A 22 ans, Maxence Caqueret est amené à être un leader à l’OL. Avec le retour de Lacazette et Tolisso, le club veut miser sur l’ADN lyonnais. Un projet qui se rapproche de celui du Barça qui a tant fait rêver le milieu.
En prolongeant avec l’OL en avril dernier puis en juillet et en résistant aux sirènes étrangères comme l’AC Milan, Maxence Caqueret a lancé le processus de l’ADN OL remis au centre du projet sportif lyonnais. Avec cette prolongation, beaucoup voyaient dans le milieu de terrain le futur capitaine pour la saison à venir. Finalement, Caqueret devra patienter puisque ce rôle a été confié à Alexandre Lacazette, de retour à la maison. A 22 ans, l’international espoir reste sur deux blessures en fin de saison dernière et durant la préparation qui ont marqué ses premiers coups durs dans sa carrière professionnelle.
S’il a fait son retour pour une vingtaine de minutes contre Troyes, Maxence Caqueret est amené à jouer un rôle majeur dans la saison lyonnaise. Si Lacazette et Tolisso sont venus enlever un peu de pression à la jeunesse lyonnaise incarnée par Caqueret, Gusto ou Lukeba, voir un OL à grande majorité issue du bassin rhodanien a de quoi rendre fier. En misant encore plus sur la formation maison, l’OL veut retrouver les sommets avec le fruit d’un travail de longue haleine. Un projet qui n’est pas sans rappeler celui d’un certain Barça, source d’inspiration de Caqueret durant sa jeunesse.
"J’ai été bercé par le Barça de Guardiola. C’est l’équipe qui m’a le plus fait rêver étant petit. C’était vraiment incroyable surtout à mon poste. Quand on voyait Iniesta, Xavi, Busquets… C’était des joueurs fantastiques. Je regardais particulièrement Iniesta et Xavi, j’ai essayé de m’en inspirer, avoue-t-il dans une interview à 90 Football. Ce sont des modèles pour moi. Quand je regardais des vidéos, ce n’était pas juste pour les buts ou les passes décisives, j’essayais vraiment de regarder les déplacements. C’était ce qui se faisait de mieux au monde à cette époque donc je ne pouvais qu’en prendre de la graine."
Après cinq saisons au haut niveau, Maxence Caqueret sait qu’il est encore loin d’avoir atteint son maximum notamment dans le domaine offensif. Mais avec un travail de minutie hors des terrains, il tend à se rapprocher de ses idoles.
Très bien Max, t'as pas choisi les plus mauvais. Efficaces, belle vision du jeu, excellents relais, des vrais artistes, élégants en plus ! Toujours en position pour accélérer le jeu vers l'avant et trouver un joueur capable de marquer ou faire marquer.
Du beau foot collectif, comme je l'aime.
Pourtant il ne porte pas du tout le ballon ce sue faisaient Xavi et Iniesta. Hormis dans le gabarit je ne trouve pas qu’ils soient si similaires que cela.
Malheureusement d’ailleurs…
En L1, de nos jours, pour porter le ballon au milieu, il faut être rapide, technique et sacrément "balèze".... les fautes 'intelligentes" (style Verrati) cassent et démontent tout ce qui est offensif, sans émouvoir l'arbitrage ! Certains déménageurs, comme Tiago Motta par exemple, ne devraient jamais terminer un match... mais le second carton jaune n'est jamais sorti, pourquoi ?
Disons que c'est un style, ces joueurs qui évoluent toujours sur le fil du rasoir avec les petites fautes sournoises. On aime ou pas (Paqueta en fait aussi par exemple, et même quelques roulades excessives), mais pour les deux joueurs que tu cites on est très loin d'avoir affaire à de simples déménageurs 😉 Verratti c'est quand même un régal de le voir jouer (en plus j'ai toujours eu un faible pour les profil sentinelle "technique" comme dirait Juni), et Motta était loin d'être un peintre avec le ballon, il avait une intelligence assez rare.
Les briscards type Ramos, Gattuso, Van Bommel, Heinze, Pepe, Casemiro... ils ont comme un don pour exploiter les angles morts de l'arbitrage. Ils trouveront toujours un truc, c'est une science. Je comprends aussi qu'on ne cautionne pas, ils sont roublards, ils indignent, dégoûtent, mais ce sont aussi d'excellents footballers qui font le sel de ce sport. Que d'aucuns décrivent comme devenant aseptisé. Et quand ils sont dans ton équipe, je pense que tu vois les choses vraiment autrement 😛 A condition de ne pas mettre les autres joueurs en danger, c'est là qu'on peut évidemment dresser une certaine limite.
je suis d'accord avec LE YOGI...il y a déjà bien assez de cartons...tu peux plus toucher un joueur
football de play station à se faire chier à le regarder
je préférais le foot de "grinta" des années avant 2000 ou celui des DIARRA CRIS etcc....
le foot masculin est "abimé" par les simulations, je n"ai aucune admiration pour un NEYMAR
par exemple...une tête à claques qui n'aurait pas joué soucvent dans les années 80 90
Prendre exemple sur Iniesta !!! mon idole (jamais récompensé d'un ballon d'or qu'il aurait du avoir). ça ne m'étonne même pas de caqueret .
Il y a un monde d'écart entre eux mais si il atteint ce niveau un jour , il ne sera pas lyonnais très longtemps. Bon, faudrait qu'il commence à être plus décisif et "offenziv" qu'actuellement pour toucher du doigt le niveau de l'espagnol avec des accumulations de passes décisives, élimnation de l'adversaire qui créé le désequilibre dans la défense , et une intelligence de jeu et de placements hors du commun. Sans parler de ces buts tout en finessse !!!
En tous les cas, il n'aura pas mieux comme mentor.
J'ai malgré tout beaucoup apprécié ces 25 mn de reprise contre Troyes.
La bonne adaptation de Lepenant, le retour de Tolisso, la présence de Paqueta et d'autres encore (milieu lyonnais pléthorique) pouvait laisser quelques craintes pour le temps de jeu de Maxence C.
Il a très rapidement remis les pendules à l'heure avec une très belle entrée en jeu, qui s'est d'ailleurs conclue par une passe décisive. Chapeau l'artiste.
OK avec toi le Yogi, Verratti est encore un excellent joueur, quand il le veut bien mais Tiago Motta était devenu quelconque et agressif sur sa dernière saison. C'est aussi pour cela qu'en LDC le PSG n'a jamais atteint le sommet. L'anti jeu est davantage sanctionné.
Pour les autres que tu cites, ils ne jouent pas en L1, sauf Ramos qui n'est pas un bourrin, juste un roublard bien roublard.