Avant de recevoir Manchester City, dimanche en demi-finale retour de la Ligue des champions (14h45), l’OL ne laisse pas de place au doute après son nul de l’aller (0-0). Comme les Lyonnaises, les Anglaises sont surmotivées.
Au moment d’évoquer la demi-finale retour de la Ligue des champions, dimanche après-midi (14h45), la capitaine de Manchester City Steph Houghton n’a pas mâché ses mots. « C’est le match de notre vie », a-t-elle dit, samedi. Après le match nul de l’aller (0-0), les Anglaises abordent cette rencontre avec un état d’esprit complètement différent de celui de l’année passée. « L’an dernier nous sommes arrivés ici avec trois buts de retard, d’une certaine manière on était déjà morts. Notre retard était impossible à remonter, souligne l’entraîneur des Citizens Nick Cushing. Désormais, la confiance et la foi que l’on a à l’intérieur du club et autour de nous ne fait que progresser. » Les Skyblues espèrent rééditer leur performance de l’exercice précédent, lorsqu’elles s’étaient imposées au Groupama Stadium (1-0). Une victoire insuffisante pour se qualifier en finale, après la défaite de l’aller (1-3). « Moi, je n’y étais pas l’année dernière. Ça ne sert à rien de ressasser ce qu’il s’est passé, le plus important c’est maintenant. On sera prêt pour gagner », assure l’entraîneur de l’OL Reynald Pedros. S’il « n’est pas surpris (du résultat de la semaine dernière), car c’était une équipe difficile à jouer », le technicien rhodanien a donné écho à la motivation de son adversaire : « Si Manchester City est remonté à bloc, je vous assure que nous aussi ».
Lyon doit retrouver de l’efficacité
Fortes d’une puissance offensive sans égal en Championnat (88 buts marqués en 18 matches), les Lyonnaises pêchent face au but, ces dernières semaines en Ligue des champions. Lors de leurs trois derniers matches, les joueuses de Reynald Pedros n’ont fait trembler les filets que trois fois. Comment l’expliquer ? « Parce que l’adversité est différente. Ce n’est pas plus compliqué que ça, lance Pedros. Que ce soit Barcelone ou City, vous avez des adversaires de très haut niveau. C’est ce qu’on aimerait aussi avoir en Championnat. Maintenant, ce qui est important pour nous, c’est d’avoir les occasions. » Wendie Renard rejoint son entraîneur : « Ce ne sera pas le match le plus dur. Ça ne s’est pas passé comme on voulait au match aller. Maintenant, on a eu les occasions. On a juste manqué d’efficacité dans le dernier geste, de spontanéité et de justesse dans les 30 derniers mètres. » Lyon devra donc en avoir pour entrevoir la finale à Kiev, le 24 mai.
Faite le boulot et sortez ces anglaises qui ne savent que défendre, elles ne méritent surement pas une finale.