Clément Grenier, qui s'entraîne avec la réserve de l'Olympique lyonnais depuis début octobre, souhaite retrouver un projet avec un club évoluant en Ligue 1 excepté à Saint-Etienne.
Ancien joueur de l'Olympique lyonnais entre 2002 et 2018, Clément Grenier est revenu au sein de son club formateur au début de l'automne (lire ici) après avoir quitté libre Rennes. Depuis, le milieu de terrain s'entraîne avec la réserve lyonnaise afin de garder la forme, faute d'avoir retrouvé un projet.
Tout sauf Saint-Etienne
Ce mardi, le joueur de 30 ans était l'invité sur les antennes de RMC. Il en a notamment profité pour faire le point sur sa situation et ses envies futures : "J'ai eu la chance de pouvoir m'entraîner 3 mois avec Lyon à haute intensité. Je suis capable d'écouter tous les projets sauf Saint-Etienne. Je suis lyonnais, j'aime mon club, a-t-il déclaré avant d'ajouter : Mais je leur souhaite de rester en Ligue 1 pour le derby".
Saint-Étienne aurait pourtant bien besoin de lui.
Personne n'est plus lyonnais que Bernard Lacombe et pourtant il a enfilé la tunique verte ....
"J’ai appris que j’allais partir en pleine préparation à la Coupe du monde 1978, à Lille, avant un match contre la Tunisie. Fleury (Di Nallo), directeur sportif à l’époque, m’a annoncé qu’il fallait que je parte, que le club ne pouvait pas repartir financièrement, sinon. J’étais abasourdi. Je ne voulais pas partir trop loin de chez moi et je connaissais la plupart des Stéphanois depuis l’équipe de France juniors. Mais j’ai appris mon transfert pendant la Coupe du monde (en Argentine), à l’Hindu Club de Mar del Plata, que l’on partageait avec les Italiens, nos adversaires du premier match : on se croisait dans l’ascenseur, et on se suivait sur le terrain d’entraînement. Le représentant de la Ligue auprès de l’équipe de France était Roger Rocher, le président de Saint-Étienne. Un matin, au petit déjeuner, je vais le saluer, ainsi que madame Rocher. Il me tend la main et me lance : “Bonjour, tu es Stéphanois.” Je savais que c’était en instance, mais c’est à ce moment-là que je l’ai appris. Cela avait été difficile de quitter Lyon, mais je revenais souvent, d’autant que ma femme était enceinte de mon fils Arnaud. Et heureusement, “Jacquot” Santini m’avait rapidement invité, je suis resté deux ou trois mois chez lui, on prenait le petit déjeuner ensemble et ensuite on descendait à l’entraînement. M. Borelli me voulait au PSG, M. Campora aussi, à Monaco, et Strasbourg m’avait contacté, mais Saint-Étienne était le plus grand club de France. À l’époque, hein ! Je me souviens que quand j’ai signé à Saint-Étienne, Gérard Simonian, le journaliste du Progrès, qui avait suivi l’OL avant les Verts, avait écrit : “Trois millions de francs, ça fait cher du kilomètre (rires).”
Il n'a fait qu'un an
Le pauvre, ça à du être horrible d'aller jouer pour les verts
Horrible, tu l'as dit, d'autant que lui, avant centre, a marqué moins de buts que Rocheteau ailier droit. Une vraie rancoeur était née. Si Herbin était encore en vie il pourrait témoigner.
S'il a pu contribuer à couler le Rocher, il a bien fait. Et puis il s'est quand même refait la cerise à Bordeaux...
Il ne ferait pas tâche dans le milieu de l'OL actuel non plus
Nous avons déjà assez de milieux comme ça.
Comme remplaçant à la place de Mendes si il part au mercato d'hiver je prend tout de suite
Si seulement cela pouvait se passer comme ça, Juni...