Cette saison, la jeunesse de l'OL explose au plus haut niveau, en étant même en tête du championnat. FootMercato a tenté de décrypter la méthode lyonnaise.
Pour recruter un (très) jeune joueur, l'OL ne fait rien au hasard. Tout est prévu à l'avance, pour éviter les échecs, du moins en avoir le moins possible. Le responsable du recrutement des jeunes Gérard Bonneau a livré quelques explications à FootMercato. Le mot d'ordre, c'est la patience.
"Il faut éviter les décisions hâtives. On essaie de voir un joueur au moins 10-12 fois, de croiser nos observations. Il y a trois décideurs au club : le directeur du centre Stéphane Roche, moi en qualité de responsable du recrutement des jeunes, et Florian Maurice qui est responsable du recrutement professionnel. J’aime que l’on soit les trois d’accord."
Au delà des traditionnels aspects physiques et techniques au moment des détections, un point est mis en avant : la dimension club du joueur. "Il faut aussi voir comment le jeune se comporte avec les bons joueurs de chez nous. On va mesurer si ce jeune peut avoir un projet défini, ou si on peut définir avec lui un projet qu’il est prêt à accepter. C’est important que le jeune veuille porter le maillot de l’OL. Ça va donc au-delà du terrain, et c’est comme ça que l’on essaie de minimiser les échecs, même si forcément il y en a toujours."
ça me paraît être la bonne solution, car au delà de l'aspect footbalistique il faut intégrer la dimension humaine qui est à mon avis au moins aussi importante que la première car il suffit d'une brebis galeuse pour contaminer tout le groupe (cf le cas Ben Arfa ) et puis le cadre dans lequel évolue le joueur (famille, amis etc...) est lui aussi primordial pour son équilibre.
Donc que les 3 responsables du recrutement soient d'accord sur la future recrue est essentiel, même si on évitera jamais le zéro risque, on peut les limiter considérablement.