Dans « Tant qu’il y aura des Gones », nos chroniqueurs sont revenus sur la fâcheuse tendance des Lyonnais à ne pas réussir à tenir leurs résultats.
Ce soir à Villarreal, l’Olympique lyonnais devra absolument conserver son avance si le club veut accéder à l’étape supérieure. Cependant, conserver un score semble justement être le grand problème du moment côté Lyonnais. Dans « Tant qu’il y aura des Gones », nos chroniqueurs sont revenus sur l’incapacité des Lyonnais lorsqu'il s'agit de conserver leur avance pendant 90 minutes. Pour eux, après les constats, il faut maintenant que les joueurs arrivent à mettre les analyses en action : « Le plus incompréhensible est de voir comment l’OL se saborde, estime Nicolas Puydebois. Sur les trois ou quatre derniers matchs, quand tu gagnes à l’extérieur, tu n’as pas le droit de te faire rejoindre de la sorte. Il faut qu’ils arrivent à apprendre de leurs erreurs. On a perdu 9 points en menant 2-0 à l’extérieur, c’est beaucoup trop ». Au-delà de la simple lutte pour le podium, les Lyonnais devront aussi résoudre ces problèmes s’ils veulent aller loin en Ligue Europa.
Un problème de caractère et d’orgueil
Hier, Bruno Genesio en faisait l’amer constat lui-même, son équipe manque cruellement d’orgueil. Un avis partagé par Nicolas Puydebois : « Pourquoi on recule, pourquoi on arrête de jouer ? Certainement parce qu’on manque de leaders, de caractère, d’orgueil. C’est dommage, car lorsqu’on accélère, on déroule et on peut gagner 3, 4 ou 5 à 0. Malheureusement on a oublié de passer la seconde ces derniers temps ». Avec deux buts d’avance, l’Olympique lyonnais se retrouvera exactement dans ce type de configuration, ce soir à Villarreal. Heureusement, jusqu’à présent les Lyonnais sont présents dans les grands matchs, pourvu que ça dure.
Bravo pour le titre.
Tout dans la nuance, le recul, l'analyse...
Pas pour moi, il ne peut s'agir d'un sabordage. Difficile d'admettre que des joueurs prennent le melon après une bonne mi-temps et jouent petits pieds pendant la suivante. Un buteur veut toujours en mettre un de plus.
Une leçon de nuance ?
?
Nous avons une Académie de super qualité qui forme des joueurs talentueux, ce n'est un secret pour personne. Avec le budget dont nous disposons, notre effectif n'a rien à envier à ceux de Marseille ou Monaco. Je ne vais pas m'amuser à taper une fois de plus sur le coach, mais tout de même...
Les racines du mal se trouvent dans la façon dont est structuré le club. Il y a selon moi une différenciation à établir clairement pour tous les jeunes qui émergent du centre de formation lorsqu'ils ont mérité d'intégrer le groupe pro. C'est à ce niveau qu'ils doivent découvrir une dimension nouvelle dans le management.
On a affaire à des nouvelles générations qui n'ont pas été confrontées à des structures rigides en matière de discipline, comme c'était le cas lors du service militaire, par exemple...ce qui explique peut-être le fait qu'en centre de formation, on cherche à les protéger, les préserver en les chouchoutant de manière exagérée.
Si le club veut vraiment passer un palier en faisant un mix de recrutement entre les jeunes pousses et des joueurs plus aguerris, cela demande nécessairement de passer aussi par la mise en place des mêmes structures qui existent chez les meilleures écuries européennes, c'est-à-dire DS au minimum et coach à la hauteur de l'ambition de figurer chaque année en Champions League.
Le sabordage dont on parle n'est que l'exression d'un mental défaillant venant de joueurs qui n'ont pas été préparés à digérer sereinement et calmement une victoire contre l'ogre parisien, mais qui montrent tout de même encore qu'ils peuvent être présents sur de grands rendez-vous, comme jeudi dernier.
On n'est pas un grand club si on se met à choisir les matchs, désolé les mecs...
Il est évident que si on encaisse le 1er but, ca va être chaud pour la qualif au vue du mental de notre équipe depuis plusieurs matchs !
Je suis assez confiant car je pense qu'on marquera au moins 1 but
C'est surtout qu'après un premier but, l'adversaire va prendre confiance et presser encore plus et c'est cette pression qui va nous démolir.