Plus grosse vente de l’histoire de Botafogo, Jeffinho a renfloué les caisses du club brésilien. Les dix millions d’euros n’ont pas intégrés dans les 20% dont le club doit se séparer chaque mois pour le paiement des dettes sociales et civiles selon la loi SAF.
Les supporters de Botafogo en veulent toujours à John Textor au point de lui avoir envoyé des menaces de mort, mais le départ de Jeffinho était presque inéluctable. À la recherche d’argent frais, le club brésilien a profité de la passerelle créée par Eagle Football pour faire affaire avec l’OL. Le chèque de dix millions d’euros lâché par les dirigeants lyonnais ont fait du bien aux caisses cariocas.
D’après les informations venues du Brésil, Botafogo a d’ailleurs réussi à "sécuriser" cette vente dans ses comptes et ainsi évité de l’intégrer dans les 20% dont le club doit se séparer chaque mois pour le paiement des dettes sociales et civiles. Passé sous le statut de SAF (société par actions de football), "Fogo" et les associations ont considéré que la vente d’un joueur n’était pas un revenu courant, mais bien "extraordinaire", jouant ainsi sur une compréhension douteuse de la loi SAF adoptée en 2021 par le Parlement brésilien. Une interprétation qui évite donc de faire rentrer le transfert de Jeffinho dans les recettes courantes et permet de gagner quelques millions d'euros bienvenus au club de Fernando Marçal et Rafael.
Lionel Jeffinho.
Apparemment, au foot, les jongles ne concernent pas que le ballon.