Alors que le président lyonnais, Jean-Michel Aulas annonçait disposer d’un accord avec le portier, Anthony Lopes n’a toujours pas prolonger son contrat. En cause, les contours du bail proposés par l’OL ainsi que le recrutement de Ciprian Tatarusanu.
La 11 juillet dernier, le feuilleton semblait enfin toucher à sa fin. En marge de la présentation du latéral gauche Youssouf Koné, le président lyonnais, Jean-Michel Aulas affirmait alors que le dossier menant à la prolongation d’Anthony Lopes, déjà débuté lors du dernier mercato estival, était proche d’aboutir. « On est d’accord avec Anthony, il ne reste plus qu’à se mettre d’accord avec les agents, se félicitait alors le dirigeant. Ils défendent particulièrement bien les intérêts de leur joueur. On va se consacrer à ce qui nous relie avec eux, et ça va aboutir. » Pourtant, trois semaines plus tard, aucune nouvelle à ce sujet n’a été fournie par JMA, ni par l’Olympique lyonnais, et ce, alors que la marge de manœuvre concernant d’éventuelles négociations se réduit.
Une offre toujours pas satisfaisante, une mise en concurrence menaçante
L’édition du jour de L’Équipe tente d’y apporter quelques éclaircissements, loin d’être réjouissants pour les fans du portier portugais. Selon le quotidien sportif, les négociations entre les deux parties sont actuellement au point mort, malgré l’existence d’un accord salarial pour trois saisons supplémentaires entre le gardien de 28 ans et le club rhodanien. La commission à destination des conseillers du joueur comprise dans le contrat aurait cependant été revu à la baisse. Une donnée qui ne conviendrait pas à Lopes, reconnaissant du travail réalisé par ces derniers. Dès lors, aucune nouvelle discussion n’a été tenue dans le but de remédier à cette dissension.
Les récents propos tenus par son nouveau concurrent au poste, Ciprian Tatarusanu, n’ont rien fait pour arranger la situation. Le 12 juillet, à l’occasion de sa présentation, le géant roumain expliquait avoir reçu l’assurance de ne pas arriver en tant que deuxième gardien dans la capitale des Gaules. « Personne ne m’a dit que je serais numéro 2, avait-il alors assuré. Je ne serais pas venu si l’on m’avait dit ça. Je suis venu pour jouer, et après, c’est l’entraîneur qui décidera. » Une version que Jean-Michel Aulas s’était empressé de confirmer, et qu’Anthony Lopes pourrait logiquement percevoir comme un témoignage de défiance envers lui.
Sylvinho tente de négocier la guerre d'égo
Au milieu de ce contexte froid entre les deux portiers, Sylvinho a tenté d’exprimer sa position. « Je ne parle pas d’un numéro 1, 2 ou 3. Je parle de priorité, et la priorité, c’est Lopes, affirme le technicien brésilien. Cela fait six ans qu’il évolue à ce poste, il a obtenu de bons résultats, c’est une référence et un enfant du club. Je respecte la qualité et le talent de Tatarusanu. [...] J’ai parlé avec lui. Mais c’est un match. Le jeu est ouvert. Lopes a la priorité. Ils le savent déjà. » Bien qu’il tente d’y mettre les formes, l’entraîneur lyonnais emprunte donc un discours légèrement différent de celui reçu par Tatarusanu avant sa venue. Ce qui pourrait quelque peu rassurer Lopes, tout en engendrant parallèlement des problèmes avec l’international roumain. La gestion de ses différents gardiens s’annonce donc d’ores et déjà des plus tendues pour Sylvinho et la direction rhodanienne, alors même que la saison n’a pas débuté.
pas d'emballement : Tata n'est pas venu pour être N2, Lopes n'est pas là pour lui laisser la place.
Enfin, 2 gardiens internationaux, de qualité mais la conclusion, on la connait déjà : Lopes est le N1 notamment de part ses nombreuses qualités intrinsèques et de jeu.
Tata aura ses matchs, notamment de coupe mais pas que, lorsque Lopes devra souffler pour supporter l'enchaînement.
finalement, l'un apportera à l'autre plus que l'on ne le pense
On va se consacrer à ce qui nous relie avec eux...
le langage aulas ...