A tout juste 22 ans, Marc Foé, fils de l’ancien joueur de l’OL décédé en plein match, s’est présenté ce lundi devant la Cour d’Assise de Lyon. Il a comparu pour vol avec arme et séquestration.
Son père s’était éteint d’une crise cardiaque au Stade de Gerland, à seulement 28 ans, alors qu’il disputait la Coupe des Confédérations avec la sélection camerounaise. Quinze ans après, Marc Foé, fils du regretté milieu de terrain passé par l’OL, semble avoir plongé dans la délinquance. Ce lundi, le jeune homme de 22 ans, accusé de vol avec arme et séquestration, a comparu devant la Cour d’Assises de Lyon.
Les faits qui lui sont reprochés remontent à l’automne 2015 ; l’homme se serait alors introduit dans un presbytère à Genay pour s’emparer d’un coffre-fort. Pour parvenir à ses fins, il aurait alors agressé un prêtre avec l’aide d’un complice, ce qu’il a reconnu lors de son audience, reporte l’AFP. Le fils de l’ancien international camerounais a également avoué avoir menacé, frappé et menotté sa victime. « Au bout de deux heures de vaine fouille de l'appartement, il a été mis en fuite par une alarme et interpellé par une patrouille de gendarmerie, alors qu'il revenait sur les lieux, à la recherche de l'arme oubliée », précise l’agence de presse. Il encoure jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.
Un parcours tumultueux
Comme sa maman et son avocat l’ont soutenu, Marc Foé a affirmé avoir été profondément marqué par le décès de son père, diffusé en direct à la télévision. D’autant que toute son enfance a été quelque peu dictée par la carrière de Marc-Vivien Foé, dont la famille suivait les déplacements et autres changements de club. Lors de la séance, un expert psychologue a également expliqué que la culture camerounaise fait du fils aîné (qu’était Marc Foé) le « remplaçant » naturel du père, ce qu'il lui fallait assumer après un tel drame.
En 2011, alors qu’il résidait à Londres, le jeune homme a été victime d’une violente agression à coups de batte de base-ball, qui l’avait alors plongé dans le coma. Il vit désormais avec une prothèse en titane à la place des os du front. Marie-Louise Foé, sa mère, est revenue s’installer à Lyon, et a confié qu’elle fréquentait l’église où la victime officiait. Le verdict sera rendu ce mercredi.
Quelles tristesse de salir ce nom si apprécié a Lyon de cette facon.
Desole d'etre un peu brutal mais qu'on me dise pas que la mort soudaine de son papa ( certe devant les écrans ) a fait de lui un délinquant pret a allé frapper et sequestrer un pretre.
Oui en Afrique les fils prennent la releve du pere au pres de la famille si il lui arrive malheur mais certainement pas de cette facon .Combien d'enfant perdent leurs parents d'une crise cardiaque chaque jour dans le monde , heureusement qu'ils ne sequestrent pas tous des gens dans les eglises .