Arrivé l'été dernier, Jérémy Morel ne s'attendait sûrement pas à vivre une saison si compliquée. Il avoue que les Lyonnais ont eu une prise de conscience collective.
Des défaites face à Ajaccio, Angers et Paris. Voilà à quoi la fin d'année 2015 de l'OL ressemblait. Le jeu proposé était très pauvre, les intentions inexistantes. Les Gones n'arrivaient pas à marquer et, donc, pas à gagner non plus. La trêve hivernale a marqué la fin de l'ère Hubert Fournier et le début de l'ère Genesio avec, en prime, une envie et une qualité retrouvée. Ah non, pas la qualité. "Pourquoi l’état d’esprit a changé ? C’est un tout. Le changement de coach a aussi redistribué les cartes. Tout le monde veut montrer et jouer. Après, le plus dur, c’ est de le garder le plus longtemps possible. La qualité est là. Elle n’avait pas disparu comme ça et on sait que si on ne fait pas les efforts sur le terrain, on devient une équipe quelconque", a avoué Jérémy Morel au Progrès.
L'Olympique lyonnais vit une saison compliquée mais peut encore la sauver en arrachant la deuxième place, propriété de Monaco. Jérémy Morel sait que cela aurait pu être différent. "Il y a eu une remise à plat. On était conscient qu’en continuant comme ça, on n’allait pas finir dans la première partie de tableau, et même peut-être, se retrouver à jouer le maintien", pense le latéral gauche. Le maintien est acquis, maintenant place à la chasse à la Ligue des champions.
Bedimo à gauche et Morel dans l'axe jusqu'à la fin, quitte à repenser ça lors de la trêve, mais c'est le plus solide et logique pour atteindre nos objectifs.
Super Morel 😉
Que faire de Umtiti ? Selon l'habitude des coaches, Morel pourrait pourtant se rasseoir sur le banc, ou se morfondre sur l'aile gauche.