Avec les retours de Corentin Tolisso et Alexandre Lacazette, il y a un peu de l’OL de 2017 qui est revenu durant l’été. Jordan Ferri en faisait partie et regrette que cette génération talentueuse n’ait pas fini avec un titre.
A l’heure où les critiques ont pu s’abattre sur le manque de caractère de l’OL la saison dernière, Jordan Ferri n’en a jamais vraiment manqué. Le milieu de terrain est l’incarnation de ces joueurs de devoir, habiles techniquement mais à qui reviennent surtout la charge d’un travail de l’ombre, de mettre la tête là où d’autres n’oseraient pas. Parti à Montpellier en 2019, Ferri a été l’un des éléments centraux de cet OL qui, à cause de choix douteux sur le marché des transferts et de la construction du Parc OL, a dû miser sur la formation pour garder un certain standing.
Que ce soit sous Rémi Garde, Hubert Fournier ou Bruno Genesio, Jordan Ferri a toujours répondu présent et représentait cet ADN OL, lui le natif de Cavaillon dans le sud de la France. "C’est un club très fortement incarné et depuis longtemps, un peu comme Montpellier.Un jour, j’arrive au centre d’entraînement avec un tee-shirt vert et Mr Lacombe passe en voiture. Il s’arrête à mon niveau : 'Petit, c’est la dernière fois', se remémore le milieu dans Libération. Ce côté lyonnais, c’est autour du derby mais aussi de la formation. Quand ma génération sort au niveau, on a été jusqu’à neuf joueurs issus du centre sur les onze au coup d’envoi. Du coup, ca créé des liens puissants."
Passé de peu en Ligue 1 et Ligue Europa
Aux côtés de Corentin Tolisso, Alexandre Lacazette ou encore Anthony Lopes, Jordan Ferri a connu les derbys électriques contre les Verts, eux pour qui la hantise du voisin stéphanois était plus forte que tout. Ils ont aussi connu le fameux parcours en Ligue Europa en 2017 avec cette élimination aux portes de la finale contre l’Ajax Amsterdam. En six saisons, ils ont fait la fierté des supporters même si tout n’a pas été parfait. "On a vécu des choses qu’on ne nous enlèvera jamais. Il y avait une pression particulière parce que le club a énormément gagné dans un passé récent et que tu dois t’inscrire dans cette continuité. (…) Nous, il nous a manqué un titre (Ferri a gagné le Trophée des Champions 2012 avec Lacazette). Tu laisses une trace indélébile. Quelque chose qui reste après toi."
Revenus à l’OL durant l’été, Lacazette et Tolisso espèrent remédier à cette anomalie. Aujourd’hui à Montpellier, Jordan Ferri la vivrait alors par procuration avec ses "potes".
Purée c'est juste !
Lopes, (Zeffane), Umtiti, Tolisso, Ferri, Gonalons, Grenier, Malbranque, Ghezzal, Lacazette, Fekir (Benzia) durant la même période !!!
Par exemple, en quart de finale de Ligue Europa 2014 contre la Juve, l'OL aura eu sept titulaires sur onze issus de son centre de formation :
Lopes Umtiti Tolisso Gonalons Ferri Malbranque Lacazette à l'aller et au retour
(sans compter les entrées en jeu de Nabil Fekir en fin de match aller, et de Clinton Njie en fin de chaque match)
Jordan, un joueur que j'ai toujours beaucoup apprécié et aimé voir jouer, j'ai regretté son départ.
Nous sommes deux ! J'ai dit à plusieurs reprises : " Quand Ferri Boat, l'OL coule ! "
Et en plus, il n'avait pas le melon !
Un chien de guerre. Indispensable. Lui au moins l'état d'esprit, le mentale, il connaissait.
@XUO : "Et en plus, il n'avait pas le melon !" même en venant de Cavaillon ? c'est con du coup!
Quand nous sommes entrés dans le nouveau stade en janvier 2016, heureusement que l'OL avait son centre de formation, il y avait 7 Gones sur le terrain : Antho, Sam, captaine Max, Ferri, Coco, Alex (le 1er buteur au Groupama) et Rachid .
L'OL avait limogé Fournier, nommé Génésio à sa place et tous nous ont emmené sur le podium à la 2e place
Je me rappelle l'IW de Bruno à la fin du match, alors que Paga le félicitait, il avait répondu "il faut aussi remercier les joueurs car on leur a beaucoup demandé" .
Une autre époque