Lyonnais ressent une vive douleur à son genou droit. Il décide de continuer. Quelques minutes plus tard, sur une passe de Bacary Sagna, Fekir s'écroule, grimace, et doit céder sa place à Antoine Griezmann dès la 13e minute de jeu. Le bilan sera sans appel. Il est victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit et sera éloigné des terrains pendant 6 mois. "Il reviendra" , soufflera alors Didier Deschamps en zone mixte d'après-match.
Au meilleur de sa forme avant sa blessure
Après s'être révélé avec l'OL lors de la saison 2014-2015 où il a inscrit 16 buts et délivré 9 passes décisives en 43 matchs toutes compétitions confondues, Nabil Fekir commence le nouvel exercice 2015-2016 sur les mêmes bases. 4 buts après 4 journées de championnat avec un triplé à la clé qui marque les esprits, contre Caen, le 29 août 2015. Positionné dans un rôle de faux-numéro neuf au côté de Lacazette ou Beauvue, il montre toute l'étendue de son talent : conduite de balle très précise, coup de rein virevoltant, résistance aux charges adverses remarquable, vitesse d'exécution époustouflante, finition pleine de sang-froid... A un niveau de performance qu'il n'avait jamais atteint dans sa carrière, l'histoire et la suite de la saison ne peuvent être que magnifiques. C'était malheureusement sans compter sur sa terrible blessure survenue avec l'équipe de France seulement quelques jours après son festival en Normandie. Énorme coup d'arrêt.
Un retour à la compétition contrarié par une nouvelle opération
Le 4 mars 2016, soit 6 mois jour pour jour après sa rupture des ligaments croisés du genou droit, Nabil Fekir regoûte aux joies d'un entraînement collectif avec ses coéquipiers à l'OL. "Ça fait un moment. Je suis presque au bout (...) Franchement, tout va bien. Je me sens bien et je ne ressens pas de douleurs, c'est le plus important. Je ne suis pas encore à 100%, ça viendra avec les entraînements" , lance alors le Lyonnais de naissance. Il fait son retour sur les terrains lors de la 33e journée contre Guingamp. Il joue cinq minutes. Et il enchaînera des bouts de match jusqu'à la 38e et dernière journée, où il est titularisé contre Reims. Seulement, il n'arrive pas à retrouver toutes ses sensations. On le sent craintif. Ce qui peut paraître normal lorsque l'on sort d'une telle blessure. Sauf qu'il ressent une réelle gêne. Une gêne qui a lieu d'être. Fin août 2016, Fekir doit à nouveau se faire opérer et subit un lavage articulaire combiné à l'ablation d'un débris méniscal du genou droit. L'homme qui l'opère, le Docteur Sonnery-Cottet, émet des réserves dans Le Progrès quant à un retour de Fekir à son meilleur niveau : "Personne ne peut prédire quoi que ce soit, cela dépend de beaucoup de critères comme l’âge, le sport, les lésions associées, la personnalité de l’individu (…) Le ligament croisé n’est pas le même pour tout le monde." Et pourtant, trois semaines après, il fait son retour face à Montpellier lors de la 6e journée et inscrit un doublé (victoire 5-1 de l'OL). L'amorce d'un retour progressif au premier plan.
Un nouveau statut pour de nouvelles responsabilités
Libéré de tout pépin physique, l'international Français retrouve peu à peu ses marques sur les terrains de Ligue 1. Il finira son exercice 2016-2017 avec 14 buts et 13 passes décisives en 51 matchs toutes compétitions confondues. Et à l'aube de sa cinquième saison avec l'OL, son statut change. Profitant de l'impressionnant remaniement de l'effectif pendant le mercato estival (10 arrivées, 17 départs) dans lequel des cadres comme Tolisso, Gonalons ou Lacazette ont été transférés, Fekir est promu nouveau capitaine du club septuple champion de France. Un statut qu'il n'avait jamais connu auparavant. Cela témoigne de la confiance portée par Bruno Genesio en son joueur. Ce dernier est disposé en tant que numéro 10 dans un système en 4-2-3-1 dans lequel il dispose en grande partie de toutes les cartes du jeu lyonnais. Et autant dire qu'il s'y sent à son aise. Il est auteur d'un début de saison tonitruant. 4 buts et 1 passe décisive après 6 journées de Ligue 1. Dont un but exceptionnel marqué face à Bordeaux du milieu du terrain, témoignage d'une confiance totalement retrouvée.
Un nouveau palier de franchi ?
