OL - Mercato : Kemen veut s'imposer

Le jeune milieu de terrain, qui n'a que très peu joué la saison dernière, écarte l'idée d'un départ.

Olivier Kemen sera Lyonnais cette saison. Malgré les convoitises de quelques écuries françaises et étrangères, le milieu défensif olympien ne compte pas quitter le club dans les dernières heures du mercato estival. Dans un entretien accordé à Foot Mercato, l'international U20 français explique les raisons qui le poussent à vouloir s'imposer au sein de l'effectif de Bruno Genesio. "Malgré les sollicitations, je confirme que je reste à Lyon, affirme le joueur. Ce n’est pas au bout d’un mois de reprise que je vais demander à partir. Ce n’est pas comme ça que ça se passe. J’ai 20 ans, je suis jeune, j’ai des joueurs expérimentés devant moi, je dois apprendre d’eux. C’est comme ça qu’il faut penser. Certes, j’ai envie de jouer, mais il faut aussi apprendre et prendre de la maturité".

Un message on ne peut plus clair envoyé à ses courtisans et à ses dirigeants. Au même titre que Lucas Tousart, Kemen veut s'imposer à l'OL et est prêt à tout pour y arriver. Même à jouer ailleurs qu'à son poste de prédilection, comme certains de ses coéquipiers ont pu le faire par le passé : "Le coach sait très bien que je suis milieu de terrain, il me l’a dit. Mais c’est pour me faire jouer, me faire progresser, explique-t-il. On peut voir Corentin Tolisso qui a commencé arrière droit ou gauche, pareil pour Jordan Ferri, ou Samuel Umtiti qui a commencé arrière gauche. Je le vois comme ça, il ne faut pas se dire que ce n’est pas son poste, au contraire il faut travailler. S’il me met à ce poste, c’est pour m’apporter une expérience en plus".

Des paroles pleines de promesses qui demandent désormais confirmation. "Je sais que je dois travailler, j’ai discuté avec le coach, je suis dans le groupe de travail, on bosse. Maintenant, c’est à l’entraînement qu’il faut gagner sa place". Arrivé l'été dernier en provenance de Newcastle, l'ancien Messin affiche clairement ses ambitions pour l'exercice en cours. Nul doute que Bruno Genesio appréciera.