Phénomène incompris, Rayan Cherki a connu des aventures diverses avec ses différents coachs à l’OL. Mais avec Laurent Blanc, la mayonnaise a pris, au point d’exclure un départ à l’hiver 2023.
Il n’est pas titulaire avec Pierre Sage, mais il arrive quand même à immiscer le doute dans la tête de son entrée grâce à ses bonnes rentrées. Rayan Cherki n’est pas dans le rôle qu’il souhaite forcément mais son impact est bien plus intéressant ces dernières matchs en sortie de banc. En attendant de savoir comme va évoluer la situation avec le coach lyonnais, le jeune offensif lyonnais a fait le bilan de ceux qui l’ont entraîné ces dernières années.
"J’ai eu de très bonnes relations avec mes entraineurs. Rudi Garcia, c’est quelqu’un que j’ai beaucoup marqué et qui m’a beaucoup marqué. J’ai eu une excellente relation avec l’homme, pas seulement avec l’entraineur, a-t-il avoué dans So Foot. Peter Bosz, ça a été plus difficile, parce qu’il a une façon de voir le football, avec son 4-3-3 et son jeu passe par les côtés, mais j’ai appris à diversifier mon jeu avec lui. Laurent Blanc, c’est le summum. Je ne l’oublierai jamais. En fait pour moi, l’humain prime sur tout."
0 minute à l'arrivée de Blanc
Dythirambique envers son ancien entraîneur, Rayan Cherki n’oublie pas que Blanc lui a offert du temps de jeu lors de la saison dernière, ce qui lui a permis d’enchaîner enfin et surtout de se montrer décisif. Le scénario aurait pu être différent si Laurent Blanc n’avait pas réussi à rassurer le jeune joueur au moment de son arrivée.
Resté sur le banc, Cherki n’a pas tardé à se poser des questions. "J’avais en tête de sortir le club de là où il était, donc je ne me voyais pas partir comme ça. Mais sans Laurent Blanc, la question aurait peut-être été différente, a-t-il poursuivi. Il venait d'arriver, et sur les cinq premiers matchs je n'avais pas joué une minute. Je lui dis : 'Coach, je vous aime beaucoup, mais le mercato ouvre dans un mois, j'ai besoin de savoir où on va.’ Il était assis les genoux croisés, il m'a regardé, a regardé sa montre, et il m'a dit : 'Reviens me voir le 22 décembre à la reprise et on en reparle.' Après ça, il m'a fait jouer tous les matchs."
Cela a plutôt bien fonctionné même si l’efficacité reste un vrai point à travailler.
Voici donc l'article que j'avais fugacement vu hier avant qu'il soit retiré 😉
Je me demande dans quelle équipe Rayan va atterrir cet été.
J’ai l’impression (et j’espère surtout) que Cherki a entamé sa mue, il commence à réaliser qu’il doit changer pour progresser.
Ses interviews montrent un peu plus de maturité, et surtout je trouve que son impact physique a énormément augmenté: la passe pour Orban est un bon exemple, il y a quelques mois il se serait empalé sur le défenseur et aurait levé les bras au ciel. Effet Sage après effet Blanc, effet agent (?), ou tout simplement effet concurrence..
Il lui reste un million de trucs à améliorer c’est certain.
Ou son agent a pris en charge sa com, afin qu'il soit plus 'bankable' dans les mois à venir ?
Fort possible, mais c’est pas l’agent qui a fait la passe dé à Orban mardi soir 😉
Certes, mais juste après ça, on a vu Cherki retomber dans ses travers, avec ses grigris inutiles qui lui ont fait perdre des ballons. Heureusement que c'était Valenciennes et qu'ils étaient déjà cuits. Le talent est bien là, mais tout cela est encore bien fragile.
Loin de moi l’idée de prétendre le contraire, je vois juste des signaux positifs qui à force pourront peut-être changer la donne.
