Entre Alexandre Lacazette et Rayan Cherki, une relation de confiance s’est créée. En bon capitaine, l’ainé joue les grands frères avec son cadet à l'OL.
Il n’a suffi que de quelques entraînements la saison dernière pour comprendre que les deux étaient faits pour s’entendre. Après seulement quelques séances collectives, Alexandre Lacazette et Rayan Cherki ont noué une relation de confiance, amicale, alors que les deux joueurs ont plus de dix ans d’écart et que le numéro 10 lyonnais venait juste de faire son retour à Lyon. Cette complicité, il a fallu attendre pour la voir sur le terrain, Cherki n’ayant pas forcément la confiance de Peter Bosz en début de saison.
Finalement, l’après Coupe du monde a été un élément déclencheur dans la relation technique entre les deux joueurs. "C’est juste un joueur qui a besoin qu’on l’aide, qu’on lui parle, qu’on lui indique ce qu’il doit surtout faire et peut-être un peu moins faire, a concédé Lacazette dans une interview à Planète Lyon. Après, ça prend du temps de gommer les mauvaises habitudes… Parfois, Rayan Cherki prend des soufflantes de Coco Tolisso ! C’est normal. Mais, sa qualité, c’est le dribble, il ne faut pas le brider non plus, qu’il joue seulement à une ou deux touches. Il ne serait alors plus très utile."
Lacazette avait une fausse image de Cherki
Avec Alexandre Lacazette comme grand frère de vestiaire, Rayan Cherki a gommé certains défauts, mais reste perfectible comme décrit par son capitaine. Il a les défauts de ses qualités, mais en le côtoyant au quotidien, Lacazette a pu se faire une idée plus précise d’un joueur ayant débuté en pros à 16 ans. L’image est bien loin de celle qu’il a pu entendre à Londres après son départ de l’OL en 2017. "On s’entend bien. Rayan, depuis le début, je le trouve super attachant. Car lors de mes cinq années à Arsenal, j’ai toujours su ce qu’il se passait à l’OL et lors de la saison 2021-2022, quand on parlait un peu plus de Rayan, je me demandais ce qu’il se passait avec lui, car je voyais son talent et j’entendais beaucoup de choses à son sujet que je ne comprenais pas…" Éternel incompris, peut-être ce qui caractérise le plus les artistes.
"Éternel incompris, peut-être ce qui caractérise le plus les artistes."
On s'emballe, on s'emballe.
Tu m'emballes ?
A priori, non.
Je suis déçu, Darn.
Oui, je le comprends, mais il va falloir que tu sois fort, très fort.
J'ai lu "autiste", et comme ce sont des personnes qui vivent dans leur propre monde avec leur propres règles, ça peut s'entendre aussi.
Je précise si besoin que pour moi autiste n'est pas du tout une insulte comme on peut souvent l'entendre, seulement la définition de personnes ayant un psychisme particulier. Regarder les Rencontres du Papotin pour en avoir un aperçu. 👍
Eternel incompris...En fait Cherki doit surtout comprendre les appels des attaquants évoluant avec lui, et c'est tout.
Il a une qualité certaine balle au pied, mais lâcher la balle, dans les pieds, en profondeur, dans l'intervalle, c'est son rôle...
D'ailleurs un truc qui m'a un peu dérouté la saison dernière, c'est quand Blanc insistait sur le côté décisif, que Ryan devait avoir des stats (surtout buteur).
Il me semble que c'est le meilleur moyen de renforcer son côté individualiste et de le perdre définitivement pour le haut niveau... Mais sûrement que je le trompe !
Autant pour Caqueret ça me semble adéquat et il a réussi à franchir ce cap sans trop en faire.
Pour moi son meilleur match individuel et collectif est le match retour contre Lens. Il avait quasi été parfait ce soir là. Et il était retombé de plus bel dans ses travers juste après. Il va en falloir du temps pour qu'il façonne "sa vision" du foot et qu'elle soit adaptée au foot de très haut niveau...
En fait il dit la même chose que Caqueret, Lopes ou Tolisso 😂 Lovren le prochain ?