OL - Lens : "Il a fallu beaucoup travailler dans les têtes", reconnaît Peter Bosz

A deux jours de la rencontre face à Lens (samedi, 21h), Peter Bosz s'est présenté en conférence de presse. L'occasion de revenir sur le match face à Nice mais également d'aborder cette partie face aux Lensois, actuels deuxièmes de Ligue 1.

La blessure de Jeff Reine-Adélaïde

"Oui ça m'inquiète. Je sais que Jeff fait tout pour revenir. Il s'est entraîné avec le groupe et là, il a encore un petit peu de retard. Pour lui, c'est le plus dur. On espère quand même l'avoir en début d'année prochaine. Je lui ai téléphoné quand j'ai appris la nouvelle. C'est dur mentalement pour lui".

La semaine après le match à Nice

"Il a fallu beaucoup travailler dans les têtes. Tout de suite après le match, on était tous déçus dans le vestiaire, les joueurs, mon staff, moi-même. Quand on perd un match face à une équipe meilleure, ok, il faut travailler. Mais là, ce n'était absolument pas nécessaire. On était bien pendant 80 minutes et quand on perd un match comme cela, ce sont vraiment des points perdus. J'ai regardé le match avant de dormir et après je me suis dis qu'il ne fallait absolument pas oublier les 80 premières minutes. Je sais que dans le foot, les points comptent. Nous sommes neuvièmes aujourd'hui et ce n'est pas une position où l'OL doit être. Pour aller plus haut, j'ai besoin de bons joueurs, on en a, et de bien jouer. Il faut le dire, depuis des semaines, on joue de mieux en mieux. Bien sûr, le résultat a été très négatif à Nice mais on ne peut pas dire que l'on a mal joué à part les dix dernières minutes. J'ai dit aux joueurs qu'il fallait garder les 80 premières minutes mais il faut absolument apprendre et travailler de ces dix minutes.

"Tout a commencé après le but de Nice"

L'écroulement final à Nice

"Un manque de concentration ? C'est une chose mais il y a encore beaucoup de choses lorsque l'on parle de mental. Tout a commencé après le but de Nice. Dans le stade, j'ai entendu les supporteurs niçois siffler leurs joueurs. Pourquoi ? Parce que l'on fait un bon pressing et eux ont jeté le ballon devant. Là, on était bien. Les supporteurs de Nice n'y croyaient pas, les joueurs aussi car à 0-2 ils ne sont pas venus nous chercher. C'était bien. Après le but, les supporteurs y croyaient, les joueurs aussi et chez nous, c'était fini. La confiance, c'est encore autre chose. Les 80 premières minutes, la confiance était là. On a joué, on est ressorti de derrière. On n'avait pas peur de faire un pressing très haut".

Les fins de matches difficiles

"Il y a des matches différents. J'ai déjà dit une chose importante, ce sont les cartons rouges. Face à Saint-Etienne et Lorient, il y a eu un carton rouge. Là on a pris le but au moment où nous étions à dix. Je l'ai déjà dit, mais face au Paris Saint-Germain, on ne mérite pas le penalty en fin de match. On a perdu 8 points après la 80e minute. C'est trop. Beaucoup trop. On a aussi pris 8 buts dans cette période. Il faut travailler là-dessus. On peut penser que la débauche physique pendant le match peut expliquer ça. Quand on est fatigué, on peut faire une faute que l'on ne ferait pas au début de match. Il faut vraiment connaître la façon de jeu que l'on a et le pressing existe chez nous. Les joueurs doivent s'adapter là-dessus et c'est aussi l'expérience".

"Avant d'être critique vis à vis de mon joueur, je le suis toujours envers moi-même"

Des changements tardifs face à Nice

"J'ai expliqué aux joueurs pourquoi à ce moment-là du match je n'avais pas encore fait de changement. Jusqu'à ce moment-là, Nice n'avait pas eu de grosse occasion et on n'avait pas perdu le contrôle du match. On dominait. Si on fait un changement, cela peut évoluer sur ce plan. C'est pour cela que j'en ai pas fait. Après, c'était but, carton rouge, penalty et un autre but. C'est allé très vite".

Au sujet de l'entrée d'Atal qui change tout

"Cela n'a rien à voir avec le joueur qui entre mais plutôt avec les joueurs que j'ai. Emerson, il a joué en Premier League contre n'importe qui. Avant d'être critique vis à vis de mon joueur, je le suis toujours envers moi-même. Je parle avec le staff. J'ai la possibilité pour les cinq changements. Pendant le match, avec mes adjoints, toutes les cinq minutes on parle afin de savoir ce que l'on fait".

"Cela sera un match très intéressant"

Le match face à Lens

"Je suis presque sûr que l'on verra deux équipes offensives. J'ai vu beaucoup d'images de Lens et c'est une équipe qui n'a pas peur, qui joue de derrière, qui effectue un pressing haut. A mon avis, cela sera un match très intéressant et j'espère que ça sera un bon match. Je pense que les deux équipes ont leur propre système et il faut toujours s'adapter à l'adversaire. Je ne crois pas que Lens va jouer avec quatre défenseurs et nous, on ne va pas jouer avec cinq défenseurs car on ne l'a jamais fait".

Une semaine complète d'entraînement

"Cela fait du bien. Une semaine avec seulement deux matches permet d'avoir un peu de temps pour réfléchir et évaluer le match que l'on a fait à Nice mais pas seulement".