Une jeune joueuse, qui estime avoir été victime de discrimination lors son éviction du centre de formation de l'OL en 2018, a décroché une première victoire en justice contre le club rhodanien. Après avoir obtenu les contrats de ses homologues masculins, elle demande sa réintégration.
Victime de harcèlement sexuel au sein du centre de formation de l'Olympique lyonnais, une jeune joueuse a assigné le club rhodanien en justice pour obtenir des explications quant à son éviction, à la fin de la saison 2017-2018. Dans un communiqué publié au début du mois de juillet, le club rhodanien avait invoqué des raisons sportives, mais la jeune fille estime avoir été victime de discrimination. Le cadre juridique dans lequel elle se trouvait à l'OL est dénoncé. A l’époque, elle ne disposait que d’une licence amateur d’un an, les contrats aspirant n’existant que pour les garçons. Elle a donc assigné le club en référé pour obtenir les contrats de ses homologues masculins du centre de formation.
Ce vendredi, les juges ont accédé à la demande la plaignante, estimant qu'elle était « légitime ». L'Olympique lyonnais a donc été condamné à fournir « les conventions de formations et contrats d'aspirant, d'apprenti et de stagiaire aux garçons âgés de 12 ans à 19 ans qui ont rejoint le centre de formation du club pour les saisons 2017-2018 et 2018-2019 ainsi que le contrat du jeune N.B qui a signé un contrat de 3 ans alors qu'il évolue en U12 », précise Lyon Capitale.
La joueuse espère êtré réintégrée
Grâce à ces documents, la joueuse espère obtenir sa réintégration au sein du centre de formation de l'Olympique lyonnais. « Pour demander quelque chose, il faut avoir des éléments objectifs. En l'espèce les contrats des jeunes hommes, pour voir quels sont les engagements pris par l'OL vis-à-vis d’eux pour comparer, a indiqué l'avocate de la jeune fille, toujours à Lyon Capitale. L'OL a violé les dispositions du code du sport concernant les mineurs ainsi que le principe d’égalité entre filles et garçons. » Le club rhodanien soutient quant à lui l'argument que la différence « opérée entre garçons et filles au sein du club est instaurée statutairement par les règlements normatifs de la LFP et de la FFF. »
Un nouveau référé pour demander la réintégration de la joueuse en septembre devrait être déposé par son avocate maître Ben Achour, en début de semaine. Par ailleurs, le défenseur des droits a été saisi, début juillet, par la famille de la jeune fille pour discriminations contractuelles entre hommes et femmes dans les centres de formation français. Une instruction a été ouverte.
Qu'est-ce qu'ils nous cassent les burnes, ces égalitaristes fous furieux !
Seule l'enquête pour harcèlement sexuel doit être menée selon moi. Les éventuels coupables doivent être punis de la manière la plus sévère. Si aucune responsabilité n'est prouvée, que l'histoire de cette jeune joueuse soit effacée des tablettes et que son nom ne soit plus jamais prononcé.
Pour le reste, je ne comprends pas très bien... : est-ce que je demande pendant un entretien d’embauche la manière dont les autres postulants ont été jaugés ? Quelles ont été leurs prétentions salariales ? Les avantages négociés ? etc...
Si demain le club est condamné à rémunérer égalitairement joueurs et joueuses, alors je préfère que l'OL se sépare carrément du football féminin.
Il n'y a qu'un seule forme d'égalité pour moi : la compétence. Et en termes de spectacle, les filles sont encore très loin de celui des hommes.
Une histoire pas très claire... J'avais cru comprendre dans un précédent communiqué du club que la jeune fille en question n'était pas celle qui avait été victime d'harcellement.
En tout cas, si le prochain jugement impose sa réintégration, j'imagine la future ambiance !
C'est sans doute l'OL qui fait le plus en France pour promouvoir les joueuses de foot et c'est l'OL qui est attaqué. C'est navrant je trouve.
Des parents déçus de voir que leur rejeton ne va pas rapporter l'argent qu'ils n'ont eux-mêmes jamais été capable de gagner, accompagnés par un avocat de seconde zone qui veux faire parler de lui.
Je ne sais pas si son avocat est Slim Ben Achour ou si c'est un homonyme, mais si c'est le cas ce n'est sûrement pas un avocat de seconde zone. Bien au contraire c'est un des avocat les plus en vue en France et c'est juridiquement un sacré client.
La presse parle d'une avocate sans précision de prénom
Apparemment c'est UNE avocate.
En fait, ce n'est pas une condamnation, ça fait seulement partie de la procédure !
Quelqu’un connait le nom de cette sympatique famille?