Interview très intéressante de so foot avec Cherki. On n'a plein de chose à lui reprocher, mais pas sa sincérité. J'aimerais qu'il est plus de soutien de notre part, mais il a une image qui lui colle à la peau. Personnellement je la pense fausse, chacun se fera son avis. Voici quelques extraits :
Longue interview de Rayan #Cherki dans So Foot. Morceaux choisis ⤵️
« Je ne me suis jamais senti supérieur. Mon père, pour le satisfaire, il en fallait beaucoup. »
🗣️ « Gerland, c'était magnifique, je connaissais tous les chants. »
« Je n'ai pas vraiment eu de formation pour apprendre les codes du monde professionnel. »
📹 « Je vais tout faire pour ne pas devenir un joueur de highlights. »
« J'espère que j'arriverai un jour à allier plaisir et efficacité. Pour l'instant, je suis régulièrement frustré. »
🏊♀️ « Quand j'arrive, on fait demi-finale de Final 8 en #LDC, finale de Coupe de la ligue, demi-finale de Coupe de France. On m'a un peu jeté dans le grand bain. »
« Rudi #Garcia, c'est quelqu'un que j'ai beaucoup marqué, et qui m'a beaucoup marqué. J'ai eu une excellente relation avec l'homme, pas seulement avec l'entraîneur. »
💖 « Laurent #Blanc, c'est le summum. Je ne l'oublierai jamais. On a eu une relation magique. Pareil avec Thierry Henry chez les Espoirs. Pour moi, l'humain prime sur tout. »
« Le un-contre-un, pour moi, ce n'est pas du dribble, c'est de la percussion. Quand tu es au milieu du terrain, là tu dois faire parler ton dribble et ta folie, parce qu'autour de toi, tu n'as pas un joueur, mais deux ou trois. »
💪 « Dans la famille, on a toujours été des bosseurs, on ne s'est jamais reposés sur nos lauriers. Je suis toujours le premier à l'entraînement, je demande toujours du rab. »
« Je n'ai jamais manqué de respect à personne. Pour moi, c'est fondamental. Je n'ai jamais dit un mot plus haut que l'autre à quelqu'un. »
🇧🇷 « On avait très peu de relations avec #Juninho, que ce soit moi ou les autres. Il échangeait beaucoup avec les Brésiliens, mais moins avec nous. »
👨👦 « Quand #Lacazette est revenu à l'@OL, il m'a dit : "C'est une dinguerie la différence qu'il y a entre toi et ton image". Récemment, il m'a dit que j'étais le petit frère qu'il n'a jamais eu, ça m'a touché. »
« Quand ça devient ton métier, tu rentres dans un nouveau monde. Dans le bassin, il n'y a que de requins, il n'y a pas de petits poissons. Il faut vite devenir un requin pour ne pas te faire manger. »
🦁 « Le Real Madrid, ça fait rêver, mais moi j'ai toujours eu cette ambition de d'abord réussir à Lyon. »
« On a toujours été très dur avec moi parce qu'on attend plus des joueurs différents. »
🇸🇦 « L'Arabie Saoudite, ils peuvent me donner 600 millions d'euros par jour, je n'y vais pas. J'ai envie de jouer en Europe, de kiffer ici, après on verra. »
« Le foot me fait flipper. Quand on voit la Super Ligue ou la VAR... Je n'ai pas grandi avec ça. Si tu demandes à tous les footballeurs ce qui leur fait aimer ce sport, aucun ne te dira les expected goals. »
💸 « Je n'ai jamais su combien je touchais. Je ne regarde pas. Ce que je kiffe, c'est de regarder ce que je fais sur le terrain. »
🗜️ « La pression dans le monde pro, on ne se rend pas compte. Après les matchs, les joueurs ne peuvent pas dormir. Quand tu passes du monde des bisounours à celui des professionnels, tu prends une sacrée claque. On ne peut pas te préparer à ça. »
🪶 « Parfois, quand je ne suis pas bien, que c'est dur, j'écris. Dans un carnet. La date, l'heure, tout ce qui ne passe par l'esprit. Je prends mon encre, mes plumes, et j'écris tranquille. Ça me détend. »
⚽️ « Sans le foot, je pense que je n'aurais pas aimé vivre. Je resterai toujours dans le foot. Je regarderai toujours du foot, je mangerai toujours foot. »
« Parfois, quand je ne suis pas bien, que c'est dur, j'écris. Dans un carnet. La date, l'heure, tout ce qui ne passe par l'esprit. Je prends mon encre, mes plumes, et j'écris tranquille. Ça me détend. »
Celle-là et magnifique ! Je paierai cher pour voir Cherki écrire dans son petit carnet avec son stylo à plume, avec à côté Ben Arfa lisant du Nietzsche 😄
Il se confie sur de nombreux sujets et revient notamment sur la charge mentale qu’implique d’être un footballeur professionnel. « On ne se rend pas compte… Après les matchs, les joueurs ne peuvent pas dormir », explique-t-il. Une pression qui le pousse à craquer chaque année : « À chaque fin de saison, c’était pareil, hormis la dernière à cause de l’Euro Espoirs : je rentrais chez moi, je m’asseyais avec ma mère, et je pleurais. Parce qu’il fallait que toute la pression et la charge émotionnelle de l’année s’en aillent. »
Cherki parle notamment de l'a priori qu'avait Lacazette sur lui a son arrivée. Je rappelle que Lacazette a dit en substance :"j'ai hésité à revenir à l'ol quand j'ai vu l'image qu'avait Cherki et le traitement qui lui était réservé. Et quand j'ai appris à connaître Cherki, je n'ai pas compris d'où lui venait cette image d'arrogant et de melon".
Lacazette a hésité à revenir à cause de ça. Il a mis "environnement lyonnais avec Cherki" "arrogance de Cherki" dans la case NON au moment de réfléchir à signer. Alors que tout ça est basé sur du vent. On ne se rend pas compte...
Et au-delà de ça, je trouve que sa transparence sur le métier, son histoire à l'ol, son personnage sont vraiment intéressants. J'espère qu'il arrivera à casser ce plafond de verre qui le fait stagner. Le pourra-t-il ? Mentalement déjà ? et même physiquement vu ce qu'impose le football d'aujourd'hui ? On verra bien...
⚽️ « Sans le foot, je pense que je n'aurais pas aimé vivre.
étonnant quand même cette déclaration , pousser sa passion à ce point .
«Récemment, il m'a dit que j'étais le petit frère qu'il n'a jamais eu, ça m'a touché. »
je ne pensais pas qu'il y avait une telle relation entre eux
dithyrambique
adjectif
Très élogieux.
Un article dithyrambique.
tout le monde fait l'erreur d'orthographe , y compris dans cet article
Cherki devrait remercier grosso , car ce dernier en l'écartant du groupe ( soupçonné d'être la taupe ? lol ) , lui a évité l'attaque du bus au velodrome !
https://www.sofoot.com/breves/fabio-grosso-ecarte-rayan-cherki-du-groupe-de-lyon-pour-lolympico