Condamnés à un huis-clos partiel par la Commission de discipline de la LFP, jeudi, le groupe de supporters des Bad Gones a dénoncé cette sanction, samedi.
C'est une sanction qui a du mal à passer. Jeudi, l'Olympique lyonnais a écopé de deux matches de huis clos partiel (dont un avec sursis), après l'utilisation de nombreux fumigènes dans l'enceinte du Groupama Stadium, le 17 décembre lors de la réception de l'OM (2-0). Ce soir-là, les Bad Gones fêtaient leurs 30 ans. « L'utilisation de ces engins pyrotechniques n'a en aucun cas perturbé la rencontre, et aucun incident, de quelque nature que ce soit, n'a été à déplorer », s'est justifié le groupe de supporters, dans un communiqué publié samedi. Les festivités, dont les craquages de fumigènes, avaient surtout eu lieu à l'issue de la rencontre. « Malgré la plus-value objective apportée par nos animations à ce choc de Ligue 1, la commission de discipline de la LFP a décidé, contre toute logique, d'une sanction très lourde à nos yeux », peut-on encore lire. Les Bad Gones, qui dénoncent « vigoureusement » la sanction, devraient être privés de la rencontre de la 25e journée de Ligue 1 contre Rennes, le 11 février.
Franchement ils devraient intenter des procès à la LFP pour utilisation de leur image sans leur autorisation...