Ancien de la maison OL, Jordan Ferri a vécu les belles heures du "Made in OL". Aujourd’hui à Montpellier, le milieu se rappelle de ses belles années lyonnaises.
Lacazette, Tolisso, Umtiti ou même Gonalons. Depuis le retour de l’attaquant lyonnais, le noms des anciens Lyonnais de la même génération reviennent avec plus ou moins d’insistance du côté de Décines. Mais pas celui de Jordan Ferri. Pourtant, le milieu de terrain a eu une part importante au sein de l’OL du milieu des années 2010 et composé en grande majorité de joueurs formés au club. Non, Ferri est aujourd’hui retourné chez lui dans le sud de la France à Montpellier et il s’y sent bien. Quatre ans après son départ de l’OL, le milieu est revenu sur ses premiers pas dans la capitale des Gaules. Une arrivée qui l’a bien marqué, à cause notamment du formateur reconnu qu’est Armand Garrido.
"Dans le club de ma jeunesse, j’étais surclassé mais aussi chouchouté. Quand je suis arrivé à Lyon, j’étais aussi surclassé avec les 16 ans et je suis tombé sur un monsieur qui est Armand Garrido, ça m’a fait tout drôle, a souri l'ancien Lyonnais à 90 Football. Il était très dur avec moi mais toujours beaucoup de bienveillance à mon égard. Il faisait ça pour mon bien. Ca m’a forgé un caractère, poussé dans mes retranchements, à travailler et à progresser."
Peut-être pas le plus talentueux de cette génération, Jordan Ferri a malgré tout séduit les supporters de l’OL grâce à sa rage de vaincre, son rôle de pitbull et finalement cette mentalité lyonnaise qui lui colle encore à la peau, lui le natif de Cavaillon. Les artistes ont toujours besoin d’hommes de l’ombre et celui qui est surnommé "pélo" dans le vestiaire montpelliérain était au service des Fekir ou Lacazette. Deux joueurs avec qui il a partagé beaucoup de choses dans le vie et sur le terrain.
"Techniquement, il y avait Nabil Fekir, très impressionnant. Alexandre Lacazette aussi, c’était une technique différente mais tout ce qu’il faisait était vraiment très juste. Il a encore une technique de finition assez incroyable. Aujourd’hui, je dirai Téji Savanier que j’ai eu la chance de rencontrer à Nîmes et depuis on ne se lâche plus."
un ou deux technique 🤔
Natif de Cavaillon qui n'a pas le melon !
Facile 😉
Comment facile ? Pas si facile de ne pas avoir le melon.
J'en connais une, native de Cavaillon également, qui à défaut d'avoir eu ou pas eu le melon, a eu le ballon.