Peut-on alors comparer son niveau actuel avec celui d'avant sa blessure ? Le principal intéressé à son avis sur la question : "Je ne peux pas dire si je suis plus fort qu'avant ou pas. Après, c'est vrai que je me sens bien, avoue Fekir. Sur le terrain, j'ai de très bonnes sensations. Peut-être que j'ai pris en maturité aussi. Je me suis rendu compte qu'il était important de se mettre au service et de faire les efforts pour l'équipe." Son coach Bruno Genesio est lui plus tranchant sur la question. "Je pense qu'il est meilleur qu'avant car il a plus de maturité, plus de volume... Après, il a les qualités qu'il avait déjà avant sa blessure : la percussion, la faculté à résister aux charges et à se montrer décisif, affirme le technicien rhodanien. Même si l'an passé il a fait une saison, au niveau des statistiques, plus que correcte, je pense qu'il a franchi un palier par rapport à son niveau d'avant blessure." Lucas Tousart se réjouit lui aussi, dans l'émission TKYDG, du niveau de jeu affiché par son nouveau capitaine : "Aux entraînements ça fait mal comme en match, mais on le savait d'avant. C'est vrai que cette année il a retrouvé cette pêche et je pense que ça lui fait du bien d'être capitaine. C'est une bonne chose pour lui et pour nous." Jimmy Briand, ancien partenaire de Nabil Fekir à l'OL pendant la saison 2013-2014, raconte : "Nabil (Fekir), je l'ai vu arriver dans le groupe professionnel. Il a toujours eu cette détermination, confie Briand pour TKYDG. Après sa blessure, il lui fallait du temps. Mais je suis vraiment heureux de le voir revenir à ce niveau. Il peut être l'un des meilleurs joueurs du championnat. Il en a les capacités." Pour Willy Maisonnasse, journaliste à RTL, le numéro 18 lyonnais est bel et bien sur la bonne voie : "Fekir a élargi sa palette. Je pense qu’il va devenir encore meilleur parce qu’un grand joueur doit être impliqué collectivement et dans le replacement. Donc je pense qu’à ce niveau-là, il a progressé. Il est sur le bon chemin." A Fekir, maintenant, de prouver dans la durée qu'il est bel et bien de retour à son meilleur niveau.
Pour moi, c'est un grand NON !!!!!
Cela n'a malheureusement pour lui et nous plus rien à voir !
Je sais pas, on verra quand il aura commencé sa saison...
Plus collectif, c'est aussi une façon de mesurer son niveau.. on critique bien le manque de collectif de Memphis.
Pour l'instant, on le voit surtout s'adapter à un nouveau rôle. Il gagne en maturité(de jeu), il porte le brassard, il défend beaucoup plus (ce qui n'est pas trop dur vu qu'avant il ne défendait quasiment pas). Ça se ressent dans son apport offensif.
Tel que je le vois en ce moment, il est par moment MC, par moment attaquant. Or on attend de le voir en 10. Ca devrait pas prendre très longtemps.
Un non-sens bien sûr... mais comment savoir qui sont les deux meilleurs joueurs du monde dans ce cas ?
On peut effectivement rajouter qu'il a changé de partenaire en attaque..de schéma tactique..d'opposition même..
Ce qu'on peut essayer de comparer..ça serait sa vitesse, son accélération balle au pied..son volume de jeu..
Là dessus, je pense qu'il a régressé sur les 2 premiers et largement progressé sur le 3eme..
bien dit
tout a fait. Je le vois pas plus fort qu'avant mais beaucoup plus mature sans aucun doute. La seule chose qui pourra le mettre en valeur dans les prochains échéances, c'est sa complicité avec les ailier et AC . C'est sur ce point que tout le monde doit travailler dans le même sens. Ils doivent se parler apprendre d'eux, leur point fort , leur pied fort, mais aussi leur point faible. Quand il y aura une vrai cohésion et qu'ils seront se faire plaisir ensemble alors là on aura un nabil fékir bien au dessus de la moyenne , tout comme le reste de l'équipe.
Plus collectif car, encore affaibli, il a entrevu le besoin de solidarité. Mais il se fait bousculer assez souvent. On peut regretter son ancienne force de pénétration.
C'est le collectif et l'abnégation qui manquent à nos attaquants, surtout dans le dernier geste. Ils veulent marquer... Mais oublient trop souvent le partenaire mieux placé...
