En manque de réussite offensive, l’OL n’a inscrit que 17 buts depuis le début de la saison. Sept l’ont été sur coups de pied arrêtés.
Il y a bien une chose sur laquelle les joueuses de l’OL et Sonia Bompastor sont d’accord depuis le début de la saison. Toujours en tête du championnat de France, les Fenottes sont pourtant loin d’être flamboyantes notamment en ce qui concerne l’efficacité offensive. Avec seulement 17 buts inscrits en 8 journées, l’OL est loin d’afficher les standards des années précédentes. Les blessures d’Ada Hegerberg ou encore Catarina Macarino peuvent expliquer une partie de ces problèmes mais ne sont pas la cause globale.
Les occasions, les Lyonnaises les ont. Elles n’arrivent juste pas à les transformer avec une disette chez les attaquantes. Il faut remonter à la défaite contre Arsenal pour voir une joueuse de la ligne offensive trouver le chemin des filets. C’était Melvine Malard et cette dernière est d’ailleurs l’un des symboles de cette inefficacité. Incapable de marquer dans le jeu, l’OL a décidé de miser sur les coups de pied arrêtés pour forcer le destin.
"Quand on a la qualité des frappeuses qu’on a à l’OL et des joueuses de tête, ça doit être un gros point fort pour nous, a noté la coach lyonnaise après la rencontre. On marque sur coup-franc mais il y a certainement des coups de pied arrêtés qu’on aurait dû mieux exploiter. On va continuer à travailler, il nous reste du travail c’est évident mais c’est très positif."
Dimanche face au Havre, c’est un coup-franc bien senti de Lindsey Horan qui a forcé la décision. Ce but n’est que le dernier exemple d’une équipe qui a désormais 41% de ses buts sur phase arrêtées depuis le début de l’exercice. Avec Selma Bacha ou la milieu américaine, la qualité technique est là tandis que Wendie Renard a toujours son jeu de tête. Néanmoins, ces 7 buts sur 17 en D1 féminine montrent aussi que le chantier est grand chez les Fenottes.
Elles s'en remettent aux exploits individuels, donc.
Les hommes aussi, pendant une période qui a suivi les titres, ont procédé ainsi.
Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus assez de joueurs capables de réaliser des exploits suffisamment régulièrement pour sauver l'équipe et lui permettre de rester au sommet.
Ça, plus un manque d'efficacité devenu habituel, plus la hausse du niveau des adversaires conjugué à une stagnation voire baisse de la qualité de l'effectif...
Je m'arrête là, je n'aime pas écrire ça.
Les absences de Ada H. et Catarina M. font aussi partie des explications qu'on peut avancer.
C'est exactement cela . De plus la jeune Malard manque de justesse technique face aux buts et Eugenie n'a plus la vivacité requise ; les matchs se suivent et se ressemblent . les rentrees de Salma et Carpenter amèneront un plus . Maro va rentrer mais elle n'a plus son niveau habituel . Majri ne va pas retrouver ses marques tout de suite . il faut s'attendre a souffrir encore
Oui, la rentrée de Selma devrait amener encore plus de buts sur coups de pied arrêtés tellement elle est précise dans ce domaine !!
CPA OK mais, pour jouer Zurich, encore faudra t-il que le trio arbitral allemand, siffle toutes les fautes adverses !
Salut dede,
Hé non, car tu sais bien, les arbitres reçoivent tous des consignes spéciales pour arbitrer l'OL, féminin comme masculin, championnat comme coupe européenne 😉
Oui , vaut mieux puisque nos attaquantes sont incapables de marquer un but
En effet, avant un but il faut le plus souvent une passe décisive.
Peut-être que si elles commençaient déjà par tirer au but... Jaurena et Gilles ?
On ne dira rien sur Melvin Malard qui a tout sauf le niveau pour jouer à l'OL.