Et celui qui s'obstine à porter le ballon seul et oublie étonnament qu'on est dans un sport collectif s'appelle MARIANO DIAZ. C'est tout simplement hallucinant de le voir systématiquement opter pour cette épouvantable façon de jouer à chaque prise de balle. Contrairement à Memphis que je sens capable de gommer les aspérités parasitant encore son jeu en train de s'affiner progressivement, Mariano jette déjà le doute dans l'esprit de ses coéquipiers dont il faut bien observer l'attitude d'agacement quand leur numéro 9 préfère s'enfermer dans des espaces densément quadrillés par les adversaires plutôt que de répondre aux appels de partage du jeu qui ne manquent pas autour de lui. Ses buts en ce début de saison pourraient n'être que l'arbre qui cacheraient peut-être la forêt de ce qui à ce stade ne saurait être désigné que par le terme «carences collectives», hélas.
Ouais, mais on lui demande de jouer seul en pointe. D'abord, que ses coéquipiers apprennent à soutenir celui ou ceux qui vont à l'attaque, après on jugera. Ils viennent rarement à son niveau.
Je pense qu'il faut distinguer entre la situation où Mariano est isolé et qu'il tente tout seul sa chance, ce qui après tout est son rôle et la situation où il s'enferre tout seul dans la défense adverse en oubliant ses partenaires démarqués qui attendent la balle.
Contre PSG, c'est Maxwel Cornet qui nous a fait du Mariano en oubliant dans une contre-attaque de servir Fékir qui avait suivi et qui serait parti tout seul au but alors que le score était encore de 0-0.
Attention Messieurs Mariano et Maxwel de ne pas rééditer trop souvent ce genre de bévue (ou de Beauvue ?), vous allez trés vite agacer les supporters.
Il est évident que pour retrouvé son niveau d'avant il lui faudra travailler encore plus. Sa complémentarité et sa complicité avec lacazette (avant la blessure ) était d'une efficacité redoutable. Les deux se trouvaient les yeux fermés. Une fois à 100%,autant faut il que fekir retrouve un partenaire d'attaque qui sache combiner avec nabil comme Alex l'a fait. Car l'un rend l'autre efficace forcément. Donc il est beaucoup trop tôt pour dire si il retrouvera le même niveau mais une chose est sûre,c'est qu'il est sur la bonne voie. Et il de plus en plus affûté. Sa se traduit aussi sur le terrain,il m'a l'air d'avoir définitivement tourner la page de cette grave blessure.
On n'a pas embauché un attaquant du type d'Alex. Il faudra trouver autre chose.
Disont que je pense qu'il a retrouvé son coup de rein il commence sa saison de façon excellente.
Apres son poste est nouveau il ne joue plus au côté d'un attaquant.
Je pense que le brassard lui fait beaucoup de bien on le vois faire les efforts pour défendre.
C'est intéressant et prometteur pour la suite.
Apres je pense qu'il lui faut encore un peu de temps pour redevenir le monstre qu'il etait mais il est sur une bonne voie.
Il respire le foot, et son entente avec les nouvelles recrus et surtout Traoré est très prometteuse.
Je pense qu'on ne se rend pas assez compte des gros progrès et du niveau atteind les 3 derniers mois avant sa blessure. Physiquement c'était un phénomène. Pour revenir au même niveau, le garçon a mis la barre très haut ! Malheureusement il a besoin de plus de talent technique devant et à côté de lui pour s'épanouir pleinement dans son jeu. Avancer dans les petits espaces cela reste encore son gros point fort et il n'y a guère qu'avec Traoré qu'il prend vraiment son pied. L'équipe s'est considérablement renforcée avec les apports de Tete Mendy Ndombele, l idéal vraiment c'est de le voir aux côtés de Aouar et Gouiri plutôt que Memphis et Mariano.
Il a passé un cap psychologique déjà. Et ça, tous les joueurs n'en sont pas capables.
Je pense qu'il lui manque ce fameux coup de rein qui pouvait éliminer 2 voire 3 adverses il y a deux ans.
Mais il a prit un volume de jeu énorme, il fait beaucoup plus le lien avec le milieu, il organise, il canalise.
Sa technique, sa frappe de balle et sa vision du jeu sont parfaitement intacts.
Le capitanat semble aussi lui permettre d'afficher un visage de meneur d'homme, de leader humain qu'il n'avait pas auparavant.
Il ne retrouvera peut être jamais sa grinta absolue, mais il est plus performant et plus intelligent dans son jeu et dans sa présence physique.
Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur son niveau, mais j'apprécie beaucoup le visage qu'il affiche actuellement.